lundi 30 décembre 2019
InefFable
Passent les secondes lèche l'heure retiens l'onde passagère suce l'errance sempiternelle charrie le temps interdit merdre ailleurs et même ici après la lande infinie rien n'existe que l'avènement singulier et blême d'une étrange hauteur...
jeudi 26 décembre 2019
dimanche 22 décembre 2019
Subsister (Infinitive - 11)
S'abandonner à l'interstice... Hier encor' hier... Braver l'amer après l'ennui... Savoir que rien n'existe, ou si peu... Continuer malgré... Sabrer l'écliptique... Ignorance devoir... La nuit après la nuit... Perpétuer l'errance... Contenir l'indicible... Défier l'ailleurs... A l'infini, ou après... Subsister...
jeudi 19 décembre 2019
dimanche 15 décembre 2019
Interdite...
Rien n'existe qu'une part lucide d'indifférence, à la frontière de ce monde indistinct et furtif... Vagabonde encor' vagabonde, après la nuit. Connivences & convergences sont cet état jadis... Je sais l'ombre énergumène qui s'étend, interdite. Je continue pourtant d'entrevoir l'invisible, après les ans...
samedi 14 décembre 2019
jeudi 12 décembre 2019
Miss K...
Egérie cambrure un regard, cet enchantement un égarement
errance notre soudain, les précipices à l’infini caresses après les soirs noyaux
de nuits infracassable, à chaque
instant scansion; Poëtesse de l’envoûtement, Icône de l’entendement, singulière cette
omniprésence enivre, la veine en héritage, la mule en errements... Après l'ailleurs elle ne disparaît point. Mais étend sa course à notre univers, quelque instinct, et son héritage est notre élan même...
avec l'autorisation de l'autrice
edit : Katy bis
samedi 7 décembre 2019
Friable...
de crachat en crachat / au fond d'une assiette
de cailloux / coup de pioche au bout d'un
adieu / au travail à la chaîne de dire / les arêtes
du crâne / origines des épluchures
Extrait de Lacrymogénèse p.41, Julien Ladegaillerie, Al Dante / Presses du réel
... un autre
Je ne cesse de cesser... J'abandonne au gué mes dernières illusions. J'agonis l'univers, qui me le rend bien. J'attends l'hérésie sempiternelle. Je ne sais la raison. Je comprends la veille. Je persiste malgré. Je feins d'ignorer. L'ironie. L'ironie... Inquiétude je possède. Jouissance d'icelle par-delà. Cela ne finit point. J'en conviens presque. J'interroge l'impensé. Je continue l'ivresse. Je prolonge l'ennui après l'indifférence...
jeudi 5 décembre 2019
mercredi 4 décembre 2019
Ouf !
La route court devant moi avec des proportions démesurées.
On marche sur un drap libre tendu sur des cordes délirantes :
J'arrive ! J'arrive !
Mes pieds lancent dans l'espace le reste de la terre. Je reviens de loin !
Ouf ! Je sens dans ma tête courir les précurseurs de ma destinée.
Mon corps oublie sa descendance ! La route craque !
Je renverse des morceaux d'humanité - Comme une danseuse, je m'élance sur le tréteau vital.
On marche sur un drap libre tendu sur des cordes délirantes :
J'arrive ! J'arrive !
Mes pieds lancent dans l'espace le reste de la terre. Je reviens de loin !
Ouf ! Je sens dans ma tête courir les précurseurs de ma destinée.
Mon corps oublie sa descendance ! La route craque !
Je renverse des morceaux d'humanité - Comme une danseuse, je m'élance sur le tréteau vital.
1926.
extrait de Des âges téméraires, L'éther vague, p.36, Pierre Minet
samedi 30 novembre 2019
Situation(s)
Tout est Situation... La nuit après la nuit. L'éclat bel de l'oeil bouffi. Une épopée intime. Ce fil Instagram. Le terrestre champ magnétique. L'illustration d'un tel article. Ce mauvais vin en masse. L'ignorance menace inédite. L'écoulement du temps. Le sort peut-être... L'inélégance de l'instant. La vie en rêve. Tumblr jadis. L'errance en déshérence. Partout ailleurs l'hier. Après la fête formelle. Aux croisements des interstices. A l'égarement ordinaire. Effacement de la ville. Contusions incertaines. Confusions interdites. Twitter un événement. Minuit un agacement. Rien à dire à ce colloque. Lettrisme nyctalope. La nuit après la nuit.
