Grand-Mère!... Grand-Mère!...
Arabesques déchirantes
de
l'Agonie
Spirales ombreuses
des
inexorables chutes
dans
le néant sans mesure
Les belles Iles fuyaient
dans le miroitement de la mer
sur le bleu figé
d'une implacable sérénité
Mirages tremblants
sur l'eau mouvante
Palmes trop lourdes
Poudre d'or envolée
dans
le dernier soleil
Une main cursive
sur des linceuls de neige
cherche
à la lisière d'un monde nouveau
la jeunesse éternelle
des
immortelles transparences
Grand-Mère !
extrait de La Nuit du Rose-Hôtel pp214/215 Maurice Fourré L'Imaginaire/Gallimard
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