... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

samedi 29 mars 2014

certes.

être ailleurs est ici, même... après l'esquive et le sang. savent... l'élan. vertiges... autrement à la nuit ces dérives. n'attends rien. la lassitude comme semonce. après. eux. comparse quel est ton nom ? il s'agit d'arrêter de penser pour une seconde encore... rien va. même cette harmonie mensongère. merdre. l'errance après la chute. un vertige incertain. encore quelque instant blême malgré la veille... je te vois , par-delà l'invective... ailleurs ou ainsi, et puis l'errance lasse... ressentir encor l'imminence d'une menace après les nuits... certes.

des choses en tête



                                                                             parfois c'est peut-être justifié mais pas pour un livre comme silence          silence me semble-t-il devrait être classé dans la section poésie de la bibliothèque mais ce n'est jamais le cas          il aurait pu tout aussi bien atterrir dans la section philosophique  mais ce n'est pas le cas non plus          il finit à coup sûr dans la section musique          et mes livres          quand je me mets à les chercher
                                                                              ce qui ne m'arrive pas souvent          mais de temps à autre quand même parce qu'il y a un fond de perversité en moi          je vais voir s'ils sont rangés dans la section critique littéraire          ils n'y sont pas          ils ne sont pas au rayon prose         ils ne sont pas dans la section fiction          ils pourraient pourtant l'être          car mes histoires ne sont pas toujours vraies          ou pas complètement vraies          je ne peux garantir cela          ou tout du moins elles ne reposent pas toujours sur des faits
                         et je cherche mes livres et je ne sais pas très bien où ils devraient se trouver de toute façon          parce qu'il n'y a pas de place pour la parole dans une bibliothèque          d'ailleurs j'ai un problème avec les éditeurs qui me publient          j'ai tenté de convaincre new directions qu'il ne fallait pas qu'ils me mettent dans leur collection de poésie          je n'ai jamais pu les convaincre
                          alors j'ai essayé de les convaincre de me mettre aussi avec leurs prosateurs          et ils ne voyaient pas pourquoi donc ils m'ont systématiquement mis avec tous les poètes          dont la plupart sont mes amis          mais du coup les gens achètent mon livre croyant y trouver des strophes et des vers et ils ne trouvent rien de tout ça          et parce qu'ils n'y ont pas trouvé de vers ils croient ne pas y avoir trouvé de poésie          ce qui n'est pas tellement un problème pour moi          mais en est un pour l'éditeur s'il commence à avoir des retours à cause de ça
                                                                     quelqu'un va dire "ceci n'est pas de la poésie remboursez-moi"          cela ne se passe pas comme ça d'habitude          l'acquéreur du livre souffre en général quelques temps puis décide de vendre la cause de sa souffrance à une librairie d'occasion avec peut-être quelques commentaires désagréables griffonnés dans les marges          mais ce n'est pas grave          cela permet à mon livre d'avoir une carrière plus longue et animée
                          mais si je reviens à cette idée d'arriver quelque part avec des choses en tête          une des choses que j'ai souvent en tête est la question du commencement          mais c'est un peu bizarre de poser la question du commencement au commencement d'une performance          c'est une chose qu'il faut aborder plus tard          si vous débutez par la question du commencement vous allez dire par où je commence


 ce qu'être d'avant-garde  veut dire, David Antin , pp.161/163, Les presses du réel, traduit de l'américain par Vincent Broqua, Olivier Brossard et Abigail Lang

vendredi 28 mars 2014

hip kit

ici:

ou là:

vagabondages &...

à peine limite... liaison vénale et satellite...  à joindre l'univers par-delà quelque route à péage... l'électronique scansion  pour un temps sempiternel... inhérente frontière. nos molécules lasses pour un temps éphémère, criblent en cet instant des stigmates insolents: à l'ailleurs ils dérivent... vagabondages & pluies acides... pour quelque seconde encor, vivre, par-delà cet espace élastique... si je le crains, qui l'érige ? ta façon n'est pas la mienne, ta façon n'est pas la mienne, ni cette errance blême après les vertiges... même de loin, je vois ton ombre... elle s'inscrit en une latence ivre. et puis, rien n'existe, que cet élan fini, à travers l'ambre sombre. son écho est tragique...

it sucks !


une maladie...