vendredi 29 novembre 2019
jeudi 28 novembre 2019
Je suis un suicide commercial
Il n'y a pas de "casting" dans la poésie, c'est le temps qui sert de casting, le temps long, au moins la décennie, et si seulement vous arrivez à publier un premier livre (c'est l'étape la plus difficile, pour moi ça a pris neuf ans, entre 1999 et 2008, date de la publication de Nihil, Inc. - mais même après ça le "casting" du temps se prolonge, et à chaque nouveau livre tout peut s'amplifier ou se crasher pour vous) - bien sûr comme je n'arrête pas de le dire, il y a des "outils", des outils sociaux de réseau (et qu'on peut jusqu'à un certain point "contrôler") qui peuvent aider, sans oublier les outils économiques (ayez un "bon" métier pas trop éreintant, pas trop psychologiquement/physiologiquement pénible et écrivez à côté, je n'ai pas fait ce choix donc je sais de quoi je parle, pour que votre reconnaissance sociale symbolique ne tienne pas que sur le pied poétique - car c'est parce que l'homme est un être sans raison d'être, voué à la mort (ashes to ashes...), qu'il est habitué par le besoin de justification, de légitimation et de reconnaissance constante) - un bon positionnement artistique aussi, par "bon" je veux dire (synthétiquement) inédit, cohérent, singulier par rapport à la masse de ce qui se publie dans le secteur "poésie contemporaine", mais ça c'est vos lectures et votre goût qui le décideront, donc le parcours de socialisation que vous avez eu jusque-là et toutes les dissonances que vous avez pu amasser, donc votre propre complexion (exemple: personne n'a jamais fait, en tant que "poète", un livre ayant pour thème la sociologie du champ poétique - désolé pour ce brin d'arrogance) - mais même si tout cela est sous vos bras, même si tout cela est engagé, même si vous passez 30 ans à faire des livres, vous n'aurez jamais la main absolue sur votre "reconnaissance" , vous ne pourrez pas la contrôler - et je ne parle même pas de "renommée" (qui est la rencontre entre votre oeuvre et la frange la plus commune du grand public) -
extrait de L'Avant-garde, Tête brûlée, Pavillon noir (Al Dante/Les Presses du Réel) Sylvain Courtoux, édition non paginée, vers le milieu, voire...
lundi 25 novembre 2019
Fulgurance
J'ai tendu des cordes quantiques de clocher à clocher; des guirlandes de grenades de fenêtre à fenêtre; des fils d'Oort cumulés d'étoile à étoile, et je gronde.
jeudi 21 novembre 2019
Sang pour sens
Cracher du sang/Cracher du sens
Salive carabine érectile
Après frisson dérive lente
Nuits exsangues/Matins las
Pituite rifles électriques
Encore secondes enfin l'élan...
Salive carabine érectile
Après frisson dérive lente
Nuits exsangues/Matins las
Pituite rifles électriques
Encore secondes enfin l'élan...
mardi 19 novembre 2019
vendredi 15 novembre 2019
Partout
Partout la nuit impossible partout l'errance implacable partout restes d'insomnies ici là même après l'heure quelque instant partout d'ignorances coupables en rêveries hostiles encore partout je ne sais plus la controverse et le brouillard ennemis partout ailleurs inhérence lasse partout ainsi controverses blêmes partout enfin misère crasse partout aussi l'illusion tenace d'une fin d'après-midi chambardée...
jeudi 14 novembre 2019
samedi 9 novembre 2019
Situation
Je n'ai pas vu la Vie, observée à tout le moins, pour rien même pire, quelques secondes pour un océan d'ivresse, en un courant incertain, après des nuits adverses, combattre l'ennui quelque innocente arme, à l'amer à l'envi, je suis las après le précipice, éreintement hélas du probable au possible, errance à l'édifice, existence induite, encor' quelque instant, limite merdrique à la situation, errements intimes à la nuit, après la nuit, en l'inconnu qui creuse s'enfoncer, se perdre à l'instant d'après, en ces moments organiques & hostiles, s'oublier presque... Hier ainsi, Elle a filé comme on s'esquive, alone again...
dimanche 3 novembre 2019
Immanence(s)
D'écorce en errance
Atmosphères
Fin de monde
Passagère
J'attends l'axe
Ephémère
A la nuit
Indistincte
A nos forces
Tel élan
Contrarotatif
Soumission
Pareille à l'envi
Flagrance &
Réalités
Versatiles
Immanence(s)
Hier même...
Atmosphères
Fin de monde
Passagère
J'attends l'axe
Ephémère
A la nuit
Indistincte
A nos forces
Tel élan
Contrarotatif
Soumission
Pareille à l'envi
Flagrance &
Réalités
Versatiles
Immanence(s)
Hier même...
jeudi 31 octobre 2019
De certitudes bouleversées...
