... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

samedi 25 avril 2009

de l'épuisement

"ce n'est pas la poësie qui est en crise,c'est la crise qui est la poësie même."

tout désir absolu se concrétise en épuisement absolu.

la poësie n'est que l'épuisement du langage,et rien de plus que cela...

le poëte voyant,certes: il observe la langue vaciller,comme perdre son sens , il s'aventure à sa recherche et si ce sens s'éclaire à sa contemplation, alors sa langue ,peut-être , apparaîtra neuve , originale...

d'où le " long immense et raisonné dérèglement de tous les sens " rimbaldien,accorte manière de se lancer dans cette quête:

jusqu'aux portes de la démence incertaine, du harassement dernier , de la langue , mystérieuse et révélée...

l'épuisement du langage conduirait-il à l'inconnu ?

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