 Imaginez ma déception lorsque l'homme en blanc s'est retranché derrière un terme de météorologie ! J'en ai conçu tant de dépit que j'ai d'abord cru à un malentendu. Je l'ai fait répéter et, à sa mine embarrassée, j'ai compris. J'avais contracté une maladie honteuse. Si honteuse que cet homme délicat avait eu recours à une métaphore à seule fin de ne pas heurter ma sensibilité. Comment n'y avais-je pas pensé ! J'étais touchée. Confiante aussi. N'était-ce pas un signe d'intelligence de la part de cet homme de science que de se mettre à la portée d'une simple lettrée ? Je crois même avoir eu la naïveté de m'extasier: Quelle manière poétique de décrire une maladie qui l'est si peu ! J'étais en de bonnes mains: j'avais affaire à un humaniste ! un artiste de la psyché ! un poète du mal-être ! J'ai vite déchanté.
 Aujourd'hui je peux affirmer qu'aucun homme en blanc n'a jamais eu d'intention littéraire à mon égard. Si certains ont eu recours à une fugure de style c'est de manière tout à fait involontaire. Ils n'avaient pas d'autres mots à leur disposition. D'où l'étrange confusion régnant au sujet de la maladie en question. Comment parler en toute objectivité d'une chose dépourvue de nom ? Le fait même de ne pas lui en avoir donné est la preuve d'un désintérêt. Comme si le corps médical, ayant oublier de baptiser un enfant et se rendant compte de son erreur, lui avait donné le nom de sa soeur. Difficile ensuite de savoir de quoi on parle. Ce qui explique sans doute que personne ne le sache. Si quelqu'un le savait voilà bien longtemps que cette maladie porterait un nom. Un vrai. Avec chiffres à l'appui. Nombre de cas répertoriés. Evolution dans la durée. Bref, un nom permettant de se situer. De fourbir ses armes pour livrer bataille.. Tandis que là. Pas de nom: pas d'ennemi. La bataille est sournoise. Touché coulé dès la première attaque.

La Petite Folie , Alexandra Lemasson , Léo Scheer, pp. 153/155

mercredi 26 mars 2014

mardi 25 mars 2014

Conclusion provisire...

 Le pouvoir centralisé qui tente de se mettre en place au niveau mondial ne possède aucune légitimité démocratique. L'Union européenne en est l'illustration la plus frappante. Un despotisme éclairé, authentiquement soucieux des intérêts du peuple, serait à la limite tolérable, mais nous en sommes déjà fort loin. En l'occurence, le risque d'extinction que ce Nouvel Ordre mondial fait peser, non seulement sur l'humanité, mais encore sur toute forme d'intelligence, est le plus grave que l'Histoire ait jamais connu. De fait, son projet est bel et bien d'achever l'Histoire. Car ce n'est pas tel ou tel groupe humain que le mondialisme cherche à exterminer, mais l'espèce dans son entièreté, et encore au-delà, la simple capacité à l'articulation intelligible d'un discours signifiant. Face à cette violence inouïe, la résistance doit s'organiser. Cependant, si l'on veut qu'elle soit constructive et ne stagne pas dans des émeutes incohérentes et acéphales ou du terrorisme stérile, cette résistance doit impérativement être organisée, planifiée, calculée, stratégique, dans l'optique d'une prise de pouvoir institutionnelle, essentiellement par l'infiltration lente des structures du pouvoir. La contestation reste inoffensive aussi longtemps qu'elle reste visible, hors système ou dans la rue. Il faut lui substituer une subversion invisible, située au coeur du système et inscrite dans le long terme. L'insurrection qui vient doit être conçue, réfléchie, méthodique et rationnelle. La propédeutique à tout renversement du pouvoir illégitime a donc besoin d'une organisation de type militaire, et pas seulement militante, nourrie d'une reflexion tactique et stratégique approfondie, elle-même appuyée sur une éducation à la culture du renseignement, espionnage et contre-espionnage, ainsi que sur un profilage et une mise en fiche systématiques de ceux qui nous profilent et nous mettent en fiches. Connaître son ennemi, lui appliquer ce qu'il nous applique, rétablir l'égalité du couple "voir et être vu", en bref, pirater les pirates pour répondre à la question que posait Juvénal: "Qui gardera les gardiens ?"