Engrangé, sans le savoir et avec fièvre, une foule d'images durables - forme une région, une part de son cerveau.
Région à retourner comme on travaillerait la terre pour la préparer à donner des fruits
- mais son abondance nous désarçonne.
Région si peuplée déjà et surpeuplée
chevaux aimés, campagnes aimées, caresses longues et interminables.
Peuple fou de certitudes bouleversées
donnant grand calme au terme de l'émotion - ainsi je sens la terre étrange qui tremble ets'émeut, donne panique et désir puis désir et plus grand sans nom,
- et enfin, émotion maximale, plus de voix,
Apprendre alors à accorder sa confiance à cet ensemble instable de peau d'humeurs de pensées,
riant brutale, légère, au soleil.
Extrait de La Fabrique Du Rouge (Editions de l'ogre) p.91, Ariane Jousse
Région à retourner comme on travaillerait la terre pour la préparer à donner des fruits
- mais son abondance nous désarçonne.
Région si peuplée déjà et surpeuplée
chevaux aimés, campagnes aimées, caresses longues et interminables.
Peuple fou de certitudes bouleversées
donnant grand calme au terme de l'émotion - ainsi je sens la terre étrange qui tremble ets'émeut, donne panique et désir puis désir et plus grand sans nom,
- et enfin, émotion maximale, plus de voix,
Apprendre alors à accorder sa confiance à cet ensemble instable de peau d'humeurs de pensées,
riant brutale, légère, au soleil.
Extrait de La Fabrique Du Rouge (Editions de l'ogre) p.91, Ariane Jousse
mercredi 30 octobre 2019
Nuire, ainsi...
Nuire hier
Nuire demain
Nuire encor' après la fin
& avant même un début
Nuire à la nuit
Nuire à l'errance
Nuire ailleurs
En vagabond immobile
Nuire à l'instant
Nuire à l'envi
Nuire pour une heure
& pour une vie pire
Nuire à l'unisson
Nuire à l'imminence
Nuire pour un temps
En originelle ignorance
Nuire demain
Nuire encor' après la fin
& avant même un début
Nuire à la nuit
Nuire à l'errance
Nuire ailleurs
En vagabond immobile
Nuire à l'instant
Nuire à l'envi
Nuire pour une heure
& pour une vie pire
Nuire à l'unisson
Nuire à l'imminence
Nuire pour un temps
En originelle ignorance
samedi 26 octobre 2019
vendredi 25 octobre 2019
Impudent (Infinitive - 10)
Ignorer l'errance limite
Entendre l'hématome
Courir après la nuit
Insolente
Confondre l'heure & l'ivresse
Examiner des traces
Savoir cet interstice
Cavalier
Connaître l'affrontement
Accepter l'échéance
Continuer tout malgré
Impudent
Entendre l'hématome
Courir après la nuit
Insolente
Confondre l'heure & l'ivresse
Examiner des traces
Savoir cet interstice
Cavalier
Connaître l'affrontement
Accepter l'échéance
Continuer tout malgré
Impudent
jeudi 24 octobre 2019
vendredi 18 octobre 2019
Furtive...
Paysage interdit à d'autres orbes
A la nuit lente discordes quelques
Oublier la fin installer l'ennui
Comme à l'errance distinct même
Nuire à l'envi en la pénombre
Halo merdre incertain delà
Frontière certes invisible au soir
En finir ainsi l'instant las péroraison.
A la nuit lente discordes quelques
Oublier la fin installer l'ennui
Comme à l'errance distinct même
Nuire à l'envi en la pénombre
Halo merdre incertain delà
Frontière certes invisible au soir
En finir ainsi l'instant las péroraison.
jeudi 17 octobre 2019
Monde étrangeté...
Etrangeté dernière
Seconde insane
Immanence au tombeau
Le saccage en bandoulière
Perdu en l'errance...
Datura d'autres à l'indécence
Ignorance d'hémisphère
La nuit après la nuit...
Poursuite du printemps
Irréfragable...
Partout la fuite insolite
Convulsions destin
A l'origine doutes
A l'errement atmosphères
En sueurs de sang froid
Malgré l'égarement
Diligence au crépuscule
Pareille à l'ancien monde.
Seconde insane
Immanence au tombeau
Le saccage en bandoulière
Perdu en l'errance...
Datura d'autres à l'indécence
Ignorance d'hémisphère
La nuit après la nuit...
Poursuite du printemps
Irréfragable...
Partout la fuite insolite
Convulsions destin
A l'origine doutes
A l'errement atmosphères
En sueurs de sang froid
Malgré l'égarement
Diligence au crépuscule
Pareille à l'ancien monde.
dimanche 13 octobre 2019
Le petit détournement...
