jeudi 31 décembre 2020
mercredi 30 décembre 2020
Non, rien.
samedi 26 décembre 2020
Inadvertance (Infinitive - 15)
mardi 22 décembre 2020
samedi 19 décembre 2020
A se perdre
Je m'égare, de partout où j'existe, je m'égare, de partout où j'excite, je m'égare, de partout où j'oublie, je m'égare, de partout où je sais, je m'égare, de partout l'espérance, je m'égare, de partout la souffrance, je m'égare, de partout l'ignorance, je m'égare, de partout l'évidence, je m'égare, de l'idéologie, je m'égare, de l'espace infini, je m'égare, des errances enfouies, je m'égare, des dérives subites, je m'égare, du monde tel qu'il est, je m'égare, & tel qu'il devrait être, je m'égare, des luttes intestines, je m'égare, de la nuit interdite, je m'égare, des années dispersées, je m'égare, d'incertain lendemain, à se perdre...
vendredi 18 décembre 2020
ambition/inexistence
mercredi 16 décembre 2020
Baise (Infinitive - 14)
samedi 12 décembre 2020
Flou
Notre système de valeurs a vécu & vous l'ignorez presque...
Incapables, du reste, de définir "valeurs" ou "système", vous êtes le flou.
Moins smog à l'anglaise que brume légère...
Vous barbotez amènes dans une eau paresseuse.
En attendant l'ailleurs ou le pire à l'envi
délétère,
Vous chavirez encore à l'interligne lasse,
En faisant mine d'espérer le fol après
maints élans crasses,
Ici nous sommes l'instant l'ivresse le temps...
vendredi 11 décembre 2020
(Homme) Dé
Délaisser l'élan à l'oxymore. Dériver la scansion intime. Déchirer l'espace/temps. Définir lendemain suite. Désirer ainsi le monde. Défrayer chronique lente. Déranger bien après l'errance. Déconstruire à l'envi. Décevoir même. Déceler trace quelque, ainsi. Déferler, entre incertitude et mouvements. Détruire, dit-il...
mardi 8 décembre 2020
jeudi 3 décembre 2020
Dédale(s)
mardi 1 décembre 2020
bertfromsang & rené
"J'essaie d'avoir l'air de quelqu'un
parmi vous qui vivez,
c'est seulement une politesse
pour rire un peu.
Entre nous, c'est fini, n'est-ce pas ?
Ni seul ni plusieurs,
ma barbe continue à pousser,
c'est le seul bruit que l'on entend."
La fameuse surprise, extrait, p.72 in Le contre-ciel (Poësie/Gallimard) René Daumal, Merdre...
lundi 30 novembre 2020
Merdrique,
Une vie, la vie... Des failles entrevoir lumière lasse. Elégance de l'âme crasse. Extime élan parfois... Apprendre à mourir de rire. Merdrique, unités répétées presque. Instant loin proche amer. Ombre/Chair. Dedans la nuit encor' Une illusion d'optique ou d'ailleurs. Point de carences par-delà le décor. Savoir hier. Comprendre même. De voix éparses en vieilles traces... Avant l'éclatement, fêlure de temps. Chair/Ombre. Quelque seconde à l'abandon... Article à destruction ou... A l'infini, lignes lentes, interstices limites . La vie, une vie...
vendredi 27 novembre 2020
Little Vera's Song
Les Thugs furent ce combo admirable, à la fois puissant & subtil, enlaçant l'universel & l'intime avec une déconcertante aisance...
Nineteen Merdre
jeudi 26 novembre 2020
DissonanZ
Ecrivez-vous plutôt "pour" ou "contre", "dans" ou "hors", 'malgré" ou "à propos de" ?
J'écris ailleurs.
Quelle est la part de la contrainte dans votre écriture ?
Une part supérieure à ce que je crois, inférieure à ce que j'imagine.
Que faites-vous quand vous n'écrivez pas ?
