(...)
Spasmes, odeur, anses, coques de sang caillé tout votre corps miré, respirant sans vergogne. Les lauriers. Plus de bois. Plus d'absence. A toi de jouer, mes amours.
NI... (si la ligne laiteuse des collines.) Nisi Domine. Patrie perdue et retrouvée.
Et vous ne voyez plus que l'herbe qui (hors de votre vue) saute. S'avance l'abandon, ce moment du voyage. Toutes les pages immenses, délaissées en plein vol, et pour quelle lumière ? Le verre d'eau qu'il faut boire. (A vous de jouer, mes amours, puisque l'été, soir ou hiver, sans parler des matins et des failles après-midi feintes, à vous de jouer, douceur conquise, violence apprise, plus de laurier, plus de bois, plus d'espace.)
A nouveau le présent se fait ville. Vous lance de murs en murs, (tellement de visages (toi-nous) qui tous boivent, regardent et parlent, dans un même sourire, de mêmes dents, semblable marche.) Glissant. Gisant. Vers quelle sculpture (retourne à la momie et... Déroule, bandelette, déroule, bande...) Marbre vécu. (A toi de jouer, nos amours.) Marbre adoré, abhorré, caressé : obstacle - et saute les étapes: ses hanches si bronzées.
Ni, si la ligne laiteuse des collines...
(Arrachement total de lui par lui.)
Ostentation.
Création.
Simulacre.
Spectacle.
Et le temps de la mort.
(...)
Extrait de non, rien pp 65/66 (Brule Pour Point) Agnès Rouzier
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