... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

lundi 27 février 2017

Rosebud

Entre ballades à la Goldin, à la découverte de ses ami(e)s amant(e)s, l'héroïne en moins, la douceur incertaine en plus, et introspection(s) à la Woodman - qui aurait préféré l'Eros au Thanatos, l'oeuvre de Romy est admirable, intense, singulière, et vivante, absolument vivante...Par-delà clownerie érotique et audace errance, son oeil aspire, en ivresse latente... Des deux côtés de l'objectif, son regard est le même, enivrant... Est cela sa force, regard innocence réinventé par delà règles sociales: Romy est une sorcière, au sens premier du terme... Sa liberté nous est précieuse... Et son errement, unique.


dimanche 26 février 2017

Que sera votre vie merdre ?


Kat Onoma, encor...

Flous, textes

Pour avoir une idée de ce que sont les textes flous, il ne convient pas de se représenter une photo de ces textes sur sur lesquels on aurait mal fait la mise au point et qui serait une photo floue. Car, pour tout dire, je ne crois pas qu'une telle photo soit possible, pas plus que le phénomène photographiable. Une photo ça fige, ça fixe, par définition ça empêche tout défilement. Or c'est précisément là, pendant qu'on les lit et qu'ils défilent devant vos yeux, que les textes flous le deviennent. On peut même craindre qu'une fois photographiés, ils ne redeviennent nets et qu'il faille à nouveau les relire photographiés pour que le phénomène se reproduise, et ainsi de suite... En réalité, flous ils ne le sont jamais en soi sans lecteur. Cesse-t-on par exemple de les lire pour seulement les regarder, ou pour en compter les mots, que le phénomène s'arrête, et dans ce cas-là on ne sait plus du tout de quoi ils parlent. Ce n'est pas qu'écrits trop petit ou à une trop grande distance de vos yeux, vôtre vue s'abîme dans leurs contours, ni qu'une buée optique les enveloppe soudain qui en nimbe le tracé, ni encore que votre regard les traverse machinalement dans un moment de distraction, ayant réglé son plan focal en deçà ou au-delà de la page. Non, pas du tout. Flous, ils le deviennent d'eux-mêmes, par eux-mêmes et sans explication. Et si, avant qu'ils ne se volatilisent dans le fond grisé de la page, réduits à l'état de fumée graphique, on parvient à les déchiffrer jusqu'au bout, ce qui semble quasi-impossible étant donné que plus on accélère la vitesse de la lecture, plus ils perdent en netteté, et que plus on la ralentit, moins on a de chance d'aller jusqu'au bout (on imagine une lecture à vitesse variable qui permettrait quand même d'en suivre le sens d'ensemble), on a la nette impression qu'ils n'ont parlé de rien.


extrait de Promenade aux phrases (when Mainardi meets Woolf) in Rose activité mortelle (Flammarion, p.110)  Cécile Mainardi

Julia Gorton, N&B, No Wave, w/ love...

Anya

David Byrne, at CBGB's kitchen

Debbie w/ Iggy

Self portrait, 1978

Tom Verlaine, at CBGB's

Lydia Lunch

Quelques clichés signés Julia Gorton  photographe émérite de la scène post-punk new-yorkaise, no wave...

samedi 25 février 2017

Rock, merdre...

Le rock est merdre, jouvenceaux
Ses cendres roides clandestines
Prélude à la nuit Sentimentale Sordide
Se perdent en interstices
Invisibles & humains
Encor quelque instant
Et cette théorie des cordes
Vibrionnantes ultimes
Se passera de médiator
Comme elle s'errance après les soirs
Ou s'égare à la nuit, illusoire
A la fin de l'envoi, blessure(s)
Et en ces stances lasses, intimes
Quelque trace de lutte, limite...








mercredi 22 février 2017

Ton nom

Errance éros anus scansion à cet hémisphère méprise atmosphère iléus insolence et ce calvaire à l'os parmi l'ombre (re)trace ignorance menace même savoir ton horizon et tes glaires amènes une aspiration à la nuit illusoire ici encor ici ailleurs énergumène dérive pour dérive une aberration cette caresse en ce frisson je sais ton nom.

samedi 18 février 2017

Une distance...

Une distance, après le cri, cette alternance, fictive... Glissement progressif de désir, hier encor'.  Découpe intime coutelas... Incertaine mouvance même... Telle errance fissile. Après le sens écart, maintien factice,
à l'induration  élégance, dissoudre regard tel un égarement... Remous à la nuit obsédante pas elle même si, merdre...

Notes (prise de)

Interaction sociale: 1/20
Poësie: 6/20
Procrastination: 17/20
Mauvais vin blanc: 22/20

dimanche 12 février 2017

Virage

Flasque
Un élément
Virage
souvenir
une aliénation
A la nuit
mirage
Intense
Savoir
Une intention
Ailleurs
Sens indélébile
Ignore
essence
Merdre
avalanche
non
Système erreur
Parmi l'an
Même ban...


jeudi 9 février 2017

Romy





Romy au hasard, sublime...

Distance

Seule
Ignorance pâle
Seule
Métastase hâtive
Seule
Un soir après le soir

Vagabondages rues
Nuits
Menaces de mort
Nuits
Hypothétique nord
Nuits

Errance
Longitudinale
Errance
D'écueil en alarme
Errance
Musardise lasse

Obscures scories
Caresses
Et tant métonymie
Caresses
L'ombre pour une éclipse
Caresses













dimanche 5 février 2017

Latitude(s)

Farouches interstices chair ancienne brûlure limite même la chasse instituée dérive instance mort voir est être vivre ivre encor demi-rêve cathartique pour ici et pour rien quelque seconde latitude estime latitude encor savoir l'écoute inélégante ou ailleurs, fragiles errements éprouver limite cette après le silence érudition encor avant toute extinction résonne nombre d'or ou d'incidence artificielle constitution d'errances naturelles à plus forte scansion latitude errance latitude après l'ombre chaotiques décombres enchère instinctuelle.

samedi 4 février 2017