... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

dimanche 30 juillet 2017

I Drink...


I Drink (but my guitar doesn't)

samedi 29 juillet 2017

Frondes

Nuit noire palissade innocence multiple après l'an errements savoir la suite événement, ou... Ignorance cité, interstices... Quelque instant en l'état. De rien ta ville par-delà l'abîme. Je sais le temps. Et ses divagations, insolentes... Encor non élancement. Opacité frondes, à l'hier un atome, et le mien ignorant... Après soir, promptement.

vendredi 28 juillet 2017

Ailleurs...


voire...

Je rêve je ne rêve pas

, et renonce à votre parade - sur moi on a greffé des menottes, et presque une légende - les voix m'attendaient - la belle aimée en ce temps-là était féconde, et j'ai dû mâcher de la suie pour lui plaire - un drame comme un autre (peut-être n'ai-je pas su l'aimer ?) - Berlin 1945-1967 - étoile rouge révoquée par l'avertissement - ils furent op-s.v.p., c'est encore l'inconu qui nous sollicite - vision plombée et hallucination - sur la scène j'ai plongé et ceinturé les empreintes - collaboration du BLEU - l'enfant-pastel lacé, épinglé, un pet d'ombre qui dit oui - "Rappelez Terre" - cuir et lumière -

 Des veines de 9 - âge d'or de l'inaccessible - Ixca rongé par l'oubli - la tête de quelqu'un dans la Rue Mauve et ton stupide cri d'homme apprêté 8 heures à l'effort-temps -

 "Une erreur Inspecteur Hugh, une grave erreur" - leur pain quotidien ? Une élégante bouteille de sous-nitrate, et Mort animant le spectacle du Purple Hat Club -
 ils ont secoué le foin avec la scie tropicale -

 Hommes: Vos yeux empoisonnés traversent mille ans de renvois, je rétropense mais les ordres sont formels -
 ils ont domestiqués les sables -
 "Avez-vous rencontré l'Agent Très Spécial ?"
 "Pardon. Où ?"
 "Carrefour Lune et Soleil"
 "Non"
 "Vous auriez dû"

Extrait de Ce que dit la bouche d'ombre dans le bronze-étoile d'une tête (Le Soleil Noir, pp.50/51) Claude Pélieu

jeudi 27 juillet 2017

dimanche 23 juillet 2017

Armes contre l'ennui

Penche-toi infernal sosie
C'est là que je demeure
Dans le tourment du sentiment
Ivre
Je panse la pesante dorure de ma blessure
Tendre pierre à mon pubis attachée
Plaisirs obscurs
Comme le ciel richelieu
Je me tais un instant
Consumée par l'inaction
Et la hideuse besogne
De mon imagination
J'hésite sous mon parapluie rouge
Gélatineuse amaigrie
Deux mains droites
Fendent ma terne chevelure
Paisible retraite des yeux qui m'interroge

Dire que seulement hier
Je tremblais sous les ponts
Nue dans tes bras
Doux gosiers aux fluides subtils
Et projections de mousseline
Le singulier état de mon ombre dans le lointain
Brise ma volonté en mille pavés rompus
Voir le rempart à son tour menace ruine
Fastes et mollesses d'un clitoris qui déclare
Ennemi

A qui appartiennent les cendres du vieux serviteur
Brouillons d'un après-midi
Aux climats amoureux et pénis dédoublés
Par l'épée de bois solide aux phalanges mal assorties
Que mon corps soit la proie des chiens
Si j'oublie que seulement hier
Tu combattais sans sévir

La rue se vide ravalée par le vent
Peut-on jouir impunément
Sous les glaçons du souvenir
Tragiques ignominies de petites heures perdues
La main languissante du désordre
Traîne les restes de mon amour
De salle vide en cimetière
Amer aphrodisiaque
Le mépris


Armes contre l'ennui  extrait de L'heure érogène par Joyce Mansour in Oeuvres complètes (Michel de Maule) pp. 400/401

samedi 22 juillet 2017

Naguère...


Margaret Bourke-White, Chrysler Building, New York, 1931, par Henri Cartier-Bresson...

Of tension (A different kind)




vendredi 21 juillet 2017

Sombre(s)...

Explosition tempête ville mensongère, brutales rogations à l'errance horizon(s), à néant après l'ombre, poussière pour poussière, hybride à la nuit blanche, évanescence ivresse, lignes féroces impasse à la pénombre, éc(r)oulement incertain du temps à la frontière, captieuse atmosphère et morne plaine ainsi, voire... Quelque effort merdre rien, encor, parmi l'événement...

jeudi 20 juillet 2017

Voix du diable.

 Toutes les Bibles, ou codes sacrés, ont été cause des erreurs suivantes :
 1° Que l'homme a deux réels principes existants, à savoir : un corps et une âme.
 2° Que l'Energie, appelée le Mal, ne procède que du corps, et que la Raison appelée Bien ne procède que de l'âme.
 3° Que Dieu torturera l'homme durant l'Eternité pour avoir suivi ses énergies.
 Mais contraires à celles-ci, les choses suivantes sont vraies :
 1° L'homme n'a pas un corps distinct de son âme, car ce qu'on appelle corps est une partie de l'âme perçue par les cinq sens, principales entrées de l'âme dans cette période de vie.
 2° L'énergie est la seule vie : elle procède du corps, et la Raison est la borne de l'encerclement de l'énergie.
 3° Energie est éternel délice.

in Le mariage du ciel et de l'enfer, William Blake, José Corti, pp.13/14, traduction André Gide.


samedi 8 juillet 2017

Ainsi...

Savoir la nuit, ignorer l'ombre...

samedi 1 juillet 2017

Rosey Diamond - merdre...





Alexandra Marzella, aka @artwerk6666 here & there

le roman le plus mystérieux du XIXe siècle (bis)

 "Ils étaient parvenus au pied de l'escalier de Tréport-Terrasse, un tout petit escalier de quatre cents marches, quasi perpendiculaire, pourvu d'une rampe non rabotée qui enfonçait des esquilles de bois dans la peau, si bien qu'on en était réduit à monter avec le secours de soi-même, en se disant: Hue ! en s'encourageant, en se faisant manoeuvrer les jambes avec les mains. On s'arrêtait, on se recalait les poumons en absorbant un peu de feu, puis l'on s'attelait à l'ascension. A mesure, l'immensité de la mer apparaissait, et l'homme, tout en bas, ressemblait à un pou, à un pou de vipère, tant il est abominablement hideux dès qu'il commet l'imbécillité de se montrer à ses semblables, à quelque distance qu'il se tienne d'eux. Si l'homme avait conscience de la quantité d'horreur laide ou de laideur horrible qu'il traîne après lui, il creuserait un grand trou dans la terre, y fourrerait un milliard de kilogrammes de panclastite, et brûlerait la cervelle au globe infect sur lequel il promène sa carcasse immonde. Rien n'est plus laid qu'un homme, si ce n'est deux hommes. Jésus-Christ en avait attrapé une nausée profonde, c'est pour cela qu'il se vit crucifier: de cette façon, il n'avait plus la corvée de la vue de l'humanité."
in Le Tutu, Princesse Sapho, pp.176/177 (Tristram)



des connes, l'idole...