dimanche 27 décembre 2009
samedi 26 décembre 2009
les traces
inscrites comme au scalpel sur l'ultime frontière les ombres égarées de nos nues déshérences s'agitent abandonnées en des nuits d'encre noire à l'élixir vicié à l'agonie sereine en des brumes trouées par l'ardente espérance...
existentielles questions...
au hasard...
# pourquoi le monde visible l'est-il si peu ?
# la médiocrité de notre univers ne dépendrait-elle pas de la pauvreté de notre énonciation ?
# le fleuve pactole charrie-t-il des sables aurifères ?
# parousie, la monnaie ?
# où sont donc les preuves vivantes de nos inexistences ?
# combien de doigts ?
# qui a bu boira, mais qui a bubu boirie ? (son violon magique!? )
# la théorie transforme-t-elle toujours la réalité qu'elle décrit ?
# la cendre est-elle la maladie du cigare ?
# pourquoi rien plutôt que ça ?
# que sera notre vie quand... ?
# si mômo le art-tôt (ou tard) lit l'isidore isou, qui déclarera allez zou ! ?
# la Terre ne serait-elle pas l'enfer d'une autre planète ?
# s'asseoir à une table pleine de couteaux et de fourchettes, est-ce toujours finir par trouver quelque chose à découper ?
# doit-on vraiment s'arracher la peau pour admirer ses fibres ?
# qu'y a-t-il dans le vide qui nous fasse peur ?
# qu'ai-je donc fait de mon foutu martini ?
# être le moteur de sa propre histoire, est-ce donc effrayant ?
# si la vie est l'éclair, qu'est-ce que le grondement ?
# toute phrase ayant un commencement ne devrait-elle pas toujours débuter du plus loin que son exorde ?
ad libitum...
samedi 19 décembre 2009
samedi 12 décembre 2009
la philosophie d'avant midi.
" ouais, marchais, mieux qu'en 68 (le voyageur) " richard pinhas : music, friedrich nietzsche : lyrics, gilles deleuze : voices, difficiles mais belles...
concaténation(s)
courbes, invocations, longanimité, tangence...
mental espace & corps ouvert...
stupre selle tense...
on n'en peut plus d'être ce que l'on fut, d'attendre l'hypothétique exode, de balancer encor à la corde tendue, d'absoudre en vain la déhiscence même.
larsen à l'homélie...
engeance exquise en la pénombre...
défiance incertaine & licence soudaine...
on n'en peut plus de guetter l'ennui, d'aspirer à la convulsion, de confondre le spasme, et de frémir encor à l'ombre vacillante de l'incurie fatale.
à la fin de la ville,
c'est encore une ville...
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