Je bois.
Qui est votre premier lecteur ?
Moi-même, et le dernier certes.
Qu'est-ce qu'un bon éditeur ?
Celui qui sait lire.
Que diriez-vous à un auteur cherchant son premier éditeur ?
De se procurer quelques carnets de timbres.
Quelle fut votre première grande émotion de lecteur ?
Enfant: Croc-Blanc
Adolescent: Le Procès
Adulte ou voire: Tombeau pour 500000 soldats
Que faut-il lire de vous ?
Rien, ou: ça merdre.
Votre ego d'écrivain vous gêne-t-il pour marcher ?
Non.
Qu'est-ce que la poësie ?
De la merdre.
Trois oeuvres qui vous ont sidéré...
Collobert, Oeuvres, POL
Guyotat, Eden eden eden, L'imaginaire/Gallimard
Picabia, Jésus-Christ Rastaquouère, Allia
Qu'est-ce qui vous anime ?
Le mauvais vin blanc.
Comment vivez-vous votre époque ?
Mal, plutôt mal - comme toutes les époques.
Etes-vous plutôt "jour" ou "nuit" ?
Nuit, toujours.
Où vous-êtes vous senti le mieux ?
En mon errance...
Quelle femme auriez-vous aimé être ?
Sexiste question... sinon Agnès Rouzier.
Qu'est-ce qui est pour vous véritablement érotique ?
Ton odeur, à la nuit.
Quelle est votre plus belle réussite ?
Mon échec.
Qu'avez-vous vraiment raté ?
A peu près tout...
Qu'admirez-vous ?
La dérive.
Que vomissez-vous ?
Le reste.
Où en êtes-vous avec l'utopie ?
Tant loin, malheureusement...
Qu'attendez-vous des autres ?
Rien
Et pour finir: quelle pourrait être votre épitaphe ?
Souvenez-vous de m'oublier...
Questionnaire emprunté à la revue Dissonances N°19 - avec l'excellent Lucien Suel - découvre donc ses propres réponses...
mardi 24 novembre 2020
lundi 23 novembre 2020
Polis #1 Merdre
Après l'élan déceptif, ou l'ignorance crasse quelque instant à la nuit même amatrice, ensevelir d'ennui l'inconséquence de désirs inassouvis et contraires, en présence de camarades amènes et déjà morts, balade belle pour agonisants, circonspects et coupables, errance molle pour étreinte atroce, volutes merdeuses en toutes circonstances.
mercredi 18 novembre 2020
De mon âme à ton âme
Funk w/ me
Moleskine...
Ivresse moleskine non-sens contraire brise caresse étrave à la dérive partout l'oraison blême pensées vagues à l'envi espaces vains prétérition extime un avènement tourmente limite cet événement quelque instant même après l'élan ignorance du vide perceptions en l'absence touching from a distance au-delà de l'avant, intrication quantique...
mardi 17 novembre 2020
mercredi 11 novembre 2020
La nuit qui vient
Dans son petit atelier froid, le peintre ce soir a couché sa toile à terre et sur l'envers, de façon à ce que, marchant sur la toile retournée et l'écrasant doucement, se passent, dans cette part noire d'entre terre et toile, des choses inconnues, traces, chocs, frottements, et que le peintre alors connaisse la jouissance des dieux, de déclencher un monde, et l'autre jouissance des dieux, de n'en plus rien savoir.
Finalement nuit, avoir poussé le corps ici, vers les berges, pas celles aménagées, celle plus loin, une fois le pont, celles des réchauds et toiles de tentes, celles là où ça ronfle et où moustiques et radios grésillent, celles là où les enfants courent, tombent, pleurent, crient et rient, celles là où les femmes pissent agenouillées de fatigue, leur sexe tire, le temps avant la pisse est de plus en plus long, les femmes pissent assises, sans plus l'écart, l'à peine rebond entre cuisses et sol qui permettrait de croire que corps et pisse sont séparés, comme la laisse met un écart entre le chien et la main, la bête et l'homme, les femmes s'assoient sous le ciel et la pisse ne vient pas, c'est seulement la nuit qui vient.
