la ville est un trou,
gouffre à l'aspiration démesurée,
je n'y ai pas ma place
loin de la félicité - promise en aubade
le temps se désagrège avec obstination
laissant entrevoir un avenir sybillin
où la révolution, inaccaparée, semblera lointaine
et la solitude, encore plus solitaire
perdre la face, même de façon passagère, aux yeux de tous,
n'est pas une indigence, indécente ou austère
mais une danse vaine, lézardée, diffractée...
un rêve âpre,furieux, éperdu
une tentation âcre, sourde, venimeuse
et pour finir , un exil
dans la tempête vaine
il y marchait pieds nus, et espérances amères...
vendredi 15 mai 2009
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