Alone...
mercredi 30 septembre 2020
mardi 29 septembre 2020
Poëticide
De mezcal je t'écris phonèmes instinctuels après le soir delirium inédit encor poëticide arachnéenne hallucinose en l'ombre vénielle rien l'imminence immersion en heures diverses courbes d'errance minimales parmi ces longueurs d'ondes & de ciel las en homicides catacombes une vie s'efface à l'encre indélébile, saturation de son à la pénombre, quelque seconde encor' de réminiscences en itérations... Je sais, ta nuit.
lundi 28 septembre 2020
n(nn ooooo
(p.15)
" courant, courant avec le fil d'Ariane roulé en boule dans la poche, l'attention limitée par l'effroi, rayonnant froid de la peur, des mondes, des mondes, rien que des mondes et (...)" (p.32)
samedi 26 septembre 2020
mercredi 23 septembre 2020
Désarroi
De toute évidence, cette possession par on ne sait quoi d'étranger est un excellent moyen de se libérer un peu de soi-même. Ce à quoi il faut travailler, ça n'est pas la maîtrise du langage, mais, dans une fréquentation passionnée, aux moyens de provoquer le désarroi du langage - si l'on se souvient que l'arroi désignait jadis l'arrangement, la disposition des choses, selon un ordre maîtrisé.
C'est ainsi l'ordre du discours que l'on tâche de défaire: les contrats, les lois, les sentences, la technique, réclament que le langage soit pourvu d'une camisole ou de tout autre système de contention, de sorte qu'il ne fasse en rien dévier de la chose à dire, de la chose dont il faut qu'on soit bien assuré, avant de signer, d'acheter, de jurer, de se soumettre. Provoquer le désarroi du langage, c'est à la fois renoncer à l'intention et se détourner de l'idée que l'écriture aurait essentiellement à voir avec l'expression de soi.
in Il faut un frère cruel au langage p.12, David Bosc, Héros-Limite
mardi 22 septembre 2020
Chanson d'automne, redux
dimanche 20 septembre 2020
La Commune, 1871, cet instant
samedi 19 septembre 2020
mercredi 16 septembre 2020
Querelle
Défilement d'errances nuit humains d'apparence nuit Lac & plage nuit Peur de mort encor Absinthe même encor Querelle Ma fin n'induira rien Mors ultima ratio Mensonges hépatiques culture ivresque nuit entre bruine et ecchymoses nuit Eclipses lentes malencontres lasses nuit Gliales limites merdre A l'écorce démence encor le temps implose le paysage lointain nuit Sabotages stigmates ès dispersions nuit Déchirement apogée lunaire nuit du sampling parmi les brèches merdre flux d'agonie en ces litanies Mors ultima ratio Fièvre limite par-delà rouge sang merdre Abîmes captives à l'atmosphère Rien
vendredi 11 septembre 2020
Météore
Météore parmi les aérolithes, silence d'ondes... Fissures inénarrables, ciel résistible. Fuir à la nuit, et quelque éclat de temps. L'élan s'incline à ce moment. Fin de partie après pénombre. Au loin plaine cette. Enivrement, des spasmes. A la seconde lasse, événement. Puis rien. Vivre par-delà ces traces...
mercredi 9 septembre 2020
Beckett burning alone
bouffe brûle fornique crève seul comme devant
les absents sont morts les présents puent
sors tes yeux détourne-les sur les roseaux
se taquinent-ils ou les aïs
pas la peine il y a le vent
et l'état de veille
in Poëmes , suivi de Mirlitonnades, p.13, éditions de Minuit
Photographe inconnu
samedi 5 septembre 2020
Bal(l)ade de Douglas James w/Agnès
Agnès Varda & Jim Morrison sur le tournage de Peau d'âne de Jacques Demy (1970)
Photographe inconnu ...
Elle: " Je ne veux pas montrer, mais donner l'envie de voir."
Lui: " L'oeil est une bouche avide/qui se nourrit du monde."
Elle: "Si on ouvrait les gens, on trouverait des paysages. Moi, si on m'ouvrait, on trouverait des plages."
Lui: " L'auto-interview est l'essence de la créativité. Se poser des questions et essayer d'y répondre. L'écrivain ne fait que répondre à des questions qui n'ont pas été posées."