mourir est fatigant, vivre est ridicule, compter est affligeant, entrevoir, dérisoire...
être là semble comique, dans l'entrelacs d'existences désenchantées
et riches et claires et pauvres, obscures...
attendre est intenable, agir, imprévisible...
se laisser déborder par cette joie de vivre est prohibé peut-être...
avancer pour un temps
et reculer sans cesse
accabler nos tourments
et leurs enterrées laisses...
soupirer avec aise quelques secondes au moins,
dans l'ardente espérance
du présent du passé.
j'étais sur le chemin boueux et déserté...
seule une ombre incessante semblait m'accompagner...
mercredi 6 mai 2009
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