... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

lundi 29 février 2016

Extérieur_Nuit

Extérieur. Nuit.
L'autre non.
Comprendre.
Pas même le néant.
Du dehors en dedans.
Cela ne finit pas.
Par destination arme lâche.
Immensité pouvoir.
L'autre est être.
Régir merdre égoïsme crasse.
Abandon même trace rouge.
L'errance est itinéraire trouble.
Closes lèvres à cette intempérance.
Savoir rien à la pénombre.
Errements las, attentions.
Menace pour menace.
A l'ombre d'ombres reddition.
Elle est insane, déraison.
Et ce mensonge, amer.
Encor merdre ainsi.
A l'après,
Explosion,
Aux arrêts, dépression(s).
Imminence, une fuite.




dimanche 28 février 2016

samedi 27 février 2016

Terrapin


aberration...

Battre hier errance close. Oppressante bulle, étroite & roide. Déjà lasse, la roue tourne... Manivelle à la pluie, merdre... Derrière vitres file cette campagne... A dix mètres encor caisse claire interstice(s). Transpercent éros nos errements. A la nuit belle confusion... Intime égare élan suspect. Au-delà cet entendement... Savoir illusion merdre centripète. Pour quelque instant... Encor un monde aberration...

vendredi 26 février 2016

Comme les choses invisibles

Comme nous avalons notre salive
au réveil.
Comme nous sentons le goût du sang
dans les verres d'eau.
Comme nous vivons dans cet ordre.
je te parle.

Tu diras qu'on est si bien
et qu'un petit dieu est assis dans ta tête.
Tu chanteras comme un vieux cuisinier
des mots de cent mille ans
pour paupières malades.
Ce sera de la chaleur.
Comme
des coups dans les yeux.
Ou comme
boire à la paille
le liquide gluant
et parfumé.

Et
le sable sur nous
sera comme les petites miettes du pain
sous la couverture.

Tu entends les ambulances ?
Et tu entends les mouches
qui lavent les morts ?


in La main de la main (pp27/28)  Laura Vazquez (Cheyne éditeur)

Ne pas jeter sur la voie publique



lundi 22 février 2016

tréfonds

A la nuit disparate
A l'errance subtile
Scélérates intimes
Lasses exquises
Ignorances encor
En ce décor tréfonds
Point d'aube petite
Savoir ainsi défiance
Prétérition(s)
Intense l'inconnu(e)
Errements nyctalopes
A l"aune irrésolue
Telle la vague
A cet insu
Irréfragable
Eros incohérence
Cantharide semonce
Ivresse infime...

dimanche 21 février 2016

Ce que je ne dis à personne



Dieu sait ce que j'aurais pu faire d'un peu de foutre
de ces gouttes jetées aux commissures
je ne voulais sans fin que ces quelques larmes
mais le temps est venu et m'a prise en défaut
et le sort a voulu que je courbe le dos.

Parfois, sucer m'étouffe. Et je songe
comment dire à ces queues qui tournoient
en moi. Il y a des choses que je fais Alors
je ne les dis à personne. Moi je le sais.
Il y a du foutre qui ronge mes nuits
Et le malheur est que j'en veux toujours plus
Alors c'est comme ça parfois j'étouffe
Regardez regardez-moi bien
Ma bouche ouvre et ferme et ne dit rien
Sucer seulement les autres
Sucer à voix haute et moi
Rien ne sort jamais je m'étonne
Je ne fais de mal à personne
Au lieu de quoi je dois avaler
De cette chose liquide qui vient en moi
Je sais bien qu'il faut le faire
Mais que voulez-vous que j'y fasse
Ma bouche s'ouvre et la gorge est serrée
Une queue palpite sur ma lèvre
Ô tout ce que je ne dis pas
Ce que je ne dis à personne
Le bonheur quand la queue cogne
Obstinément en moi
Le malheur c'est que j'aime ça
Oui donnez-moi donnez-moi vos tiges
Grosses ou molles tendues et vernies
Oui prenez-moi non prenez-moi
Parfois je me le dis parfois
Il vaut mieux sucer que se taire
Et puis je sens se dessécher
Ces queues en moi dans ma salive
C'est là leur bonheur pas le mien
Le bonheur qui nous est commun
Epouvantes des autres femmes
Et qui donc m'eut donné la verge
Etant donné ce que je suis
Pour peu que je la gobe
J'écrase les bourses et les hommes
Je sens comme je vous sens
Ma bouche en face des gens
Le foutre je le garde dans les dents
Ce liquide qui ne signifie rien
Ne me regardez pas dedans
Je suis sale cela vous suffit
Je veux bien dire que je suce beau
Même s'il coule sur mes joues
Croire en Dieu quand tombe le foutre
Est-ce la salope en moi qui mord
Le malheur sera de le savoir
Je ne suce et ne parle pas à la fois
Et de quoi cependant je parle
De lui. Comme toujours

Je n'ai pas de philosophie. J'ai un appareil photo.


Jean, 1948


Fay, 1958


Fay, smoking...



Walk with Soames, 1958

mercredi 17 février 2016

lundi 15 février 2016

Ma langue maternelle est le foutre.