Attention !
Ce flim n'est pas un flim
sur le laximse.
sur le laximse.
(Merci de votre compréhension)
Quand la fiction n'est plus qu'un temps de la réalité - ou son envers...
Quand la fiction n'est plus qu'un temps de la réalité - ou son envers...
samedi 12 octobre 2019
mardi 8 octobre 2019
Ephémère (Infinitive - 9)
Ephémère incertitude à l'aune de cette embardée... Eviter l'orage et le temps. Fuir à la nuit précédente, résister au jour prochain... Pour au moins quelque seconde. Savoir cette fin en une larme. Imminence du pire, éternité de l'instant... Exiger le néant, et plus encor' à l'interstice des errances. Décor incertain à la nuit. Savoir l'interdit à l'ignorance. Découvrir à la nuit ce tourment. Nuire, il s'agit de, par-delà...
samedi 5 octobre 2019
Errements...
la suie n'existe pas
la nuit n'existe pas
Rouen s'efface
Jeanne d'Arc, accro à la datura
Horlaville - Christophe - n'a jamais aussi bien porté son nom
Rouen où se cache le coffre-fort de l'inénarrable Benalla
Tout va bien
Paix en Suisse
Rouen respire
#Merdre
NB: ce texte est respectueusement dédié aux familles des dioxines.
la nuit n'existe pas
Rouen s'efface
Jeanne d'Arc, accro à la datura
Horlaville - Christophe - n'a jamais aussi bien porté son nom
Rouen où se cache le coffre-fort de l'inénarrable Benalla
Tout va bien
Paix en Suisse
Rouen respire
#Merdre
NB: ce texte est respectueusement dédié aux familles des dioxines.
vendredi 4 octobre 2019
lundi 30 septembre 2019
samedi 28 septembre 2019
Sombrer
Fin de souvenir que faire continuer à la ligne pour quoi imaginer l'improbable ou guetter l'évidence ignorer le sifflet et contempler blême l'égarement à l'arrière hostile de bâtiments grèges commencer de finir comme on s'insurge pour rien après les temps incertains écorchure(s) quel univers en cet élan à la nuit ultime scansion & dépression quelques secondes encor' avant l'événement ici même ailleurs...
vendredi 27 septembre 2019
Nous n'avons pas fini de nous épuiser.
une neurogène légèrement vêtue
massacre l'orgonie, aigle cauchemar
comme la peur du noir pour rien
avec ces pilules qui enlèvent le goût du sang
comme tous les bébés-paresse affaissés dans des chaises en toile.
Herpès Zoster, acarien vectoriel, le placenta allongé sur une ceinture en cuir marine
black-jack
rougeole de cheval dans un grenier
le velours agité comme une noce
la phlébite mentale s'étouffe
bougabou nemesis
les scorpions sont toujours hors de propos
cédacée, une perception sensorielle supplémentaire
la synergie albeit d'un gonzo sur le speed tousse
quand l'hologramme de Minerve se perfusionne.
extrait de Travesties-Kamikaze, Les Herbes Rouges, Josée Yvon, édition non paginée - vers la fin...
massacre l'orgonie, aigle cauchemar
comme la peur du noir pour rien
avec ces pilules qui enlèvent le goût du sang
comme tous les bébés-paresse affaissés dans des chaises en toile.
Herpès Zoster, acarien vectoriel, le placenta allongé sur une ceinture en cuir marine
black-jack
rougeole de cheval dans un grenier
le velours agité comme une noce
la phlébite mentale s'étouffe
bougabou nemesis
les scorpions sont toujours hors de propos
cédacée, une perception sensorielle supplémentaire
la synergie albeit d'un gonzo sur le speed tousse
quand l'hologramme de Minerve se perfusionne.
extrait de Travesties-Kamikaze, Les Herbes Rouges, Josée Yvon, édition non paginée - vers la fin...
mardi 24 septembre 2019
De rose,
MerdrAsss story, pas nouvelle presque... L'attente en option, fragile. L'exploration subliMinale Logique. Fragrance encor'. Excavatrice... A l'igNoRance la découverte on est tenu. Langue proSpection après les âges... A l'exhalaison mépHitique inédite scansion... Etre présent après les ans. SuSpecte inNocence lacUne expérience. Rien par-delà l'élan. EnerguMène quête pour singulier moMent. A ton insTant ma limite, à ton recueil, mon égareMent...
samedi 21 septembre 2019
Seul,
Seul, absolument seul, par-delà l'incertitude, bien après l'aventure, en une hésitation délébile, et une cavalcade lasse... Seul, absolument seul, à la nuit électrique, une procession insane, commotion cérébrale, dérive ultime disparate, hic et nunc... Seul, absolument seul, je me consume pour rien et pour tout, à l'aune de cet horizon physique qui n'existe pas et se veut frontière.
jeudi 19 septembre 2019
Nightmare Sandwiches
Court-métrage de Quentin Dupieux,
incluant The Hoe & Crispy Bacon
Morceaux signés Laurent Garnier.
