... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

lundi 30 juin 2014

adresse...

Seul, mal accompagné...

samedi 28 juin 2014

moins treize.

au commencement rien.
vivre au choix pourtant.
ça se limite làs.
errance blême.
génome suspect.
et puis encor' quoi.
quel être devenir hier.
tourment en bandoulière.
fractions de temps.
univers troglodyte.
incertain clair en le ton.
douze à la seconde.
trouble persistant.



jeudi 26 juin 2014

Turnpike...


theme from turnpike...

Ecran Multitude Merdre

N'être rien las quelques secondes... Désir igné après matière riche... Eléments liges encor'... Hantise au-delà gestes inutiles... Rappelle-toi se perdre aussi réticences. Ecran noir et merdre. Je te hais. Debout l'homme à venir ou bien... Ton errance incisive par delà les merdes... Percevoir l'inutilité et ce tremblement, en vain... La nuit rôde, Jack, en quelque sombre impasse, hier ou demain... Architecte(s)... Anarchiste(s)... Connerie crasse... Instant voire... D'errances Mémoires en cette fin... Ecran multitude merdre. Encor' hier, voire...

samedi 21 juin 2014

schizo-leurre

errance humaine ou
hier encor hier
latence incertaine
schizo-leurre
ta distance
après les heures...
lesquelles ?
à l'envers de l'espérance des traces partout sur les corps mentales sempiternelles dans ta gueule l'amarre après les ondes lasses & les odeurs sereines pulsions irréfragables par-delà l'interdit et merdre acropole fragile écume cruelle dans l'air des vibrations émouvantes & palpables pour quels corps ?
la veine cave inonde
dans l'antre après l'ombre
d'espoir obscur
schizo-leurre
ton alliance
avant l'heure
pour quelles plaies ?



jeudi 19 juin 2014

d'abord n'être rien...


Mon Cerveau Dans Ma Bouche, extrait.

je ne suis qu'un corps.

C'est moi, Artaud, Antonin,
cinquantes piges,
qui le fais,
de prendre la peau, et de la crever,
au lieu d'attendre son rétablissement physiologique par suppôt dans le sens de papa nouveau,

de même que quand le vertige a lieu,
je ne m'en réfère pas à dieu 
de redresser les enfants du père,
mais premièrement
je laisse pisser le mérinos, en frappant à coups de pied les êtres, pour qu'ils s'éloignent de mon feu,

car je suis, comme chacun sait,
ce grand génie,
et qui le dit,
qui a écrit,
non la Kabbale,
le Popol-Vuh,
les Brahma-Putra,
les Kame-Yoni
et Ji ni ini ini
de tous les imputés yogis.
mais cet avant mamtram
de crasse,
de pestilence
et de sanie
par où a suppuré
la vie
en avançant vers la paroi d'affre durcie
et de grésil
que le rhume toujours transi
de l'être
râpe à mort
quand elle mûrit
la langue de son incendie.
pp 190/191




Compénétration,
pénétration, 
ma langue,
mélangue,
ma langue,
rapprochement,

pas d'espace,
pas d'infini,
pas de lointain,
pas de registre,
pas d'ensemble, pas de général,
pas de total,
pas d'harmonie;

tout à vau-l'eau
mais pas moi,

pas de contact,

pas de frôlement,
pas de rapprochement, 
pas de pénétration,
pas de compénétration, 
pas de copulation,
pulation.

Mettre en contact
des molécules principes
et les forcer
à se briser l'une sur l'autre
le con, juré
au moyen d'une série de propulsions répétées
qui obéissent aux mesures d'une danse
dont l'acte sexuel
n'est que la caricature
bestiale et avortée.

Or je suis le père-mère,
ni père, ni mère, 
ni homme ni femme,

j'ai toujours été là, 
toujours été corps,
toujours été homme.

Les choses ne sont pas vues du haut de l'esprit par-dessus le corps,
mais faites par le corps, 
et à son niveau,
beaucoup plus infini que celui de tout esprit.

Sans loi
autre que
celle d'une 
équité
extrêmement
ténébreuse,
scrupuleuse
et obstinée.

Ne pas oublier
la gueule
de Lucifer
sous son maquillage 
de père éternel,
ricanant à travers les barreaux.

pp 219/221



La grande révélation de tous les systèmes de formation de dieu dans ma couille d'eau de glaire gauche.

Quand la conscience déborde un corps c'est aussi un corps qui se dégage d'elle,
non,
c'est un corps qui déborde le corps d'où elle sort,
et elle est tout ce nouveau corps.

