Je regarde le pistolet dans la nuit. Clic-clac. Automatique. Il brille dans la pénombre. Le bras tendu, je le tourne, le retourne. Il s'est levé, je suis sûr qu'il s'est levé. J'entends des pas. Je regarde par le trou de la serrure. Le fauteuil vide. Un froissement derrière moi. Je me retourne. Une forme blanche évanescente, une bougie éclaire son visage.
Extrait de Spermogramme, p.78, Editions Supernova, Pierre Escot
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