... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

mardi 2 décembre 2014

Climax...

ne cesse de finir ce malgré le fracas arrêta pas même ces traces encore sommes indésirables après la main des algarades ça ne s'arrête pas ne cesse de finir ça ne s'arrête pas la main passe envers et contre soit tout passe encor ne cesse de finir même après l'hémisphère à rebours tel infâme soit encore parallèles nos ondes initiales ne cesse de finir encor ce fracas ne cesse de finir quand ça ne finit pas ne cesse de finir quand ça ne finit pas ne cesse encor hier et ça ne finit pas ne cesse encor hier et pour rien de finir pour rien de finir gran assault little blood  ne cesse de finir après l'étrange trace ne cesse de finir au-delà le fracas ça ne s'arrête pas à toute latitude ça ne s'arrête pas malgré ta certitude ça ne s'arrête pas ne cesse de finir halètement rien va ça ne s'arrête pas ne cesse de finir ça ne s'arrête pas même à quelque heure encor voir après l'errance au-delà cela ne finit pas ne cesse de cesser même ailleurs encor ces immanences lasses finir ou cesser après cet écran voire ne cesse de finir malgré cette ambiance ne cesse de finir & ne s'arrête pas incertaine atmosphère & nébuleux néant suivre même encor climax à l'infini inhérence encor climax... à l'ivresse climax... 

2 commentaires:

  1. Pour l’anecdote, la lecture de tes textes, je la fais en plusieurs temps. Une première lecture se fait dans ma tête, la seconde, à voix haute et les suivantes, j’alterne en fonction de l’envie ou du besoin.
    Le soir où j’ai lu celui-ci, je me suis demandée si tu l’avais écrit pendant que tu parlais. Le rythme s’y prête. Il y a un passage que je trouve plus musical que les autres, sans doute me parle-t-il plus, c’est celui-ci : « ne cesse de finir encor ce fracas ne cesse de finir quand ça ne finit pas »
    Le lendemain, j’ai passé la nuit avec Bashung.

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