La vie que nous menons est la façade de tout ce que l'épouvantable salacité criminelle de quelques-uns nous a laissé.
Une grotesque mascarade d'actes et de sentiments.
Nos idées ne sont que le restant d'un souffle,
souffle de nos poumons asphyxiés et ligotés,
ce qui veut dire par exemple que si la tension artérielle de l'homme est 12, elle pourrait être 12 fois 12 si elle n'était pas retenus et pilonnée quelque part pour ne pas dépasser ce sordide niveau.

p.244


Et maintenant le mal est fait,
le mal pour celui qui de tout tempsen veut: moi.
La dent
des bouches évidées

à coup de queue
et de kekette,
à coups de sexe
et de péché

(ordre de cli
toris sans tête)
dans la bouche de l'impatient.

p.270


ti lagar
ori tartura
la tartura
ara tula

ti largar
ori tartura
ra lartura

ti largar
ori tartura
ta lartula
ara tula

ti largar
ori tartura
ta ratula
ara tula

ti largar
ori tartura
ora tartula
ora tula

p.273


extraits de Interjections, in Suppôts & Supplications, Antonin Artaud, Poésie/Gallimard

lundi 16 juin 2014

ordaliques...

hanche sourire cheville lasse... quelque insomnie d'errance à la balafre. à l'infini limite, rien... insoumise encor insoumise... merdre. à l'intervalle élan après la peine, supplice pourtant hier... au crépuscule d'ombre ton innocence prime... par-delà les bruits du monde la fantaisie furtive... l'espace du renoncement n'existe qu'après ces nuits incertaines & ordaliques. au-delà des cieux figures. merdre. je te sais la fin... se réflète ainsi et au hasard... stupeurs après les strates et ses tremblements, aux brasiers dans le vent tache transparente... merdre. nos vies après-demain, entre tourment & légende, auprès de cette apparence, énergumène... tu l'as su je le sais... à la nuit la mort a souri, et puis merdre. l'avenir est ainsi, élan pour une seconde, voire... encore l'éthanol & sa connerie crasse...  à l'origine un phare, à la fin un sursis...

vendredi 13 juin 2014

séance - dernière, et...

Haïme-moi
Vouloir te boire
Elan fatal
Infra-vox
A terre lents soleils noirs
Ma lacération / ta veine
C'est du vent que...
Ecoute, non.
Autant de vie que d'air parmi les azotes
Pressoir, vert, condescendance
Obscure clarté que ce monde
Note
Ta corde / ma mémoire
Ecartelées en limbes
Ne hurle pas retourne-toi
Egarement il y a
Intact après, qui ?
Etrangeté m'apaise / te guette
Crache ta merde & ton venin
Plie romps la fois troisième
Haïme
Abandon tenace naufrage
Mon errance mentale / ton gouffre
Ce vide
Quand palpite la chair
Mes élancements / tes atmosphères
Etendues
Ces saillances confuses
A la lie
Ce temps interdit
A la lie
Demain n'existe qu'aujourd'hui...






mercredi 11 juin 2014

encore ici...

rien encore rien ici l'onde passagère s'éploie en cette errance lente & capiteuse m'aime hier ainsi pour guère merdre je ne sais n'ai jamais su cherche point même j'attends l'écueil et sa promesse sibylline à la nuit  rien n'existe pas même un lendemain écorché après les plis flasques incertains en ces glossolalies inhumaines & humaines certes  je te hais tout se sait même l'illusion du décor présent l'indifférence après cette latence blême merdre ton impression en bandoulière aberrance insane après le passage à l'hémisphère quand  le pôle tremble après des dizaines d'heures petites & intenses. et je sais... encore ici, je sais... après le vide l'instance vibre pour au moins quelques secondes et cette faille ainsi  je te hais  après l'hécatombe d'entaille en connerie crevasse et des poussières en zones d'ombre pour un caprice las & suspect à la nuit à la nuit à la nuit

samedi 7 juin 2014

irradiation...

vers quel angle mort après le spasme. vers quelle voix errante lasse. entre bruissements, raclements, et ratages... rien hier. rêve de phrase merde. irradiation...  d'instants mouvants en rythmes versatiles, tout s'étend à la nuit...  je te sais ainsi. encore l'absence bien après les spirales... ta descente ma problématique  par secousses, aujourd'ui comme hier...  ton ciel ma forêt ? pour quel avenir ? incertitude du sens , écartèlement certain parmi d'impossibles homélies... l'abîme... l'abîme à la marge, et à l'effervescence même ... construire à la limite, et déconstruire encor'

vendredi 6 juin 2014

unfinished sympathy



la merde, liberté...

