trouver le sommeil est toujours perdre une chose l'angoisse latente
pour un capharnaüm de bruit et de fureur
c'est la guerre
intime
et son cortège de tremblements partout
canonnades cela siffle barrages
tressaillement de fin de monde
c'est la bandaison pour des corps éthérés
et des visages
à l'éveil dissipés
qui reviennent parfois
en ces brumes douteuses
c'est l'épreuve muette
quand rien ne cède
si ce n'est une côte
quelquefois lézardée
en une atteinte vaine
ce venin pour un temps
le subir est retrouver, peut-être
mes nuits sont au matin souvent.
dimanche 14 novembre 2010
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Vos lots glissent comme une cascade de fruits trop mures,
RépondreSupprimertrop rouges,
trop noirs.
Vos mots sont lourd, vos mots prennent le même chemin.
J'aime beaucoup ce blog.