La pitié morte, le jour et la nuit confondus, le centre évanoui, et l'être même périssant; mais l'existence unique - UNIQUE n'est-ce pas ?
NON.
La pitié morte, le jour et la nuit confondus, le centre évanoui, et l'être même périssant; mais l'existence unique - UNIQUE n'est-ce pas ?
NON.
Tel éclat en sa glace distorsion visage. Rompre harmonie chimérique. Nuire à l'apparence vindicte. Avènement d'instants à la nuit phénomènes fuir. Aller par ailleurs venir ensuite. Continuer malgré... Contraindre le feu à l'élan. Ne pas ignorer l'amertume. S'élancer comme après le temps. Oublier l'ignorance. Figure encore à contenir.
Oublié de savoir l’incohérence est belle et lente la paranoïa déceptive émois lourds et constants souvenir en absence après l’ombre c’est l’ambre et sa réclusion culturelle perpétuité en abrasions inédites incertaine du spasme l’amertume à la nuit incartades puis soleil de front en chemins écarlates concevoir les affres savoir l’ennui après rien par-delà estacade Inaménas
Le sol griffé annonçait la reconquête, mais pour autant la victoire s'était fait attendre. Car les pousses demeuraient chétives et rares, comme l'espoir des rebelles. Le temps des forêts était désormais loin. Et plus loin encore le son divin au rossignol. Si l'on excepte la zébrure du couteau.
Et puis un jour il était devenu temps d'apprendre à ne plus aimer.
Ne plus aimer la musicalité du monde
(il n'en était plus capable),
la douceur du monde (il n'en était plus capable)
la beauté du monde (elle n'existait plus)
la confiance (on n'en était plus capables).
Bien sûr, il nous reste les images.
Bien sûr, il nous reste les enregistrements.
Bien sûr, il nous reste les certitudes, malgré tout.
En matière d'humanité le comble est certain, d'autant plus certain que c'est un sentiment de vide qui la fait agir.
Extrait de: Le poëte du futur Sophie Coiffier Lanskine p.39
Ne rien attendre de la nuit en chute aveugle précipices
Je non après l'onde gravitationnelle vacuoles d'éternité
Partout l'instant limite à l'illusion plurielle et définitive
Je ne sais la fin de l'ombre lasse mais pas son origine
Encore secondes quelque millième incertaine oraison
Je même à l'interstice après l'abîme instinctuelle sombre
Et de saisons en déraisons l'élan se dresse à l'horizon
Je sur un fil seul abandon ignore le chemin d'errance là.
Tout ça c'est dans ma tête. On ne me le dit pas Assez, par quelles courbes entrelacées réagir. Rien demain surface blême. Temps attendu en un système relatif. L'ignorance souvent. Tout ça c'est dans ma tête. Salves d'égards interdites. Inhérence limite. Concordances heures errements. Perception insane. Nuire inélégance coeur misère. Après l'élan en fuite lente pas plus. Lecture. Tout ça c'est dans ma tête. Parmi ces digues affres possessions. Au long cours souvenance. Traces délébiles. Lumières d'hier flashes d'aujourd'hui. Ebranlement amène. Indistinction lasse. La nuit d'après. Tout ça c'est dans ma tête.
La télé est devenue un bistrot videosurveillé on l'on ne boit pas.
Et le problème est là:
Au bistrot, on boit, et plus que de raison; sinon, on reste chez soi, et on boit, plus que de raison, mais sans acolyte.
Un bistrot où l'on ne boit pas est un bistrot mort...
Télé cadavre.