... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

samedi 24 avril 2010

faux pas

Savoir : la fuite éphémère / corps offerts opalins, à la morsure douce... éreintement lointain cicatrice érectile... derrière cette vitre, crevaisons intimes - limites - achoppement palpable - du rouge violacé... en la veille un sommeil éventré langue avalée " que du bonheur invisible " Rendu fou par un rire strident il attend l'énième abandon. la nuit, la musique est petite, l'arme, blanche, et les raisons, obscures... la sépulture est un pli / de l'espace-temps / délié en vertiges / éternels (pour au moins quelques secondes...). Le trouble est l'essence au genou cet indice dans la pénombre tendre d'obscènes rémanences " souviens-toi ! " De rien... Mon écorce est ta plaie / béante et enivrante / sincère et mordorée... Chair / Chair / Chair / Chair... abstruse l'irruption décadente indolence.... Rien à voir éperdu. Impression de pales, au loin : leur rumeur, un tombeau.

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