Milène Tournier, L'autre jour, p.83, Lurlure
Trame,
La nuit phénomène après l'an déférent n'attends rien qu'une balade amène et des lendemains longs observe le spectre visible et songe à ses tréfonds magnétiques quelque seconde inique en cet instant à quelles limites ces observations ?
samedi 7 novembre 2020
The radio
Kat Onoma, Billy the Kid, Jack Spicer...
vendredi 6 novembre 2020
Spasme
Vacillation monothéismes/Coercition limites
Au-delà, en-deçà.
Ailleurs, rien.
Ignorances extime/Errances monolithe
jeudi 5 novembre 2020
Infini - un aphorisme...
A l'infini, point de parallèles, tout se rencontre et meurt, avant d'avoir vécu même.
samedi 31 octobre 2020
Impasse, cette
C'est la nuit, cette impasse, dérive instinctuelle, en l'attente de réponse au signal de détresse jamais envoyé, un plan vieil et point usité, description de courbe intestine lors d'agonies intimes, à cent lieues de l'errance anonyme parfois exécrée, souvent désirée mais toujours flagrante, perceptions certaines de songe énergumène...
jeudi 29 octobre 2020
mercredi 28 octobre 2020
Chaos même...
dimanche 25 octobre 2020
Flammerole
« Ne m’en voulez pas, je n’aime personne, et surtout pas moi-même. Si je ne me suicide point, c’est parce qu’à l’évidence, la mort est un retour au néant, et rien de plus que cela. Continuer à boire & à écrire pour rien n’est pas moins admirable qu’imaginer une hypothétique tache indélébile. »
samedi 24 octobre 2020
Obscur
Parmi les précipices, aucun regard, aspiration abîme, rien même, dans sa gueule cellulite en année limite, à l'an las univers fluide, errance au-delà, carnets intimes à lire à basse voix, savoir soirée n'efface pas, empreintes après coup intestines, offrir la nuit à l'élément hostile, après errances paysages, passages interdits flammes pâles; obscur...
mardi 20 octobre 2020
Antéforme (Cosmos)
Où je suis -
Las comme ici, antéforme à l'ennui. Seconde encor'. Je sais le monde, et sa mouvance inique. Univers au-delà de l'Autre.
Corps atomes corps abîmes corps cosmos après les ruines.
Fulminations, antéforme à l'envi. Fatras d'ondes implosion. Je sais le monde, et son éclair docile. Parmi l'an, quelque instant limite.
Suis ainsi -
samedi 17 octobre 2020
jeudi 15 octobre 2020
mardi 13 octobre 2020
Of crime (Elément)
J'attends la nuit Elément qui sait la nuit parmi l'entraille incertaine qui comprend Elément sensible minimal qui la nuit fatigue par-delà animal qui aussi dérive pour le pire ou le mal qui Elément soumis à l'élan longitudinal qui poursuit l'ignorance à l'errance limite qui Elément conduit au vice la vertu qui s'égare hier même comme une incohérence qui savoure confusions dévoiements Elément à l'ombre subreptice parcours limite lente confusion encore Elément(s)...
samedi 10 octobre 2020
Encor' &
Encor' l'élan / Encor' l'histoire / Une errance / Un matin doux / Encor' réflexion banale / Encor' mauvais vin aux lèvres / Encor' lèvres lasses au matin / Encor' sombre matin à la nuit blanche / Un cerveau en sa bouche / Encor' / Barouf d'incompétences / Encor' / Même / Encor' absurde débâcle / Encor' sans entrave / l'hier / D'instants en confusions / Encor' / D'images en échos / Encor' / Incohérence encor' / Amère / Blême / Lutte mensongère / Encor' / D'imminence balafre en état fracturé / Encor' / S'éploie le temps qui crève...
