n'aime rien que l'amer
sa géographie frêle
te guette.
n'attends pas l'horizon
sa cavalcade vaine
te guigne.
n'imagine rien tant
que l'ennui profond qui
te forge.
n'éteins pas ces lumières
leur souffle saturnien
t'aiguille.
n'omets point la raison
son attrait souterrain
te gorge.
sois le néant, camarade
oublie pour mieux te souvenir,
et malgré ce chaos
inébranlable
vocifère.
lundi 31 décembre 2012
samedi 29 décembre 2012
coquelicot
tout rater n'est point encore assez. il s'agit de disparaître, à la manière de cet ultime atome, dans cent milliards d'années.
un délitement façonné par une absconse usure.
Maîtresse je coule !
ainsi
jusqu'à ce renoncement difficile
et là, hier enfin
la suture: éphémère lien.
après quelque élan incertain
ébranle
nos incertitudes...
un délitement façonné par une absconse usure.
Maîtresse je coule !
ainsi
jusqu'à ce renoncement difficile
et là, hier enfin
la suture: éphémère lien.
après quelque élan incertain
ébranle
nos incertitudes...
samedi 22 décembre 2012
insomnie l'errance...
ta plume en mon fiel intime latence écrasée par son insignifiance impulsion souveraine et astringente nue tu reviendras ma jeunesse lointaine soit l'ombre en moi vertigineuse longue la gorge serrée errance absence une cloche plane plane avec ce flacon le paysage se déploie inélégant tant de volontés dans l'amère intensité par delà l'ultra-violet ou l'infra-rouge geste insane à l'air las la mort parmi nous une mascarade fleur noeud de ruban de peau humaine ici on s'égare à peine exténuée cette jeunesse à l'avancée incertaine hier ailleurs quand bien même jardins de femmes aux jolies omoplates/langueur de nénuphar captive la raison versatile vagues appels parages lisses longue estafilade poitrine tendue de pardons combien faut-il un temps lourd ?
rien à attendre
effaré je monte enfin
je n'apprécie rien à sa juste valeur
la valeur juste est un leurre
encore plus haut le branle-bas
encore plus haut le branle-bas
un leurre, donc
j'aime à m'égarer, pour de faux
effaré je monte en vain
voire
l'effarement est cette balafrée façade
j'aime assez
et puis rien
un leurre, donc
et je fais de mon pire
avec cet enthousiasme, adolescent
ironique peut-être
dévoile hier encore
paradoxes
ici féroce
ce désir d'ombre
je n'apprécie rien à sa juste valeur
la valeur juste est un leurre
encore plus haut le branle-bas
encore plus haut le branle-bas
un leurre, donc
j'aime à m'égarer, pour de faux
effaré je monte en vain
voire
l'effarement est cette balafrée façade
j'aime assez
et puis rien
un leurre, donc
et je fais de mon pire
avec cet enthousiasme, adolescent
ironique peut-être
dévoile hier encore
paradoxes
ici féroce
ce désir d'ombre
mardi 18 décembre 2012
vendredi 14 décembre 2012
jeudi 13 décembre 2012
est rien
Je
sais pas sais plus bien lamento mon
cul ignorance crasse hier encore est rien et demain pas plus même ces voix étrangères convulsions la menace d'abord je te vois une errance incertaine hier encore est rien. Rien. N'existe... Rien n'existe... ou bien... Ta gueule ici ou ailleurs, peut-être... un peu d'air connasse... "je serai ton batteur, tu n'auras plus besoin de chercher un musicien, il sera en toi, te chantera la mélopée..." Hier encore est rien... La vie est un écart. Un écart de conduite. et tout ignorer est une salve lasse... hier encore quelque trace: peut-être suspecte indolore. S'emmerder à être... encore ici, même... quelque extrême seconde...
samedi 8 décembre 2012
désordre(s)
soleil fantôme / ombre sale / véhémence / effluves clandestines / barricades / mies... / tous les jours le temps s'étire / "hurlant d'ondulation" il secousse, sismique... / c'est mieux que rien / désordre / désordres / vivre fatigue même en la pénombre / hier demain / carbone/silicone / esclandres... / perspectives de brouillard / tâche longue et obstinée / tachycardie désastre...
lundi 3 décembre 2012
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