qui parle ? qui dit ça ? de quoi ? que signifie...? perdu pour qui - jusque dans les gogues...? rien va hier pas même... déréliction, une apothéose, voire... masturbation par-delà ces scènes lasses. metal machine merdre. rien vu rien entendu répète encor. stimulée simulée,  transe indirecte après les murs errance lente... je suis, je sais... encor quelque effort et puis rien... toujours rien. demain la veille en mieux ? ineptie ! connerie blême, voire... celui qui sait connait peu... l'autre s'interroge à la nuit après la moelle, et ces pertes ignares... kekchose et puis guère... kekchose et puis merde... quand soudain cette atmosphère... ici, ailleurs...

mercredi 4 juin 2014

saccage(s)

seul ailleurs ainsi après cet écart... Amas de débris fumants merde. rouge sang cet emblème par-delà quelque flamme... non-identifiée chose molle. ta scarification, encor & encor... je te sais, te vois presque... parmi tant de cochonneries humaines...  ton ombre malmène ce dessein. marasme ombellifère... ton cul pour un ADN... exaltation des sens après tel hémisphère.ce rebond ton espace et cette cicatrice... mille et un jours et d'autres nuits, peut-être... éclair après l'élan, errance cardinale, quand  l'élastique claque...  vanité de l'espace et du temps,  et des serrures, même. en plages mensongères, saccage(s), à la fin de la nuit, enfin...