© Gilles Berquet

 (...) Dans ma main gauche, une enflure. Et le foutre que je bois ne me nuit pas car j'ai la bouche simple et sincère, les yeux innocents.  Je m'exprime tantôt par des mots clairs, tantôt cachée derrière des mots obscurs. « Je ne parle pas contre toi seule. » Ce qui est mon histoire et ce qu'elle raconte essentiellement, il me faut l'écrire/le dire maintenant. Ce à quoi je dois tendre. j'ai de plus belles mains et de plus beaux bras. je me faufile aussi vite et adroitement que possible lorsque je suis empoignée par les jambes et précipitée sur le sol. Pas de cheminée, une porte devant, une autre derrière, une petite ouverture percée dans le mur - pour être aimable - on dira une fenêtre.  J'ai avec moi un cochon et quantité de volailles. C'est possible, dit le gardien, mais pas maintenant. Il est assis sur un tabouret. Il fait de nombreuses tentatives pour juter. J'accepte tout, c'est vrai. Je tombe en enfance. Je maudis ma malchance sans égard et à haute voix. Lui, se borne à grommeler entre les dents. J'ai des puces dans ma fourrure. A présent, je n'ai plus longtemps à vivre. Il crache dans mon oreille Tu es insatiable pour bien atteindre mon tympan. Il est pareil à moi, il est mort. (...)

extrait de Tendre à.  Marie-Laure Dagoit  (Derrière la Salle de Bains)

cette avalanche...

divague lasse mortel ennui limite blême encore soir inélégance alors nonsense n'existe ce regard qu'après les ombres reflet sombre l'amertume errance longue à l'exil solitude hier blonde indolence révérence ainsi létal accord après l'aube noyau de nuit irréfragable savoir encor palinodie sésame merdre à l'infini nul n'est tenu acerbe ainsi fluide l'aisance résistance vaine ou ailleurs hormone désordre la chair incertaine résonne hier à la nuit écorce exige déraison même obscur abandon après l'hiver morte saison instinctuelle néglige errances précipice puis l'amer ultime caresse alone sacrifice ou terre entière cette cavalcade intime et scélérate ne cesse point malgré les nuits et ses licences ou silences interdits voire après l'incertaine valence mélasse à l'errance fatale quelque seconde ou... cette avalanche...

samedi 13 février 2016

Un horizon...


errements amertume traces infini
ondes mensongères événement sylphide
ou crasse l'ignorance merdre
fine l'ordre maintenu encor
après les nuits perspectives tenses
météore hémisphère & zones d'ombre
voir égarement débauche convulsion
savoir abandon à l'instant sénescence
aride terre à l'ignorance cette raison
à la fin même style un horizon...
particule incertaine vibre à la coupole
pour un monde nos vies - parallèles...






Icon²



Bowie, par Nico...

Mortelle tentative d'être en vie...

  A aucun monde appartenir. A aucune aire se reposer. Aucun milieu qui ne soit désaxé, vicié déjà. Vomir. Juste. Incroyable mais lie. La perte ici, c'est ce que d'autres nomment la vie. Plus ils se perdent, plus ils y croient . Je rends. Tout va bien. Je ne pense pas. Les choses se résolvent d'elles-mêmes. Elles sont indépendantes de la volonté. Au même instant, une partie de la sphère n'est pas endormie. Touche-toi avant d'embrasser d'autres. Les tirs de la fête dans l'espace nuit. Chaleurs inutiles. cris d'été. Agitation datée. Magie programmée. Exutoire bien propre sur lui. Famille, bal des pompiers. Seule la rencontre du ciel et des enfants est le bouquet final. Comme si plonger aller m'anéantir. Comme si j'allais disparaître. J'ai trop à faire. Je ne sais plus quel lambeau prendre et j'aimerais fermer l'oeil, un peu, avant le jour. Pourtant la journée est infernale, inerte. Je rejoins la fausse commune. mortelle tentative d'être en vie. Le monde va à sa place, dans sa ronde. Aux chaises musicales, il est l'asseoir. Vieille. C'est un bel âge. C'est un bel âge pour partir. Déjà la Camarde est sur le pas.

extrait de Feux (pp.67/68) , La Part Commune, Julie Quéré




lundi 8 février 2016

Hélas

Erogènes errances passantes ignorances
Parallèle à la nuit turgescence immobile
Solitaire distincte flagrance météore
Inhérence finie atmosphère étrangère
Parmi les hémisphères inédite limite
Ignorance unième après l'élan hélas


Hungerr Dong

une curiosité, à découvrir sans attendre: 
certaine idée d'imprudence...

Mariën merdre


Lettre à Jeanne Graverol, 1954


Hands, 1980



La nuit étoilée, 1992


Une jolie trouée, 1974


La somnambule appliquée, 1984


Le miroir savant, 1980

samedi 6 février 2016

trace...

Finir nuit/Telle exode/Ailleurs photographie/Errance inonde/Savoir hier/Blessure merdre/Estafilade autrui/Connaître météore/Errance encor/Sombre un ciel/Upsilon prouesse/Voir avant-hier/Ta masse mon hémisphère/Mourir idiot est-ce libre/A la fin un exil/Ton erreur ma hantise/Cauchemar ornière/Fulgurance maraude/Errements inédits/Ailleurs ici dôme d'ombre/Voir au moins quelque seconde trace...

Derrière... the end.


Amical salut à M-L Dagoit
Demain sera la fin des éditions Derrière La Salle De Bains...
Retrouvez Marie-Laure ici ou 

lundi 1 février 2016

Une vie, la vie.

Toute une vie pour cette caresse, insigne et mensongère, d'or et de sang errance malgré l'être, son nom indistinct, telle éloge bagatelle, mémoires. Sans paupière point d'Histoire... Vue d'ailleurs, un marasme. Ironie celui qui parle. Danse même à l'origine, cet espace blême pythie jadis oracle roide sombre essence merdre parmi rien vagabonde attraction limite bien après les ondes cyclothymiques en apparence pâles. Systématique mordre la main de celui qui nourrit jusqu'au mauvais sang à l'horizon désastre. N'y voir goutte en cette brume, mensongère et insigne, après la vie même, limites...