... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

mercredi 29 avril 2020

Août Cortex.

Après l'errance, août.
Bris de verre, quelle pression ?
Rien n'est l'absence.
Blessure l'indifférence...
Malléable et docile,
Triviale cette atmosphère.
Pour quelque ennui,
Combien de lassitudes ?
Et pour quelque envi,
Quelles latitudes ?
Beauté bavardages
En paroles amènes.
Têtes à l'envers
Echanges monochromes.
N'est rien séduire
Qu'une nuit mensongère.
Diminuer l'espace,
En pleine expansion ?
Comprendre le temps
Par-delà son écoulement...
Et ce préfrontal cortex
Après la nuit entière.







mardi 28 avril 2020

PiL (session)


Public Image Ltd (Peel session) 1979

lundi 27 avril 2020

Amours au temps du Covid

Moins ils comprennent,
Plus ils expliquent.
#Merdre

vendredi 24 avril 2020

Un geste...

 (...)

Casse les pierres, bagnard à vie
Divise-les en d'autres pierres
Réduire n'est pas comprendre
Il n'y a rien à comprendre, au fait
Disent-elles, chacune en son silence,
Le soleil est vrai, ton travail est faux
On le mesure à son ombre
Le soleil est juste et ta vie faussée
Tourne à vide
Pas d'engrenage, d'elle au soleil
Taille les pierres, au pied des sphinges
Taille les pierres, travaux forcés
On en fera des tas de pierres
On n'en fera pas de maison


Chaque fois que je suis née l'une était là
Quand je suis née à la lumière
Quand je suis née à la conscience
Quand je suis née au travail
Trois fois l'une était là et m'a serrée entre ses bras durs et brisés
Elles bercent si bien, comme on fracasse

 (...)

Extrait de Classés sans suite, p.86, Sophie Martin, Flammarion

mercredi 22 avril 2020

Around to die...


Waiting Around to die


written by Townes Van Zandt

Merdre

Solitaire(s)

Et tout ce qu'il faisait, c'était pour être libre - délivré de lui-même, ivre par ailleurs... Il aimait à se perdre à la nuit "toujours plus noble en son effacement". Il appréhendait son parcours, hostile & immobile. Il entendait encore cet élan solitaire. Il répondait parfois à des questions point posées par quelque atermoiement. Il jouait sa vie sur le papier, sans en être fier. Il évoluait souvent entre spasmes & convulsions. Il estimait ainsi par l'ordre le désordre induit. Il avait toujours su que ce monde n'était pas le sien. Mais quel était-il donc ?

mardi 21 avril 2020

Emeute(s) ainsi...

Emeute intime inertie veille errance immobile transparence lasse après l'élan trouble ensuite une finitude inconnue en la pénombre malgré les ans résistance infuse à l'horizon encore étrange oscillation lente diffuse société pas ce modèle spectacle interdit inédite nuit au-delà d'aléa ainsi...

samedi 11 avril 2020

The End

 Live at the Hollywood Ball, 1968 

Le cauchemar

J'errance...
S'il s'étend ignorance.
Si ça nuit merdre
Hypothèse
"Le cauchemar"
Connerie crasse.
Des heures lasses
Pour quelques minutes
D'aléas roides.
Sombre ainsi
Admirable, onc.



& scélérate...

Belle & scélérate, je sais la nuit délicate en son indifférence. Ailleurs un impossible élan après cette ombre énergumène. Sinon rien qu'une élégance surfaite, perdue parmi des événements terrestres, interrompue au loin par quelque larsen errant & inhumain, ou presque... De secondes encore, et puis rien...

mercredi 8 avril 2020

mardi 7 avril 2020

Hiatus

En son essence, cultiver l'ignorance. Continuer après le gué, malgré. Interroger la nuit, toujours. Epuiser l'orbite. Inventer l'espace. Connaître le pore après la faille. Ereinter l'événement, après quelque distance. Conduire l'autre à sa convenance. Soumettre à ces rêves des errements. Savoir l'hier. Méfier à l'errance son entendement. Désespérer même après. Entrevoir une suite à cet abattement. Noircir des lignes inexistantes, maudire. Esquisser l'impéritie propice. En rire...