Prostitution: une expérience

(...) - ".., Baba Castrol !" - ".., qu't'a just' déqueuté d'l'Eljedri por l'tringler dans sa benn' !" - ".., qu'ç't'écussonné m' reculat l'nu jusqu'au bâché d'qu' le givr' rolat jusqu' mon estoc !" - "chouff' ç'chiot sex-boy qu's'trait son vié turc !.., s'enraj' d'sa mèch' juiv' que s'mixtur' au suçat !, ça le Baba comm' à gros pets lui poss' l'vié au larynx !, comm' le curseur du turc lui tint' à la galoch' !.., chouff' c'femmeliqu' !, comm' e s'aliment' à son beau nourri !, au slipointupanthéré d'qu'a sauté en soleil sos le choix !, choffez, mes corps, la tignass' du pubèr' alouvi s'envermin' la peliss' d'son géniteur !.., tu r'triques gros, la Lobat', à la sono surmâl', qu'ça tir' l'lastex sur ta proz' !.., sûr qu'tu t'gard' mieux ton souffl' salubr' à battr' le mâl' icitt' qu'à Lobito, Lobat' !, sûr que tu t'lass'ras' l'palpitant, à marn' gégèn' dans l'fel négro, là d'ssos en Mozanbit' !, vians çà.., vians ça, j'vas t'oindr' les châss' de khôl.., t'fas super sexy super, mon adult' !, ac ton sein qu'saign' en soleil " - " qu'tu m'prépar' en fumell' sidi l'US ?.., ouallou !, ouallou, sid' l'US !,  j'm'veux qu'les mâl' m'veul't en mâl', sidi l'US!.., sidi !, o ç'ac un supplément qu'te m'phosphor' l'nu nocturn' !" - "ç'a dans l'embauch', le mâl' !.., se qu'j't'enfummell' les châss', ça qu'ç'attiz' le mâl'-mâl' des mariés !, à ces pratiqu' bigam' ça faut du simili-fumell' !.., j'vas t'accentuer ton sein, portoss.., faudra qu'tes pot' e t'chouf't qu'ton suçé t'vid' du bouic  ac du jus noir à ton menton !.., vians ça au khôl.., ac que qu'te vas m'allumer l'mâl' de nuit, quand j't'auras varsée à l'asphalt' ?.., te t'escompt' qu'j'vas t'phosphorer l'slip à la raie, Lobato ?.., j'vas t'far' voler d'la toil' phosphrescent' par mon Hafawez 2 qu' s'trait' sur sofa des techniciens des TPA !, vians ça , j'vas t'khôler l'rôl', belle prôle, vians ça, ça, ça, t'en rot' sur mon braç'let, ma yesman !, fiçà qu't' m'hèl' d'pleins trottoirs ac ta voix d'tât', ma louv' !, fiçà qu'j't'phosphor' l'sgag en mégot " - " sidi, sidi, sidi, sid.., l'US, te, vos, te, mira, mira, coulo, comm' ton sidi ma^t' mac e s'brass'mon rut à mon slipé !, mâm' qu'va m'pogner sos slip ma queue conchiée Jacky.., a.., à.., oe, hrâ, ça m' !" - " dis-y pas mon, fado.., ça m'cuit au gland qu'te t'appropries ta chair publiq' d' qu' me j'suis gérant' !" - " .., garde tes pâl' aux mâmm', mâm' l'ibèr !.., le sidi mac command' au jus !.., e s'a l'radar aux durillons, ç't'homm' mac', e s'magn' à sec ses mous d'achat !.., qu'e s'rut't à l'encan, les pièçass', e s'a l'coup d'lynx por déconnect' la gringu' à le mâl' qu'e s'barguign' !, me qu'j'a COULO pencarté aux tétass', ç'maît'-mac-là, au coup d'lynx, e m'syncop' la gringu', e m'saturn' l'jus au sang !" - " sidi l'US, lâch' ma slip.., varse-me dans la cal' !.., quand ça qu'te vas m'desliper, mac ?, quand ça qu'j'vas mégoter en nocturn' aux pobell' ?.., à me l'fourneau mâl !, qu'j'y bourr' tot mon scaferlati !" - " .., nehabb nechouffek tekhdem !.., echreb alqahoua !.., fiçà l'judoka que s'irropt' !, bien sarré raie triangl', ripez yaouleds !.., çui-là d'homm' e s'en gicl' por 1000 dinars par jour, sûr qu'e s'pécul' son cul aux clubs, qu's'encul' des clebs en sos-sol au CLAIRON !.., çui-là d'athlèt' e s'corrobor' sa gringu' à l'élixir !.., redd balek, Lobato !, çui-là d'prolhétaïr' !, e s'forbit sa super aux poutrell' !, hey, man ?.., hey, t'y veux-t-y voir sa photomat' à ç'cul nouveau ?, Lobat', Lobat', tu louf' qu'j'chouf' ton slipé qu's'bouff' en voilur', matée par l'ombr' du vié claïent.., rut' l'homm'!.., j't'attest' l'sexy d'la faç' ö va surgir ton vié.., erkeb âaâlâ bereltik !.., asma, Rico, asma !.., çà !, l'ibèr', qu'j't'arroj' un post' du fretin !, fiçà qu'tu m'cess' d'suçer la moell' à ç'te chiot blond !, ces yéyés e s'embaum't la slipaill' au Diana !, t'much' pas, coulo qu'débord' son groin d'sa langu' en vié !, j'ouïss' qu'tu lui clandess' le gland  à ç'mêlé d'US !.., etequeddem !, emchi !, berrât !, ekhredj !..? vians ça, sors du chaud !.., hey, lustknabe,?.., la vess' au vié ?.., ça qu'te t'l'as tondue ras ç'tendron qu'ses châss' chavir't dans l'hypogée !, fiçà qu'tu m'crach' ç'bouilli contr'-natur', porte-queue !, Dany !.., Crémone !, te l'balafré que dompt' chez Piombino, qu'ton suint d'panthèr' a d'caral s'irrupt' par les foss' jusqu'le vié public, te qu'tu t'alliach' à ton suint ç'beau paquet d'membrés crouill' ö ma coulo roul' sa goul' !, subjugu', Dany !" - "j'vas pas m'affaîter un ibèr' le mac !.., qu'te m'distribues un dorsal crouill', çà j'lui testonn' la coloquint' avec mes Cassius Clay !, çà j'lui macèr' le moëll' à pin' ac ma cloûtée !.., ouïs-me, le mac, se te m'bordell' gratis tes chairs à ma mambrass' sûr qu'à la dilicul', je t'offrand' d'un pot de chié fraîch' des mes fauv' qu'tes pratiqu' al' s'démiurj' t'en verrats venimeux !" (...)


in Prostitution, pp 204/206, Pierre guyotat, l'Imaginaire/Gallimard

L'Etoile de Mer




Man Ray, 1928

mardi 3 juin 2014

électrique(s)

elle
ailleurs
moi peut-être
connerie flics troubadour amène
en pensées chiasse
vies dissolues aux inverses des alcools
dans tes veines ainsi
après l'errance
de la fumée pleins les cheveux
suite vapeurs
incongrues
ce bâtiment en pure perte
exige
d'être inconnu
parmi les spasmes
& ces sécrétions salines
rien va
depuis cette autre rive
pas même étrangère
après les rapides
ta noyade à l'hémistiche
délavée
intestine
pour quelque année
par milliers ou presque
j'entends encore
en ce miroir
sa lettre
à peine écarlate
une ombre
s'égare
ta merde & son clope
par-delà l'hémisphère
à la nuit mensongère
s'ébattent
je ne sais pas
je ne sais plus
mais songe encor
hier
elle
ailleurs
moi peut-être
ta foudre
& mon essence






lundi 2 juin 2014