mercredi 7 octobre 2020
samedi 3 octobre 2020
vendredi 2 octobre 2020
Atrabilaire
On sera jamais fini, je le savais en sortant, je l'imaginai même avant, toujours la nuit pour quelque instant, vie la merdre, sommeil non, l'instant devient moment, atrabilaire, après l'onde mensongère et exacte, un errement, je suis l'aube à l'entendement.
mercredi 30 septembre 2020
mardi 29 septembre 2020
Poëticide
De mezcal je t'écris phonèmes instinctuels après le soir delirium inédit encor poëticide arachnéenne hallucinose en l'ombre vénielle rien l'imminence immersion en heures diverses courbes d'errance minimales parmi ces longueurs d'ondes & de ciel las en homicides catacombes une vie s'efface à l'encre indélébile, saturation de son à la pénombre, quelque seconde encor' de réminiscences en itérations... Je sais, ta nuit.
lundi 28 septembre 2020
n(nn ooooo
(p.15)
" courant, courant avec le fil d'Ariane roulé en boule dans la poche, l'attention limitée par l'effroi, rayonnant froid de la peur, des mondes, des mondes, rien que des mondes et (...)" (p.32)
samedi 26 septembre 2020
mercredi 23 septembre 2020
Désarroi
De toute évidence, cette possession par on ne sait quoi d'étranger est un excellent moyen de se libérer un peu de soi-même. Ce à quoi il faut travailler, ça n'est pas la maîtrise du langage, mais, dans une fréquentation passionnée, aux moyens de provoquer le désarroi du langage - si l'on se souvient que l'arroi désignait jadis l'arrangement, la disposition des choses, selon un ordre maîtrisé.
C'est ainsi l'ordre du discours que l'on tâche de défaire: les contrats, les lois, les sentences, la technique, réclament que le langage soit pourvu d'une camisole ou de tout autre système de contention, de sorte qu'il ne fasse en rien dévier de la chose à dire, de la chose dont il faut qu'on soit bien assuré, avant de signer, d'acheter, de jurer, de se soumettre. Provoquer le désarroi du langage, c'est à la fois renoncer à l'intention et se détourner de l'idée que l'écriture aurait essentiellement à voir avec l'expression de soi.
in Il faut un frère cruel au langage p.12, David Bosc, Héros-Limite
mardi 22 septembre 2020
Chanson d'automne, redux
dimanche 20 septembre 2020
La Commune, 1871, cet instant
samedi 19 septembre 2020
mercredi 16 septembre 2020
Querelle
Défilement d'errances nuit humains d'apparence nuit Lac & plage nuit Peur de mort encor Absinthe même encor Querelle Ma fin n'induira rien Mors ultima ratio Mensonges hépatiques culture ivresque nuit entre bruine et ecchymoses nuit Eclipses lentes malencontres lasses nuit Gliales limites merdre A l'écorce démence encor le temps implose le paysage lointain nuit Sabotages stigmates ès dispersions nuit Déchirement apogée lunaire nuit du sampling parmi les brèches merdre flux d'agonie en ces litanies Mors ultima ratio Fièvre limite par-delà rouge sang merdre Abîmes captives à l'atmosphère Rien
vendredi 11 septembre 2020
Météore
Météore parmi les aérolithes, silence d'ondes... Fissures inénarrables, ciel résistible. Fuir à la nuit, et quelque éclat de temps. L'élan s'incline à ce moment. Fin de partie après pénombre. Au loin plaine cette. Enivrement, des spasmes. A la seconde lasse, événement. Puis rien. Vivre par-delà ces traces...
mercredi 9 septembre 2020
Beckett burning alone
bouffe brûle fornique crève seul comme devant
les absents sont morts les présents puent
sors tes yeux détourne-les sur les roseaux
se taquinent-ils ou les aïs
pas la peine il y a le vent
et l'état de veille
in Poëmes , suivi de Mirlitonnades, p.13, éditions de Minuit
Photographe inconnu
samedi 5 septembre 2020
Bal(l)ade de Douglas James w/Agnès
Agnès Varda & Jim Morrison sur le tournage de Peau d'âne de Jacques Demy (1970)
Photographe inconnu ...
