Tu disais c'est passé
Ta langue pendue
Salive des baisers de bronze
Au creux du mot de mort
Na na na na da da
Au coeur au coeur de statuaire
Garderas-tu
l'or ou l'air
Des sculptures de crachats
Rembarrent nos gueules
Cassées de cathédrales
Béantes auscultées cariées
Au creux de l'île de pierre
Na na na na da da
Au coeur au coeur des eaux
Nos langues s'avalent
un air faux
Sature minéralement la brute du fouet des rameaux affamés de feu puis d'eau puis d'eau de plomb solo des années noires guitare métal sature le son sale sans riff asphyxié dans la masse du trou la lumière s'engouffre la matière fuse vers le sans-fond s'enroule et tourne tourne particule au jeu flamboyant autour de milliards de fois la masse du soleil
Ardre tant que toi eux moi lui eux toi partent sans coalescence sans parlent hard au coeur-roc atomique où est la belle en haut ahurie d'air arythmique étonné le bliss sans riff ou rien du souvenir
Veine ouverte de roche
Des cailloux sur la glotte
Qu'est-ce que tu chantes
Mal ta cascade
Au coeur au coeur des forêts
Na na na na da da
Au creux du lit de pierre
Garderas-tu
l'or ou l'air
Sature minéralement le bliss d'un solo sale ahuri et tourne tourne arythmique étonné
-4- Rock extrait de Nadada in Reprise pp39/40 Atelier de l'agneau Caroline Andriot-Saillant
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