in Gouverner par le Chaos, pp 88/89, anonyme(s), Max Milo éditions


samedi 22 mars 2014

de l'affront

Après la scène
Le décor est le même
Extime
Toujours la merde comme une envie
Délétère
Ailleurs y être
pour personne...
La nuit
Sans le souffle
Incertain
L'errement 
se cogne, de loin en loin,
Aux origines intestines
De l'affront.
A l'épaule fantôme
un soin crépusculaire
Innocent 
L'abandon
Pour au moins ces secondes
De dos
On l'imagine encore...


vendredi 21 mars 2014

zéro...

l'errance gracieuse cosmique souveraine plastique élégance plastique après quelque alliance suicide ailleurs un nouveau-né... questions de cicatrices, de dissections en traces, quel air libre... légale attention après atome ivre. misère du cosmos, licence(s) après missive(s). intranquille. entre nous qui existe, au pire... ta connerie n'est pas la mienne ta connerie n'est pas la mienne... lucide, limpide... on t'emmerde, encor & encor... zéro... dans la machine la main, dans la machine, isolée, érotique... dérailler immobile ou même ailleurs... à l'infini, rien. ou quelque fantôme interdit... la pénombre virgule, du sable à l'errement, focale... à nos lèvres cruelles, ou nos fissures vives. rien va c'est ainsi... hier merdre...

mercredi 19 mars 2014

je nage...

la tranquille évidence...


Millet, par Henric


  Lorsque vous doublez à moto un très gros véhicule et pour peu qu'il y ait du vent, survient l'instant précis où l'air s'empare de vous. Cet instant se situe alors que vous avez remonté jusqu'à la tête du camion, juste avant que vous ne recommenciez à vous rabattre. Un appel d'air se produit et votre torse subit un double mouvement de torsion. Une épaule est projetée en avant, l'autre en arrière, et le mouvement s'inverse tout aussi brusquement. Vous êtes un voile qui claque au vent. Quelques secondes auparavant, vous fendiez l'espace qui s'ouvrait devant vous. Tout à coup, cet espace se rabat et vous secoue, vous moleste. J'aime cette sensation et je sais l'identifier en d'autres circonstances bien différentes: se sentir au coeur d'un espace qui s'ouvre et se referme, s'étend et se rétracte. Et de même qu'un élastique qu'on étire puis qu'on lâche par inadvertance revient cingler la main qui le tient, de même est-on dans cet espace, par brèves séquences, alternativement un sujet qui saisit ce qui l'environne (ne serait-ce que du regard) et un objet saisi. Ainsi, et de façon inattendue, dans un sex-shop. Cela me plaisait d'y accompagner Eric. Tandis qu'il entretenait le vendeur de ses demandes toujours extrêmement précises parce qu'il se tenait au courant des dernières parutions, surtout dans le domaine des vidéo-cassettes, j'allais et venais dans le magasin. La première image venue, quelle qu'elle soit (une fille écartant de ses doigts manucurés sa vulve cramoisie, la tête légèrement relevée vue en perspective, le regard flottant au-dessus du corps avec la même expression que celle d'un malade qui cherche ses pieds au bout d'une civière; une autre assise sur les talons dans la pose traditionnelle de la pin-up et soutenant de ses paumes ouvertes le fardeau de nichons plus gros que que sa tête; le jeune homme en costume trois pièces qui empoigne sa bite en direction d'une femme d'âge mûr accroupie au bord de son bureau [elle est avocate ou chef d'entreprise]; et même des body-builders destinés à la clientèle homosexuelle, sanglés dans des cache-sexe qui paraissent proportionnellement minuscules), n'importe quelle image, graphique, photographique, cinématographique, réaliste ou caricaturale (un mannequin posant dans les pages de caleçons d'un catalogue de vente par correspondance; une éjaculation en grosses gouttes débordant dans les marges d'une bande dessinée), toute image, dis-je, fait que je ressens dès le premier coup d'oeil l'énervement caractéristique au fond de l'entrecuisse. Je feuilletais les revues à disposition, retournais, circonspecte, celles sous cellophane. N'est-il pas formidable qu'on puisse s'exciter librement, au vu et au su de tous les autres clients qui font de même, chacun se comportant néanmoins comme s'il furetait dans les tourniquets d'une Maison de la presse ? N'y a-t-il pas lieu d'admirer l'apparent détachement avec lequel on considère là des photographies ou des objets qui, chez soi, font perdre contenance. Je jouais à me transplanter dans un monde mythique où tous les magasins offraient le même genre de marchandises, parmi d'autres, et où, mine de rien, on se laissant gagner par une chaude sensation, absorbé dans la contemplation d'organes dont la quadrichromie restituait parfaitement l'humidité et qu'on exposait ensuite, sans vergogne, à la vue des voisins de compartiment. "Excusez-moi, puis-je vous emprunter votre journal , - Je vous en prie." Etc. La tranquille évidence qui règne dans un sex-shop s'étendait à la vie sociale dans son ensemble.




