sont morts
sous mes yeux sans envies
mais la splendeurs des rubans
qu'elle déchire en moi!
et le vif du regret
une ville d'envies bruisse alentour qui désire mon vide involontaire
QUE SAIT-ON DE L'EMBOUCHURE TERRIBLE?
de quels remous est-il question ? et pourquoi mes pieds s'apaisent-ils un peu quand elle est là ? de la douceur de la vase des rives pas d'horizons sans roseaux aurait dû rester aux lisières mais l'on m'a porté au fond et vous dites depuis des siècles que l'on va là on l'on dit
et d'appeler mensonge la béance entre mes sons et mes pas ?
Jl tout fait ai recouvert tous les papiers de toutes les dorures que vous m'aviez dites ai enrobé mon premier désir devenir dragée sucrée de formule ai adoré une femme qui ne me remuait pas le ventre mais le trou en moi était plus grand quand elle partait et plus petit quand elle marchait près de moi alors j l'ai vue et revue appelez-vous cela de l'amour ? Oh la journée s'articulait à la douceur d'un pas donc elle est partie saccageant la dinette qu'elle avait précieusement disposée dinette d'enfant riche suis un beau jouet de Nuremeberg elle a secoué la nappe en une fois toute la petite porcelaine s'est brisée que font les chchroniqueurs ? tous ces endroits brutalisés en moi elle a tout laissé comment ?
extrait de Kaspar de pierre (La Lettre Volée) pp.42/43 Laure Gauthier
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