#Merdre
dimanche 15 septembre 2019
Lévogyre
Tourner, répéter, tourner, répéter, tourner, répéter, tourner...
Lévogyre, lévogyre.
A l'instant ce moment...
D'errances insanes en solitudes lasses,
Scansions.
Tourner, répéter, tourner, répéter, tourner, répéter, tourner...
Lévogyre, lévogyre.
A l'instant ce moment...
D'errances insanes en solitudes lasses,
Scansions.
Tourner, répéter, tourner, répéter, tourner, répéter, tourner...
samedi 14 septembre 2019
samedi 7 septembre 2019
Corps abîme...
Fuir, immobile, à toute forme de scansion, de la dérive faite errance, après l'an approximatif, continuer la course lente malgré la nuit hostile, la maladie cet antidote, à cet instant restreinte la relativité devient générale, et de corps élans en force abîme, le temps, iconique, cesse d'exister...
vendredi 30 août 2019
Massacre(s)
Jupons à pois microfibre étanches: no stress,
En body-slip à pieds, denim affriolant,
A frotter l'ondine a du galbé émollient,
En résille hard: moule & varech iodent la graisse.
Cent détails top sexy, creux jamais vus d'mistress !
En l'air fusent des tifs, taies d'oreiller souillant,
L'empoté du cactus son mou poignait, vibrant:
"La Camuse m'effraie - lady gris' de la fesse !"
Jersey court (poil au bas), sort l'alcool, met l'couvert
- C't'écuyère t'as fait loucher, d'un âge pile
Indécent, deux seins doux - saucisson sec et verres !
Deux nuits un cul dormant grisa tes yeux fragiles,
Tout rouge sous l'arôme ordurier vies guenilles...
L'épilant trop scia: ce mini truc, aux vers !
En body-slip à pieds, denim affriolant,
A frotter l'ondine a du galbé émollient,
En résille hard: moule & varech iodent la graisse.
Cent détails top sexy, creux jamais vus d'mistress !
En l'air fusent des tifs, taies d'oreiller souillant,
L'empoté du cactus son mou poignait, vibrant:
"La Camuse m'effraie - lady gris' de la fesse !"
Jersey court (poil au bas), sort l'alcool, met l'couvert
- C't'écuyère t'as fait loucher, d'un âge pile
Indécent, deux seins doux - saucisson sec et verres !
Deux nuits un cul dormant grisa tes yeux fragiles,
Tout rouge sous l'arôme ordurier vies guenilles...
L'épilant trop scia: ce mini truc, aux vers !
Rime Hot, (cf: le gars Nerval), extrait de Massacres, éditions Lurlure, p.67, Typhaine Garnier
jeudi 29 août 2019
Satellite
Rien l'égard satellite rare encore errance à l'interstice j'ignore son impression et mon regard se perd à son inconséquence directe à la nuit noire et mensongère limite encor quelque instant évocation son expression énergumène par-delà l'ombre sélène invocation subtile à l'éclipse je m'égare à l'élan incertain demain hier après le temps...
mercredi 28 août 2019
mardi 27 août 2019
Limite...
Je ne suis plus fou je ne suis plus rien j'évite le vent j'élude la nuit j'attends l'incertaine complice par-delà l'élan fragile je ne comprends plus l'égérie complexe après errements circonflexes je ne suis qu'abus bien après minuit, j'attends et n'attends pas, attends encore après la nuit, pour merdre ou mieux peut-être... Je ne suis qu'errance à cet interstice, qu'innocence à l'instant, une limite...
jeudi 22 août 2019
mardi 20 août 2019
Rien à foutre
Rien à foutre
Les larmes et le sang versés
Rien à foutre
L'atmosphère suffocante
Rien à foutre
Sentinelle intestine
Rien à foutre
L'ignorance limite
Rien à foutre
Ce nid non en abscisse
Rien à foutre
Cette errance en ordonnée
Rien à foutre
Ta nuit interstices
Rien à foutre
Tes errements mordorés
Rien à foutre
Quelque seconde amène
Rien à foutre
Moins d'heure(s) à l'instant
Les larmes et le sang versés
Rien à foutre
L'atmosphère suffocante
Rien à foutre
Sentinelle intestine
Rien à foutre
L'ignorance limite
Rien à foutre
Ce nid non en abscisse
Rien à foutre
Cette errance en ordonnée
Rien à foutre
Ta nuit interstices
Rien à foutre
Tes errements mordorés
Rien à foutre
Quelque seconde amène
Rien à foutre
Moins d'heure(s) à l'instant
jeudi 15 août 2019
Trouble - Jour après jour...