Elle: " Je ne veux pas montrer, mais donner l'envie de voir."
Lui: " L'oeil est une bouche avide/qui se nourrit du monde."
Elle: "Si on ouvrait les gens, on trouverait des paysages. Moi, si on m'ouvrait, on trouverait des plages."
Lui: " L'auto-interview est l'essence de la créativité. Se poser des questions et essayer d'y répondre. L'écrivain ne fait que répondre à des questions qui n'ont pas été posées."
lundi 31 août 2020
"malgré tout"
On a refusé l'abandon par complaisance.
On a cherché l'allégresse les yeux bandés.
On a continué sans curiosité même.
On a détruit des preuves invisibles.
On a voulu accroître sans espace;
on est des malgré tout.
On a fini de commencer.
On a connu des heures sombres liminaires.
On a entendu l'ennui aux petits matins.
On a suivi ce trouble passager.
On a vilipendé les audiences amènes;
on est des malgré tout.
mercredi 26 août 2020
Ailleurs
Failles (ainsi)
jeudi 20 août 2020
Pas un autre...
Tout est physiologie. Les raisons qui me décident à m'en aller ne seraient pas suffisantes pour un autre que moi. Ma façon de sentir n'est donc pas celle de tout le monde.
Pour me retenir, des amis m'ont offert de m'aider. Mais je me suis si bien habitué à l'idée de la mort prochaine que j'ai refusé. La perspective de recommencer une vie où il y aurait encore des soucis et, peut-être, de l'humiliation ne me tente pas. Il faut croire qu'il y a en moi un ressort essentiel qui est bien usé. Les raisons que j'ai données n'expliquent donc pas tout. La vérité telle que l'expose un écrivain qui veut être sincère est toujours une chose plus ou moins "arrangée".
Il y a des existences anormales qui aboutissent tout naturellement au suicide. Voilà tout.
Je vais bientôt me tuer. Je ne mérite pas ce châtiment. Je suis sûr d'avoir eu moins de vilaines pensées que la plupart de ces bons citoyens qui réussissent et qui ne songeront jamais à se suicider. Les beaux vers que je me récitais mettaient de la pureté dans mon esprit. Ils m'ont procuré chaque jour une minute d'émotion. Ah ! je voudrais bien rester sur la terre !
extrait de Mon Suicide pp.77/78 Henri Roorda Editions de l'Aire
mercredi 19 août 2020
Ainsi - un aphorisme
La poësie peut bien être révolutionnaire, mais à quoi bon, si la révolution n'est point poëtique.
dimanche 16 août 2020
Voix
Cette voix, intrinsèque & incessante, s'inscrit en un élan mensonger et certain, ou véridique et disert, même... Elle m'accompagne depuis toujours, aux plus profonds de mes songes, ou à l'errance de mes nuits... Elle ne cesse de scander mon échec comme sa flagrance... M'exaspère & me forge... M'indiffère & m'enivre... Elle s'immisce ailleurs, et là encore, partout où je suis elle va... Audace belle, une ignorance...
vendredi 14 août 2020
mercredi 12 août 2020
De la friture sur la ligne d'horizon
dimanche 9 août 2020
Merdre ( Infinitive - 13)
Rester, ainsi même pour plus qu'instant, illusion d'optique parmi bruits blancs, en l'attente d'avènement merdre. Nuire, encor à l'hémisphère, pour une année ou quelques secondes, au milieu d'un monde machine merdre. Stipendier, après la flamme, un élan l'autre, delà d'univers et zones d'ombre, quelque fantôme merdre. Conduire, les errants et les autres, à travers champs quantiques, entre tombes & failles amères merdre.
