mardi 5 mai 2020
Ephémère...
Je ne sais pas la vie, guette l'avant et déforme l'après, estime l'ivresse lente et lasse... Je ploie sous une masse aveugle et contemporaine. Je comprends l'incertain et imagine l'étude. Encore là malgré la lassitude, l'espace est indécent et les murs délicats. Je cherche l'hier et l'après-demain, débusque des spectres imaginaires, comprends avec peine les invisibles. A l'aurore, je demeure un instant... Je suis cet éphémère, quelque seconde douce-amère...
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