Trouble en son essence regard déliquescent amère
scansion vies ecchymoses mort hématome
atrabilaire intention quant aux corps incertains
champs factices à la frontière lasse & délébile
étendue nocturne après l'assaut indirect
le Néant du vide de la nuit noire ne se sent pas.
cela ne finit pas conscience intranquille
& après quelque instant imagerie fossile
par-delà générations colères délétères
alliance obscure delà du seing limite(s)
scansion vies ecchymoses mort hématome
atrabilaire intention quant aux corps incertains
champs factices à la frontière lasse & délébile
étendue nocturne après l'assaut indirect
le Néant du vide de la nuit noire ne se sent pas.
cela ne finit pas conscience intranquille
& après quelque instant imagerie fossile
par-delà générations colères délétères
alliance obscure delà du seing limite(s)
dimanche 4 août 2019
samedi 3 août 2019
Rebond
Qu'il est heureux de se perdre en les arcanes circonflexes d'une musique lasse...Ouïe après l'hiver et avant l'âme, à la nuit concrète, elle cherche à s'égarer en ondes amères parmi l'atmosphère et son errance... Rien n'existe qu'Univers des failles... Quand l'ignorance est un savoir, et la lande ce vertige... A seconde, seconde et demi, ou... Demain l'hier, après la nuit.
mardi 30 juillet 2019
Seconde quelque...
Rien d'ignorance inouïe #merdre après la merde... Savoir l'inconséquence parmi des heures de chambre fière... Nocturne exégèse après la lie... Ta fin mon incipit... Encore seconde quelque et...
A la nuit
Là pour rien ici même sentir l'absence, à la nuit file les ans et cette engeance inique et lasse, maléfice ou... Ils vivent quand j'errance... Ils dorment à la nuit pour oublier. C'est pourtant quand il se fait obscur que le clair devient visible. Mes songes furieux à la nuit délivrance espace amer & vicié... Après la fuite quelque effroi des traces... S'égarer parmi les avalanches à la nuit clandestine. Embrasser l'abyssale crasse, pour au moins quelques secondes.
samedi 27 juillet 2019
mercredi 24 juillet 2019
lundi 15 juillet 2019
Nocturne insane
Rien qu'une nuit entière en une existence de fol
Relativité générale
Raison burlesque déraison
Raide errance à l'encan
Effort quelque encor'
Egarement à la nausée
Ire à l'événement
Bien après l'ombre évanescence obscurité
Au crépuscule inélégance
Une vie pour la nuit quelle...
Relativité générale
Raison burlesque déraison
Raide errance à l'encan
Effort quelque encor'
Egarement à la nausée
Ire à l'événement
Bien après l'ombre évanescence obscurité
Au crépuscule inélégance
Une vie pour la nuit quelle...
jeudi 11 juillet 2019
Instar...
Rien n'existe, ou si peu... De loin en loin, qu'arrive la limite, extime, avec indifférence, itération à l'exorcisme. Passer sa vie à l'égarer. A créer du vide par-delà ses confins. S'inscrire encore après ces lignes de fuites. Ignorer l'errance, ou la condamner. Inertie matricielle & émérite. Oublier ou... Continuer à la nuit ainsi. Même après l'aube... D'absences en entrelacs, cet abîme qui sourd, ou si peu... Rien n'existe... A l'instar...
samedi 6 juillet 2019
jeudi 4 juillet 2019
Merdre (La)...
La Merdre, voilà l'histoire, vaste flaque, indélébile, elle éclabousse, même à la nuit, et se répand presque fantôme à la dérive, après les temps, en interstices, fallacieuses limites, son crépuscule ton aube, qu'arrivent encor' en ces instants sa fuite, ailleurs incertain, au-delà physique, hier est demain...
lundi 1 juillet 2019
Délivrance...
Parfois,
le lundi matin,
bouche sèche & oreille interne en berne - ou le contraire,
je me sens rat, de laboratoire, électrodes au cerveau merdre intense,
la Santé en mon souvenir maison d'arrêt...
A 19h. vin mauvais, délivrance...