jeudi 6 août 2020
Saisir
Saisir... la vertu, l'ignorance ou le vice. Contracter l'errance, encore... Comprendre l'indicible... Continuer la course immobile. Savoir ailleurs innocence, ou... Finir la nuit avant l'aube. Evaluer ce précipice. Estimer l'inénarrable. A l'ombre souvenir(s) cet instant mascarade. En une seconde d'errements & d'abandons, saisir...
mardi 4 août 2020
samedi 1 août 2020
No fun
vendredi 31 juillet 2020
Une ondulation...
jeudi 30 juillet 2020
lundi 27 juillet 2020
Le Courage des Oiseaux (live)
Confusion(s)
Après bourrasques et révérences
Imagine à décors confusion(s)
En un instant, aventure longue
& fin d'Histoire cette, lourde lente...
vendredi 24 juillet 2020
mercredi 22 juillet 2020
Illusion
samedi 18 juillet 2020
Désir...
le vide reste syncopé de vie
battement disproportionné de l'Océan glacial
jaillissement sous-terrain de l'obligation à être
chatoiements bizarres
comme le pouls d'un coeur lesté de myrrhe
extrait de Rêve in Synthèse/Désir p.142, Al Dante/Les presses du réel, Angéline Neveu
Fugace
Corps/Innocence laxisme
Soir vulnéraire/Limite(s)
Radiations lasses/Une errance
Après émois/Elan lunaire
Mon amazone/Singulière
Ses aventures/En bandoulière
Souvenance/Brèves ignorances
Entre idiotismes & invectives
La nuit remue/Aubes fugaces.
mercredi 15 juillet 2020
Solipsisme(s)
Chute libre captive.
On a raison d'avoir tort en ce monde inversé.
Reconnaître une culpabilité lasse, et sourire...
Fêlure attendre lendemain.
En la veille limite.
District sommaire aux horizons.
Nuit d'incertains abandons
Reconnaître en l'armistice quelque lumière même
Ou s'effacer blême solipsisme(s)
samedi 11 juillet 2020
Nocturne
jeudi 9 juillet 2020
A rebrousse-temps
A l'errance la nuit, secondes d'atmosphère...
Evènement soir, à l'innocence du jour.
A rebrousse-temps, ignorance limite.
Fragment d'ennui(s), persistance d'ombre(s).
Singularité après les ans, matrice lente...
Subreptice alliance interstices...
Bande passante interdite, confins...
Je sais l'aventure impossible
Et son évolution, lourde & lasse...
dimanche 5 juillet 2020
jeudi 2 juillet 2020
mardi 30 juin 2020
Le monde et cætera
Viens boire cette eau vieille comme le monde, noire comme la merde, laisse-la te prendre par l'intérieur, te faire vomir jusqu'au sang, et quand tu penseras avoir fini de régurgiter tout ce rouge tu verras de ta gorge jaillir dans un dernier spasme une lave très noire, très ancienne.
Et tu es vide maintenant. Vide.Vide.Vide.
Et tes cris ne font plus aucun bruit.
Et tu es morte et je le chante à tue-tête. Tu es morte. Morte. Morte.
Et le monde s'en fout. Et tes putains de sorciers ont tous disparu en même temps, les traîtres.
Tu devais t'y attendre.
Il aurait fallu foutre le feu à tout ce qui ne brûle pas. Incendier les blocs de glaces autour de nous.
Cela t'aurait sauvé ma Lou, n'est-ce pas ?
Tu as rêvé de ces corps que l'on aurait balancé dans les flammes, tu as rêvé de danser dans leurs cendres, tracer des lignes dans cette poussière qui ne signifie plus rien. Tu as rêvé dans la fièvre avec le coeur qui tape, le sang qui grogne dans les veines, la peau qui démange jusqu'au cri.
