... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

mercredi 30 mai 2012

l'expérience est un feu...

ré-inventer le monde
adjacent à cet ombre
incertaine
visage fragile flamme sempiternelle
l'expérience est un feu
la frayeur de  l'estompe
émane à peine réelle
en cette alternative subtile...


et même meurent les étoiles...




disorder




insight



wilderness



she's lost control


screamed out, kickin' on her side...

mardi 29 mai 2012

absence

seul en ce monde effacée l'esquisse blême
minuit mitoyen & ivre
cette électrode orpheline
n'est point leurre
mais vaine
ailleurs c'est un phonème
qui rougeoie
au contact du vide
l'étincelle irradie
en incandescence même... absence.


vendredi 25 mai 2012

équivoque...

quand l'outil caméra, instrument de jouissance de la pulsion scopique, devient arme du crime... cf: peeping tom/le voyeur (1960) réalisé par michael powell

mardi 22 mai 2012

capharnaüm...

dépossession, capharnaüm, intense orientation intime... au coeur... nos vies... fallacieuses. dire je est un événement.
ne jamais expliquer, au près incertaine errance...
soient deux,  peut-être.
à ce mystère rare, une ombre passagère...
sois l'autre, pour un instant même.
tandis qu'à l'écoute
se dissipent des traces
mirifiques en grappes...

jeudi 17 mai 2012

un caractère

effrayer les marchés reste la moindre des choses...

samedi 12 mai 2012

direct

T., terrorisme presque
strangulation canaille,
pourchasse face fraîche
hurler, dit-elle...
en revanche au long terme/plus grave est la peur
point de tragédie vécue
mais c'est pendant l'hiver
que nul ne brusque ainsi
quelqu'oeil gris ou gris clair
je te vois
par-delà pentagone, 
images inédites, irréelles...
& l'illusion fragile
incertaine
comme ces vies malaises
angoisse à l'abandon
l'équilibre est fragile
au milieu de ces crashes
insolents
et ultimes...

lundi 7 mai 2012

you cant you wont & you dont stop


ton moment ne vient pas

ne rien attendre étendre son insatisfaction factieuse ou presque aux yeux d'un monde borgne apprendre à courir pour rien au milieu des chiens et des larsens... ton moment ne vient pas.  qui l'ignore soudain parmi quelque amère souvenance. ce poison nos désespérances failles amères. stridences & microphones... convulsive érosion de traces en répliques incertaines... ces nuits... nos nuits...

dimanche 6 mai 2012

les imbéciles heureux qui sont nés quelque part, qu'il disait...

... et demain, l'internationale sera le genre humain...