... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

samedi 25 avril 2009

la mort paisible

n'avoir à livrer que quelques éléments épars de sa chute
sur la rétine imprimés,
et sur la peau tatouée,
ultime -et seule-frontière de nos mondes trahis,
l'incidence diffractée du corps anatomique
devenu pour un temps discrépant atomique
avant de choir encor
en fragments dispersés par un zéphyr
diapré,à l'aube renaissante;
furtives ignorances dans la lumière éclose...
incarnat horizon,et dans l'oeil vacillant
le corps sempiternel,
cruauté décatie,
est une lèvre nue,condamnée et livide...

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