extrait de La Vie Sexuelle de Catherine M., Catherine Millet, pp 143/145, Points/Seuil

mardi 18 mars 2014

transmission...

Touching from a distance...

samedi 15 mars 2014

après la nuit...

le goût du sang... une ode métallique... occire... par delà cette ligne, invisible. danse la mort en ces instants critiques, loin d'ici... je te vois tu infimes. une addiction lasse & lente... tête baissée l'errance plus douce. électriques scansions, ailleurs rien n'existe... avoir des balles à perdre. ces fumerolles étincelles subites. ta morsure, de sombres traces en figures détruites, cingle après la nuit... merdre... intolérance salvatrice, voire... rouge sera le temps, après les funérailles... une plaie béante, une marge piètre, un baiser houleux en ces mornes plaines.

samedi 8 mars 2014

nocturne...

l'errance est hémisphère tendance passagère infini doute... embrasser la terre pour rien. quelque seconde certes... l'élan, l'histoire, et cet infini mensonger, ailleurs distance éphémère rien va... je te connais encor trajet, un écart, une différence, certes... je te vois je m'oublie peut-être... ton vertige est un cap. tes frasques des péninsules... mes cauchemars t'étreignent, pour le pire du pire... encore là quelque instant immédiat nocturne...

vendredi 7 mars 2014

Hélas...

Autrui ta fin
La pénombre
Intestine
Errance
Par-delà
Ces ruines
Incertaines
Rien
Ici même
Rien
N'existe hier
Que ton nom
Irréductible
Hélas...

la vérité nue...


small naked portrait, 1973-1974

jeudi 6 mars 2014

62 & 1

après avoir découvert  les révélations de solange je me suis laissé emporter...