Une expérience, via Christophe Fiat confer Merdre hélas...
le lundi matin,
bouche sèche & oreille interne en berne - ou le contraire,
je me sens rat, de laboratoire, électrodes au cerveau merdre intense,
la Santé en mon souvenir maison d'arrêt...
A 19h. vin mauvais, délivrance...
Une expérience, via Christophe Fiat confer Merdre hélas...
samedi 29 juin 2019
Merdre à l'errance...
Prolégomènes pénicilline
Evanescence lidocaïne
Espaces endorphines
Savoir spiruline
Merdre à l'errance...
Benzédrine emphatique
Opioïde mirifique
Morphine anatomique
Codéine ontologique
Merdre à l'errance...
Evanescence lidocaïne
Espaces endorphines
Savoir spiruline
Merdre à l'errance...
Benzédrine emphatique
Opioïde mirifique
Morphine anatomique
Codéine ontologique
Merdre à l'errance...
vendredi 28 juin 2019
mercredi 26 juin 2019
Dans l'obscurité à gauche...
Pourquoi mes jambes
Autour de ton cou
Cravate collante bouffante bleu foncé
Monotone vestibule de la crique rieuse
Blanches olives de la chrétienté
Pourquoi attendrais-je devant une porte close
Suppliante et timide torride violoncelle
Ayez des enfants
Imbibez vos gencives de vinaigres rares
La plus tendre blancheur est teintée de noir
Votre pénis est plus doux
Que le faciès d'une vierge
Plus irritant que la pitié
Plumitif outil de l'incroyable tohu-bohu
Adieu au revoir c'est fini good-bye
L'envie aux mirobolantes floraisons est tarie
Reviendront
Plus vifs plus violents
Ces mauves bonbons aux pâmoisons dévotes
Pressantes et tétaniques
Les cauchemars véhéments de l'après-midi
Sans toi.
extrait de Où le bât blesse in Carré blanc (1965)
via Joyce Mansour, Oeuvres complètes, pp.383/384, Michel de Maule
Autour de ton cou
Cravate collante bouffante bleu foncé
Monotone vestibule de la crique rieuse
Blanches olives de la chrétienté
Pourquoi attendrais-je devant une porte close
Suppliante et timide torride violoncelle
Ayez des enfants
Imbibez vos gencives de vinaigres rares
La plus tendre blancheur est teintée de noir
Votre pénis est plus doux
Que le faciès d'une vierge
Plus irritant que la pitié
Plumitif outil de l'incroyable tohu-bohu
Adieu au revoir c'est fini good-bye
L'envie aux mirobolantes floraisons est tarie
Reviendront
Plus vifs plus violents
Ces mauves bonbons aux pâmoisons dévotes
Pressantes et tétaniques
Les cauchemars véhéments de l'après-midi
Sans toi.
extrait de Où le bât blesse in Carré blanc (1965)
via Joyce Mansour, Oeuvres complètes, pp.383/384, Michel de Maule
mardi 25 juin 2019
Remerdre...
Je suis mort hier, en hiver...
J'ai survécu blême et bel...
Abandonné en cet espace/temps, amatrice matrice...
Je défie le néant (ou pas).
Merdre merdre merdre et remerdre merde.
Nous n'avons fait que nuire
A la route idéelle et lente
Qu'importe nos alliés en ligne
Après l'heure irrévérente ainsi limite
Saisir la fin après cette nuit.
J'ai survécu blême et bel...
Abandonné en cet espace/temps, amatrice matrice...
Je défie le néant (ou pas).
Merdre merdre merdre et remerdre merde.
Nous n'avons fait que nuire
A la route idéelle et lente
Qu'importe nos alliés en ligne
Après l'heure irrévérente ainsi limite
Saisir la fin après cette nuit.
lundi 24 juin 2019
dimanche 23 juin 2019
Un événement.
Etre étant après demain nuire à la limite interdite informe performance inédite plurielle rien n'existe après l'an. Innocence turpide avant l'heure induite à l'année définitive bruine l'ignorance commandement. Savoir l'hier après l'errance, à la lie entendre quelque ultrason, à l'écho lent & éphémère, frontière. Evanescence intime après l'avènement, fortuite déraison, fuite ainsi à l'oraison point même funèbre, un événement.
mercredi 12 juin 2019
Mer/calm
Des cadavres parmi les feuillages
quelque errance en chemin,
résistance au-delà subtile
d'un cycliste d'antan aux boyaux ostensibles,
des étoiles par amas en ce ciel
la meilleure partie du voyage,
des étoiles par amas en ce ciel
pas de côté en droite ligne,
de sables mouvants en évidences flasques
rien ne se perd & tout s'enlise
avant l'insolence latente
d'un plein soleil à la nuit.
quelque errance en chemin,
résistance au-delà subtile
d'un cycliste d'antan aux boyaux ostensibles,
des étoiles par amas en ce ciel
la meilleure partie du voyage,
des étoiles par amas en ce ciel
pas de côté en droite ligne,
de sables mouvants en évidences flasques
rien ne se perd & tout s'enlise
avant l'insolence latente
d'un plein soleil à la nuit.
vendredi 7 juin 2019
Je...
