... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

samedi 20 novembre 2010

très estimée sorcière



succincte et wikipediesque biographie:
Valentine Penrose, née Boué à Mont-de-Marsan (Landes) le 1er janvier 1898 et morte à Chiddingly, East Sussex (Angleterre), le 7 août 1978, était un écrivain (poésie et prose) et une plasticienne (collages) surréaliste française.
Fille de colonel, elle épouse en 1925 le poète, peintre et photographe anglais Roland Penrose, l'un des introducteurs du Surréalisme en Angleterre. Ils fréquentent les surréalistes parisiens, en particulier Paul Éluard, Max Ernst et Joan Miró.
En 1926, ses premiers poèmes sont publiés dans la revue "Les Cahiers du Sud".
En 1929, au cours d'un voyage en Égypte, Valentine Penrose rencontre un gourou espagnol, le Comte Galarza de Santa Clara.
Elle fait une apparition dans le film de Luis Buñuel et Salvador Dalí « L'Âge d'or » (1930).
En 1936, passionnée pour la philosophie de l'Inde et l'hindouisme, elle quitte son mari pour vivre dans un Ashram avec la peintre Alice Rahon Paalen, épouse de Wolfgang Paalen.
Elle revient en Angleterre en 1939 et rejoint le groupe surréaliste de Londres.
En 1944, elle s'engage dans l'armée française comme soldat de 3e classe. Elle est envoyée en Algérie.
Après la guerre, Valentine Penrose partage sa vie entre l'Angleterre, chez Roland Penrose qui s'est remarié avec la photographe Lee Miller et la France, dans sa famille.
En 1962, elle publie un récit historique sur Erzsébet Báthory, surnommée la "Comtesse sanglante". Annoncé par Georges Bataille dans son livre « Les Larmes d'Éros », ce livre rencontre un succès public et impressionne les surréalistes. 







portrait de valentine, par richard penrose, 1938, le domino ailé, huile sur toile.


Rondes plumes rond soleil
la boule de feu de joie
je m'étrangle de ma joie.
Douce femme douce au lac
l'air si tendre à ce satin.

Au milieu de moi tu bats,
ô toi qui me noues au jour.

in herbe à la lune


Je rêve. La jeunesse est hors de la pluie elle vient.
Mais marcheuse des talus qui se prolongent
Cent fois mise à voler aimer passer au ras de l'eau me diras-tu.
Mets le rêve à sa place réveille-toi moi-même.

Sous le toit les hirondelles brillent.
La petite heure du matin n'est pas ici vient de leur ville.

in dons des féminines


NUIT

La nuit d'hiver reviendra-t-elle
Pour me reposer près de toi.
Les façades boiront sévères
Le clair de lune et sa lumière
Sera chassée de nos baisers et de nos bras.

La chambre est là seule et rideaux fermés
Tu es là seule avec tes yeux fermés
Le clair de lune est le clair de tes bras
Et la nuit porte l'insouciant navire. 

in les magies



poëmes et documents extraits de l'excellent écrits d'un femme surréaliste, chez joelle losfeld. édition superbement établie par georgiana m. m. colvile, avec une préface d'antony penrose, fils de roland & de lee miller, à qui j'ai humblement emprunté le titre de cet aricle.

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