... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

lundi 28 janvier 2013

une seule chair

mon cauchemar point où s'achèvent vos rêves vos vies mensongères en suspens la mienne inélégante labile rien à la nuit l'univers hostile à toute dimension définitive parfois j'oublie pas même ma patience à limite incandescente ivre vos mystères s'enlacent et s'enlisent sans peine  "Avance, vas-y gaiement" (tonio) panoptiques ces visions amères dissidentes sertraline indoramine etc somnolence un luxe titane/lithium songe à balle élastique il s'agit de croiser nos feux voulez-vous ? parfois c'est aisé je ne le sais que trop l'attraction n'est qu'un temps du voyage au séisme succède l'ironie particulière et puis encore la veille de vos nuits ailleurs tomber inonder étirer ou mordre il n'y a pas d'énigme seulement la dérive à l'envers voire "Avance..."  l'expérience n'est rien l'expertise lasse l'errance un doute inutile futile mutile de lame au fond en artifice nocturne vice sculpté (à l'usure) mauvais genre intestin exode en alliance lunaire l'ennui est oraison parmi les mornes plaines indélébiles lentes pour étanches qu'ils soient les mondes parallèles angoissent ou obsèdent

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