1-mienne, cette devise: "être un mauvais soi-même, plutôt qu'un bon un autre"
2- le sommeil a toujours été un problème, par chez moi.
3- jadis, quand le vent soufflait fort en pleine tempête, je faillis devenir fou (c'était avant la mithridatisation)
4- mon paternel, comme tout bon cordonnier mal chaussé, était un médecin qui trépassa d'un cancer généralisé à 32 ans...
5- Aguirre la colère de dieu est le métrage que j'ai le plus visionné  (cent fois peut-être)
6- j'ai déjà eu plusieurs fractures: nez, index droit, mâchoire, talon,et même ce petit orteil...
7- une fois, enfant, je devais être la vedette, à la kermesse de l'école. mais 2 heures avant le spectacle, m'étant éclaté la lèvre supérieure en déconnant, j'ai failli dire "non".
8- j'ai déjà testé le Mercalm, ce LSD du pauvre...
9- quel que soit le lieu, il y a toujours un connard pour m'emmerder.
10- je suis de gôche: le mot déception n'a donc pour moi aucun secret
11- j'ai déjà enfoncé ma langue dans l'anus d'une dénommée Josyane.
12- j'aurai 40 ans cet été, et je n'y crois point...
13- j'aime à faire perdurer l'apéritif jusqu'au bout de la nuit.
14- j'ai eu droit à 3 pneumothorax spontanés en un an à peine (1999/2000)
15- ma soeur est avocate
16- l'ivresse, mesquine et joyeuse, est une douce compagne
17- je souhaiterais qu'une maison m'édite, et pourtant, aucun courrier je n'expédie.
18- je me suis déjà retrouvé en bien des coinstots bizarres
19- je ne joue d'aucun instrument de musique
20- Heart & Soul est mon coffret favori.
21- par une nuit étrange, j'ai erré ivre en la forêt des landes de gascogne.
22- enfant, je me réveillais 5 à 6 fois par nuit.
23- j'aime l'alcool comme d'autres le chocolat.
24- je me hais parfois
25- je n'ai jamais rencontré Mathieu Amalric, ni Denis Lavant
26- je suis un salaud: j'aime le canard, et je le mange
27- je ne me soucie point de ma retraite
28- parfois, j'imite Artaud - même en public, ce qui peut poser problème...
29- je préfère l'Armagnac au Cognac, même si le Cognac rules, souvent...
30- mon paternel -bis- naquit le 11 août 1949 à 17H30, et votre serviteur, le 11 août 1974 à la même heure...
31- je souffre de troubles psychiatriques, comme tout le monde
32- je sais que la raison toujours résistera au bon sens, ou je l'espère...
33- à ce jour, mes camarades se font rares...
34- j'ai fait mien cet adage de Beckett: "nous ne voyageons pas pour le plaisir de voyager, que je sache, nous sommes cons, mais pas à ce point"
35- je n'ai jamais été cambriolé
36- j'ai pris du poids ces dernières années, rapport aux médocs, à la sédentarité, et au mauvais vin blanc...
37- je ne manque jamais de faire découvrir Guyotat ou Martinet...
38- ma recette de crevettes/sauce piquante est fameuse
39- je préfère Patrick Dewaere à Gérard Depardieu
40- étudiant, l'énivrement "chez Marcel" était une sérieuse distraction
41- j'en ai fumés, des toss...
42- j'ai déjà  fait l'amour à une femme qui avait deux fois mon âge...
43- il m'arriva de jouer au rugby sans ballon, au milieu de nuits incertaines en la forêt landaise...
44- j'éprouve une haine sincère pour tous les fromages.
45- j'apprécie la cuisine basque.
46- je ne désire point me reproduire
47- je me déplace peu
48 -1977 fut cette "year that punk broke"; soit...
49- souvent, cette question m'interpelle:  "la médiocrité de notre univers ne dépendrait-elle pas de la pauvreté de notre énonciation ?"
50- parfois, j'aimerais être the boy that can enjoy invisibility...
51- souvent j'ai les cheveux plus que longs.
52- je continue de croire que vivre dans une dictature à la ligne de coercition floue reste une expérience étonnante, en ces instants - et c'est la nôtre, soit...
53- j'ai déjà connu l'amour physique parmi les pare-feux
54- l'échalote est mon péché mignon...
55- je l'avoue: Danielle Collobert est un immense écrivain.
56- j'aime la nuit, violemment...
57- le mauvais vin blanc est un allié sacré...
58- Elliot le dingue est ce lapin...
59- si mon père avait vécu, j'aurais fréquenté, au lycée, les jésuites...
60- Nathalie Quintane est une intense poëtesse.
61- je suis athée matérialiste.
62- je n'ai jamais cru au dos crawlé...
62+1- je dis merdre...

mercredi 5 mars 2014

carmin...

ta merde notre engeance qui croit personne pas même une seconde relative c'est long parfois élément instable ta reconnaissance à voir ailleurs persévérance fins & moyens indifférents encore à l'étude quelque encan puis rien voir par ailleurs l'effarement feint cet argument énergumène parade lente encore quelque instant passager... ta connerie n'est pas la mienne. inouï et scélérat, donc, cet éclair carmin s'efface presque par-delà les désirs inassouvis & intrinsèques... la vie, photogrammes flous, hier, certes. soit...