... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

vendredi 30 mai 2014

veille...

de dos si loin incomplétude intense... l'immersion est un vide encor en latence; la voix s'égare en espace cambré pour rien, cet élancement nocturne comme un errance à peine. l'univers est fini quand l'obscurité du vice est vaine. prochaines pangées en millénaires... l'horizon n'a d'existence que sur la route chaotique et blême après le soleil.  traîner à l'évidence... nitrate d'amyle et lysergique élan n'y font rien. la balade est pour demain. les paysages tenses ne sont pas... tu le sais feins de l'ignorer tu le sais feins de l'ignorer... ils s'effacent sans grâce après ce chemin. comme disparaissent les villes abstruses... immobile, à quand l'impulsion ? point d'éloignement, de séparation, mais un souffle éteint... pour rien. quelle est la désinence ? ailleurs les regards sont les mêmes, presque... de tensions en inversions tout plaque - au sol, au mur ou au destin... mon ecchymose, fatalité, connerie lasse... âpre le temps, visage évanescent, lèvres purpurines, le rouge à chaque instant après ce geste, intime... corps tendu, sauvetage angoisse corps tendu, sauvetage angoisse... mémoires en sursis, affres parmi les stèles... rien. épave & déclin, parmi l'existence à perdre  pour quelques secondes...  après l'écho, halètement & ces frissons, à l'infini hier encor...

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