... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

dimanche 30 septembre 2018

à l'événement...

A l'amertume, errements,
Contacts physiques.
Cet exil,
Distance énergumène,
Vacillement exquis,
A l'effondrement,
Hurle au saignement
Merdre
Rouge à l'arme blanche
Neuronale & intime
Merdre
Coïncidence
Tristesse rien,
Errance légitime
A l'an versatile
Affrontement(s) même
Inhérents hostiles
à l'événement...


Prisonnière du miroir

La sublime Violette Décembre dans l'objectif de l'excellente Charlotte Skurzak pour sa série: Portraits diffus

samedi 29 septembre 2018

vendredi 28 septembre 2018

Oblatif...

Sur son dos la terre perdue son atmosphère après la nuit rien qu'une confusion fractale gliale fibre un destin même horizon étale à l'errance nocturne & abyssale embrasser cet exergue savoir la crasse subliminale et l'ignorance nue quelque ornière encore et ton adresse lasse malgré les interstices ne sais plus bien aube limite interdit crépuscule à l'ombre vénéneuse illicite est cet événement...

mercredi 26 septembre 2018

Wild Thing


Wild Thing, written by Chip Taylor, & performed by The Troggs, 1966

lundi 24 septembre 2018

dimanche 23 septembre 2018

Anale anaphore...

Lécher un cul est revenir à l'origine,
de toutes choses et de rien;
lécher un cul est ce fantasme adolescent,
et cette histoire d'adulte évanescente;
lécher un cul est ressentir la vie,
par-delà son accoutrement;
lécher un cul est découvrir une île,
camouflée en ces sombres errements;
lécher un cul est cette aventure,
interdite à l'amertume fervente;
lécher un cul est cette terre,
étrangère & duelle & complice;
lécher un cul est un délice lent,
rigoureux, fantomatique, inconstant;
lécher un cul est cette friandise,
admirable ou acide, toujours délicate;
lécher un cul est encor' cet espace,
où le possible est le probable;
lécher un cul enfin liberté de la langue,
à la recherche de hauteurs étranges.



samedi 22 septembre 2018

Labyrinthe...

Pourquoi monde labyrinthe élan las quelle autre errance cosmos rien n'existe qu'un filament inutile parmi la trame irréelle & futile éléments d'un fil nous sommes pour le pire ou l'à-peu-près passagers clandestins et fortuits qui ne comprennent rien qu'une nuit fantôme quand venir de nulle part est aller vers le néant, rien ou presque raison intime et mensongère, à l'attente égarement manifeste, après ces nuits...

dimanche 16 septembre 2018

Salut à toi, Taha !





A Mercédès envolée...

Violon de froide lumière figée
tu fuis déjà vers les rocs de l'azur,
voix sans gosier, voix doucement obscure
chantant partout sans jamais résonner.

Ton souvenir est de neige écroulée
dans la gloire sans fin des blancheurs pures.
Ton profil est sans trêve une brûlure
ton coeur une colombe déliée.

Elle chante dans l'air, libre de chaîne,
la matinale et tendre mélodie,
douleur de lys et comble de lumière.

Nous cependant ici-bas, jour et nuit,
nous te ferons aux croisées de la peine
une guirlande de mélancolie.

extrait de Poësies III,  Federico Garcia Lorca,  Poësie/Gallimard, p.181, traduction André Belamich



samedi 15 septembre 2018

Soon


I know it's comin' from the underground...

dimanche 9 septembre 2018

jeudi 6 septembre 2018

Five years after - V.U.


Velvet Underground, Venus in furs, Merdre...

Contenir & nommer...

 Maintenant, comment contenir et nommer, non pas ce qui est déjà plein, mais ce qui est vide, inhabité et fébrile, pâle, plus proche du néant que de celle que je voulais être à la fin ? Morts, ossements, rien de mieux. Emerveillements  d'heure en heure sans cesse renouvelés, avec une ponctualité extraordinaire.
 Lit. Pas d'hommes. Plus de croyance. Plus d'hypothèses ou d'analogies. Un cerveau qui bouge, sans sexe ni humour. Deux cloisons, deux rideaux de plastique beige. Un idéal qui ne correspond plus aux statues. L'homme, c'est moi. Dans l'indifférence.
 L'histoire de celui qui parcourt sans cesse les forêts est finie. On m'a recouché près de l'eau du verre piquée de bulles de poussière. Je regarde le verre, puis au travers. Je le reconnais.
 Jamais plus de ténèbres qu'ici n'existeront (...)

 in Pompon, Béatrice Cussol, p.47, Le rayon/Balland, merdre...

mercredi 5 septembre 2018

Last song...





30 années après, on aime encore plus ces danseuses & danseurs...

T21, The Last Song

Art/Prétention...


infinitive - 6 (attendre rien)

vivre est écrire de la merdre,
à l'errance ou à la volée,
boire vin mauvais,
grossir maigrir grossir,
attendre rien,
offrir ce qu'on ne possède pas
à personne,
savoir que l'avenir est passé,
conduire à la pancréatite,
lire poëtesses inédites pas même,
écouter le silence
à l'existence vaine,
vriller son désespoir
parmi toutes ces têtes
ignorantes & lasses,
continuer pour rien
et c'est déjà cela,
ou manquer cet innocent appel
qui ne l'est point,
écueil amer
puis résister,
sourire, sourire...

samedi 1 septembre 2018

Une vie...

Peur de se perdre/Désir de s'égarer