seule elle ne serait jamais tout à fait nue -
un certain désir d'ébranlement
et la puissance du refus
l'étreignaient avec faiblesse.
seule sa pruine demeurait l'hydromel
dont se repaîtraient sans cesse
les blêmissants à la vue
de cette gorge entrouverte;
leurs soupirs anthropophages
et son souffle, immodéré,
s'entrelaçaient en vertiges diffus
et jamais tout à fait nue,
cette peau que je mordais
m'embrassait en retour...
un frisson parcourait la surface des vies
et cette onde ornait son solitaire éclat.
samedi 25 avril 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire