... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

vendredi 19 octobre 2012

singulière


Je me hais je me charge je m’étends je m’encore je me vomis je m’aime presque je néons en la nuit mensongère j’attends rien hors l’endorphine je mélange je subtile je suis blême à nos zones futiles je me blesse avec élégance en circonstances point même morbides je fuis je merde loin d’ici peut-être je ronge un frein en sursis je m’aperçois livide suicide je creuse encor au fond même et même encor j’aveugle indépendance je suis seul en ce nid je déforme l’ennui et l’atmosphère pour le meilleur du pire insincère je corromps l’ombre et l’improbable semonce je pétrole et alors j’obsolescence même je me noie en cet espace bref je ne rien justifie je m’enfonce toujours bien après les nuits l’insolence en lente lave je sais je fuis je dis je jonche et je ruine alone cette essence je conçois ton répit (hier…)

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