Je sais tout ça. Et je te revois marcher comme une demeurée à travers la ville, chercher parmi les hommes et les ombres n'importe quoi qui puisse faire mal.
Extrait de A l'aurore, l'insolence, Editions du Cygne, pp 48/49, Sara Bourre
dimanche 28 juin 2020
Ventôse
vendredi 26 juin 2020
Ne pas trahir...
jeudi 25 juin 2020
lundi 22 juin 2020
Ignorer (Infinitive - 12)
samedi 20 juin 2020
Asylum
Azimut
lundi 15 juin 2020
La vie nouvelle
La crainte est lasse même
Cécité partielle/ignorance vaine
Innocent et critique
samedi 13 juin 2020
Year that punk broke
Monde d'après (Juin 2020)
vendredi 5 juin 2020
Dieu est gentille, il suffit de demander
Clameurs des vents
éternels et des pluies
berceuses et voix amies
J'entendis la tienne, la sienne, la leur. Dieu était nue et marchait dans mon appartement. Elle me disait: "c'est maintenant, l'heure est venue
il n'y a plus de saisons... que veux-tu..."
"Rien, lui dis-je. Les jours vont et viennent toutes les nuits c'est l'été la fièvre et mes journées sont toutes hivers l'automne arrivera bien dans quelques années. Peut-être un printemps.
Je me languis du printemps.
C'est pour quand le printemps ?"
Près de la fenêtre, presqu'envolée
Elle me dit, sac de temps sur le dos:
"combien tu veux ?"
"Je veux un printemps et de demi"
Cliquetis des clés dans sa poche.
Il devait être 13h10 quand le temps s'est arrêté.
extrait de Vingt poëmes et des poussières, p.40, Rim Battal, Lanskine
dimanche 31 mai 2020
samedi 30 mai 2020
Situation (little blood)
vendredi 29 mai 2020
jeudi 28 mai 2020
mercredi 27 mai 2020
samedi 23 mai 2020
Pourtant
dimanche 17 mai 2020
Ibidem
mardi 12 mai 2020
Singularité
mardi 5 mai 2020
Ephémère...
vendredi 1 mai 2020
Faire comme si l'on croyait...
mercredi 29 avril 2020
Août Cortex.
Bris de verre, quelle pression ?
Rien n'est l'absence.
Blessure l'indifférence...
Malléable et docile,
Triviale cette atmosphère.
Pour quelque ennui,
Combien de lassitudes ?
Et pour quelque envi,
Quelles latitudes ?
Beauté bavardages
En paroles amènes.
Têtes à l'envers
Echanges monochromes.
N'est rien séduire
Qu'une nuit mensongère.
Diminuer l'espace,
En pleine expansion ?
Comprendre le temps
Par-delà son écoulement...
Et ce préfrontal cortex
Après la nuit entière.
mardi 28 avril 2020
lundi 27 avril 2020
vendredi 24 avril 2020
Un geste...
Casse les pierres, bagnard à vie
Divise-les en d'autres pierres
Réduire n'est pas comprendre
Il n'y a rien à comprendre, au fait
Disent-elles, chacune en son silence,
Le soleil est vrai, ton travail est faux
On le mesure à son ombre
Le soleil est juste et ta vie faussée
Tourne à vide
Pas d'engrenage, d'elle au soleil
Taille les pierres, au pied des sphinges
Taille les pierres, travaux forcés
On en fera des tas de pierres
On n'en fera pas de maison
Chaque fois que je suis née l'une était là
Quand je suis née à la lumière
Quand je suis née à la conscience
Quand je suis née au travail
Trois fois l'une était là et m'a serrée entre ses bras durs et brisés
Elles bercent si bien, comme on fracasse
(...)
