"Est-ce nous qui dansons, ou la terre qui tremble ?"
Nougaro, 1968
Adoncques, la berlue, l'ignorance, la fragrance, la fin de tout et du reste, l'ailleurs encor', jusque là quand bien même, la nuit, l'évanescence, secondes vagabondes, heures sempiternelles, espace harmonie, après d'obscurités menace fissile, à l'attente solide, être enfin là, l'année dernière, entre amertume & abîme, par-delà toute errance ou volte-face... Susciter la transe, estimer l'ennui. Menace pour menace, entrevoir infra...
Le destin n'est pas notre destin , comment dissocier nous de notre destin comme si nous étions spectateurs étrangers au déroulement d'une somme dont nous serions aussi l'objet-sujet.
Nous n'avons pas de destin.
Nous sommes un destin.
Ce destin que nous sommes est baroque.
Comment le tirer:
Voir un destin: selon quels découpages ?
Le destin d'un homme: nous ne saurons jamais ce que de son destin passé il a gardé afin de vivre le destin qu'il vit selon sa mémoire, ses sentiments, son émotion, sa personnalité.
Ce qui se passe: à quels carrefours de flux visibles se trouve-t-il ?
Extrait de Le Baroque (cahier), Al Dante, p.99, Christophe Tarkos
Boston Bastad, Boston Bastad, Boston Bastad, c'était Boston Bastad, baston bon stade, c'était Boston Bastad, Boston Bastad, Boston Bastad, Boston Bastad, bastons bons stades, Boston Bastad, Boston Bastad, Boston Bastad, Boston Bastad; (R.G.) basta...
Je sais plus qui sait. J'entends plus l'errement, ni la guitare... Je pisse encore. Je m'abstiens en pénombre. Je suçote des cailloux sur le chemin. Je n'attends rien, n'arrive pas. Chemins de croix, nuits fugaces, je me souviens calvaires. J'y suis ni reste. Comprends rien j'atteste. Compte-gouttes j'oscille. A l'infini j'arrête là.
Explore d'errances limites... Qu'est-ce donc que l'ultime frontière ? Ta peau, les confins de l'univers réel, tes pensées vagabondes, ou ce champ magnétique ? Sais-tu l'ignorance, & oublies-tu l'essence des espaces, infinis. Tout est là malgré la nuit qui n'existe pas. Ne cesse de cesser encor avec lenteur à la ligne dernière.
Elle est assise sur une chaise dure. Autrefois, elle s'arrachait les cheveux. Là, elle ne fait rien.
L'horloge sonne. Dans le noir, une petite cousine somnambule descend l'escalier.
La concierge pousse un cri. Au matin, elle ne se rappelle de rien.
Elle déchire des photos. Ses jambes se dérobent, elle ne peut plus marcher.
C'est de la prose diluée dans un verre à pied. Une histoire vraie. Un sourire de Joconde.
L'escalier ne grincera plus. Il faudra lui dire.
Exercices d'incendie, p.40, Sandra Moussempès, Fourbis
Rien vient même. Musique anachorète. Recherche errements. Conversion indiffère. Syndrome inadvertance. Confusion ignorance limite quelle à cet horizon infidèle. Abstraction délicate en cet univers fluide. Is sex, I dreamed I dream. Savoir la nuit, et ses rêves furieux. Encor quelque effort pour n'être rien. Continuer d'arrêter malgré. Détail une importance. Traverse le temps et l'espace inégal. Eclat bel d'élégance. Et parmi les hantises, un silence...
Je n'ai rien vu que la nuit souveraine pas même état de chute échéance lumière digne hémisphère scalaires scansions fantôme fièvre reste restrictions petit chose à l'infini résonne lourdes lentes émissions de photons réception dérisoire pour un instant d'oubli.
Attendre classes lutte comprendre papyrus ensuite nonchalance brute échéance lente parmi élans entendre incertitudes ignorer évidences continuer hier embrasser lendemain malgré l'incohérence intestines en finir mordre au travers distance cyprine monde édifier découverte branle encore soupçon quelque feindre.