(C'est l'heure où les filles souffrent.)
Mes cils faisaient des embardées
comme un homme ivre.
Dans ma bouche, la salive bouillait
comme une lessive -
Puis les talons se sont mis à claquer.
Les filles étaient belles très belles.
Tous les convives se sont regardés -
Et le silence enveloppa de nouveau
le salon -
On put entendre le frottement léger
du voile de Laurie.
Le crépuscule s'épaississait, et, déja !
Je rampais sur le tapis.
Marie-Laure Dagoit, La fille derrière la salle de bains, Cercle (poche), p.40
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