... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

dimanche 14 février 2010

tourments

matin captif, tourments, se consoler d'être ce raté-étalon, je suis encore ce destin, " c'est le jeu ! " entends-je au retour sincère de quelque secousse irradiante, ouvrir les grilles même une demi-seconde, j'attends l'astre en funambule figé, fatale, l'attraction étrave fend un univers grisâtre, arrêt factice d'une fluctuation permanente, par-delà l'onde anthropophage et condamnée, en une distraction intense et éphémère, la répulsion serpente en un saisissement aride, souffrir face à ce vide, horror vacui que plus rien ne dissipe, si le sol cède enfin c'est la poutre qui flanche et le foutre épanché se dilue en des fentes mensongères et serviles, canoniser encore pour le pire, " et c'est à vous de choisir ! " comprends-je enfin au milieu des serments qui n'en sont pas à peine, tourments, et cette pensée vaine s'effile et s'enraie pour au moins quelques secondes d'éternité, comme s'étend le frisson au matin scellé de cristal et de larves... ne sais plus, n'ai jamais su peut-être, sombrer est une tâche passagère, guetter, son épiphénomène , plus rien ne s'illumine " il en va de votre tête, ooo ! " sourd d'ici, malhabile, en une salve de souffle ivre, à l'indiscernement certain et caressant... ne pas être inquiet ni confiant, mais ailleurs peut-être,

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