... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

mercredi 30 octobre 2024

mardi 29 octobre 2024

De fuite, lignes

 Courbure du temps/Espace mensonger/Lumière amène/Dérive lasse/Langues distantes/Rayonnement fissile/Arden lointain/Ondes gravitationnelles & intimes/Silence infini/Oscillations crasses/Diffraction éphémère/Manière de plis/Incarnat cet éclat.

samedi 26 octobre 2024

S'accrocher à


 Pennequin, encore...

Dire encor

 Dire l'errance la défaite l'ignorance les barrières l'inconstance la misère le langage le corps misérable le vin mauvais l'événement le simulacre l'ennui l'insomnie le pataquès la violence feinte le champ des possibles la mélancolie l'aliénation la merdre le trouble la gravité le chancre l'inertie le silence la plaie la virulence l'obscurité le rythme la réplique l'infamie le geste l'exil l'étincelle la maladie la ritournelle l'orage confus l'avanie souveraine les détails insanes le montant convenu la fissure l'élégance l'équilibre l'agonie noN.

jeudi 24 octobre 2024

Douce

Elle veut tout et sans fin 
appuyée au chambranle du monde 
se tend encore à vouloir le son 

les chuchotis à l'oreille 
les larsens à la briser 
les langues qui se délient 

les doigts sur la bouche 
le nacre du chapelet 

Elle veut le secret 
la consolation

Patricia Ryckewaert, A la folie, p.35, Tarmac éditions  

mercredi 16 octobre 2024

samedi 12 octobre 2024

Revenir - un aphorisme

 De nulle part ou de loin, revenir...

jeudi 10 octobre 2024

Egale zéro.

 J'aime assez ce concept de néant, absence d'espace/temps bienvenue, un devenir rien à la bassesse de ce monde de merdre, une non-existence pas pire que son contraire, un abîme qui n'en est point, une définitive éclipse, une abstraction pas même, sans façon l'arrêt de tout et rien, somme de quantités nulles, une fin. 

mardi 8 octobre 2024

Rien après l'hier

  Tous tes os sont brisés par ton souffle, vertèbre après vertèbre, pas de relâche dans la course, tant que tu respires, plexus solaire rongé, pas de relâche dans la course contre, diffusant poumons, ça se propage jusqu'aux valves, ça change de place et se transforme, s'intensifie, le sang reflue dans le mauvais sens, tout est pourri, tu pourris de l'intérieur, des phrases te viennent plus clairement que jamais, l'alimentation d'un feu mourant, la sténose, c'est un cent mètres, un marathon, une lutte à poings nus, tu y perds du sang, tu y perds ta conscience, tu affrontes seul, tu n'as pas besoin de leur pitié, de leurs regards embués, de leur compréhension, de leur fausse compassion, de leurs sourires ennuyés, de faire tache dans le bonheur, leurs vies si bien faites, leur excellente santé, cirées comme un parquet, tu n'as pas besoin qu'on en rajoute, tu es plutôt en moins, tu te sens déjà de trop, et la coupe est déjà pleine, tu n'as pas besoin d'eux, de leur politesse, de leurs sourires attristés, de leurs bons conseils, de leurs remords, de leurs explications, de leur tristesse, de leur empathie, de leur chien, de leur chat.


Virginie Lalucq, Liste des pages, p.22, Presses du réel/Al dante

samedi 5 octobre 2024

Freak with it

 


Daydream Nation & How Sonic Youth Brought Noise Rock Overground


jeudi 3 octobre 2024

mercredi 2 octobre 2024

Monde - un aphorisme

 Ce n'est point ce monde qui est con, mais la connerie qui est ce monde même.