Extrait de Classés sans suite, p.86, Sophie Martin, Flammarion
mercredi 22 avril 2020
Solitaire(s)
mardi 21 avril 2020
Emeute(s) ainsi...
samedi 11 avril 2020
Le cauchemar
S'il s'étend ignorance.
Si ça nuit merdre
Hypothèse
"Le cauchemar"
Connerie crasse.
Des heures lasses
Pour quelques minutes
D'aléas roides.
Sombre ainsi
Admirable, onc.
& scélérate...
mercredi 8 avril 2020
mardi 7 avril 2020
Hiatus
mardi 31 mars 2020
lundi 30 mars 2020
Des traces
dimanche 29 mars 2020
Entrelacs...
lundi 23 mars 2020
mercredi 18 mars 2020
Tendre à
samedi 14 mars 2020
ConFinement
Qui-vive
Tu n'es pas seule sera la seule voix
Fais ce que tu veux sera la seule loi
Sois qui tu veux sera la seule voie
Profite de chaque instant, le seul mantra
Vis librement est le seul choix
Extrait de Rouge Pute (La Contre Allée) p.63, Perrine Le Querrec
samedi 7 mars 2020
dimanche 1 mars 2020
vendredi 28 février 2020
Asocial
mercredi 26 février 2020
Je rêve donc je suis...
Je poursuivais ma gravitation, autour de l'automne.
Tournoyer, dans un peu de vent, juste ce qu'il fallait, pour faire durer le plaisir, flirter avec l'Eteinte.
Il y avait aussi des jours où, assis sur une chaise, dans la cuisine, tout contre la fenêtre, tout contre les arbres, l'appareil photographique sur les genoux, j'attendais, je prenais des photos, depuis ma chaise, comme si j'eus été infirme.
L'écoulement du temps, les chutes, les chambres de lumière, ou d'ombre, s'ouvrant à l'oblique, éclaboussements et salves, vers quoi je tendais
mon peu de peau, ma tête
Et la terre entière, n'était plus qu'un lieu d'exil.
Je mangeais ma soupe, comme font les enfants, ou les vieux, en rêvant,
les yeux étant alors
Inhabités, les mains suspendues à tel objet, autour duquel elles se figent, abandonnées dans leur logique d'action.
(...)
mardi 25 février 2020
jeudi 20 février 2020
lundi 17 février 2020
Survivance (vau-l'eau, une anaphore)
à vau-l'eau, ces espérances humides & ces craintes anhydres
à vau-l'eau, après l'existence encore quelque errance
à vau-l'eau, invisibles à la nuit, inhérentes à l'aube
à vau-l'eau, de lignes de fracture en lignes de fuite
à vau-l'eau, ignorances à l'incipit, éclipses à l'arête
à vau-l'eau, d'enivrements inconnus & d'ivresses uniques
à vau-l'eau, mystère de l'élan par-delà malice vaine
à vau-l'eau, l'univers expansion & ses failles amères
à vau-l'eau, est instant cette fin et son lieu singulier
à rebours, souvenirs...
à rebours, survivance...
vendredi 14 février 2020
Des fardeaux...
mardi 11 février 2020
"objectivement dénués de tout caractère littéraire..."
Aujourd’hui il est libre, mais la justice a encore 6 chefs d’accusation contre lui. Notamment pour avoir dénoncé sur facebook les violences d’un gendarme contre son épouse ; pour s’être emporté dans un groupe facebook contre un procureur qui venait de mettre 9 Gilets Jaunes en garde-à-vue ; ou encore pour avoir "cherché à jeter le discrédit sur une décision de justice"... Qui plus est il a subi trois perquisitions au sein desquelles ses ordinateurs et ses clés USB comprenant son travail lui on été confisqués.
Ludovic Bablon fait face à un acharnement judiciaire qui se transforme en discrédit artistique quand les juges qui le condamnent pour "apologie de crime" dans deux poèmes affirment que ces deux textes sont “objectivement dénués de tout caractère littéraire”…
Camarades
Descendez les flics