Je ce vide inactuel & humain incertain je conséquence inédite & connue je sommeil inquiet & réveil incohérence je tends cette joue mais quelle même je préférence un champ instinctuel je fuir après l'aventure servile je nocturne à l'aube je ton isthme un univers en cet écran je gaspille & analyse je d'après ce décor encor ici je parmi telle ivresse incandescente et obsolète je poursuivre la nuit comme à cet instant une oraison rare...
samedi 1 juin 2019
errements...
Je ne sais plus la nuit, j'interpelle rien de plus que l'indifférence, je quitte le lit sans avalanche, je suis las avant la peine, je merdre incertain, par-delà incohérences, je flotte parmi les interstices, inconnu d'estime après les ans, j'entrevois l'ancien temps, je doute du prochain, je vais à la ligne bien qu'on me l'interdise, je conçois ce sommeil inédit, j'erre en plein orage, j'annonce l'improbable, je merdre haletant, au soir mensonger j'acquiesce, au jour suivant je renonce, après ces quelques secondes d'errements...
vendredi 31 mai 2019
jeudi 30 mai 2019
Dépasser Debord...
D'abord concentré ou diffus,
Puis intégré,
Le Spectacle est aujourd'hui spontané.
mercredi 29 mai 2019
Poëtique des courbes
Parfois le corps est ce poëme, tout en arabesques, il oscille incertain, absolu pourtant, ses lignes intrinsèques se galbent électrique scansion, merdre à l'errance exhibition, quant à la nuit il se souvient, audace belle en abandon, sa courbe devient cet horizon ...
Inspiration & modèle: S.
samedi 25 mai 2019
Anonymal
Lumière errance formes vassales
nocturnes classes abyssales
en un instant tant singulier
l'autre est encore là, intime...
Itération tel exorcisme
roide à l'ennui cette tristesse
après l'ivresse, boire à la lie
une vie d'après pour faire quoi...
En fin de nuit, des lassitudes
à l'énergie des pleines lunes
survivre encore une seconde
à ce combat, anonymal...
nocturnes classes abyssales
en un instant tant singulier
l'autre est encore là, intime...
Itération tel exorcisme
roide à l'ennui cette tristesse
après l'ivresse, boire à la lie
une vie d'après pour faire quoi...
En fin de nuit, des lassitudes
à l'énergie des pleines lunes
survivre encore une seconde
à ce combat, anonymal...
vendredi 24 mai 2019
Autre
Etre autre mais quel après subtile esquisse reconnaître le vide rien voir menace errance vaine distincte de la nuit sérielle qui croît par-delà le jour seconde encore après les siècles savoir las instant limite...
dimanche 19 mai 2019
vendredi 17 mai 2019
A nos nuits animales
Instinct plus que destin, ignorance après la lande, néant moins que le vide, en attente d'ivresse, la nuit après la nuit, savoir imminence blême, inférence lente à cette halte indécente, entendre l'errance lasse, encor', entendre l'errance lasse, quelque part après l'égard, ou le manque d'illusions légales, sommes encore après minuit, sommes encore en pleine nuit, sentir ainsi est ce monde, à l'ilotisme cet instinct...
mercredi 15 mai 2019
Ebranlement(s)
Epicentre à l'ouest ignorance attente terminable par-delà les décombres éphémère frisson terres étrangères gravité limite après l'intense érosion locale paradigmes indécis à l'heure particulière ce semestre un tombeau quand l'histoire hoquette instinctuelle la nuit est cet abri. #merdre
lundi 13 mai 2019
samedi 11 mai 2019
Impassage...
Seul, absolument seul, terriblement seul, pas malheureux; la vie n'est rien qu'un impassage que je refuse, grotesque et sombre, par-delà la nuit délirante... qui existe au matin encore quelques secondes... Savoure instant illicite après cette frontière invisible & lasse... Alone. Encore... Seul.
samedi 4 mai 2019
vendredi 3 mai 2019
jeudi 2 mai 2019
mardi 30 avril 2019
Une ombre...
la voix de l'ombre s'éteint la lune vient à son quart et je me pose en la grille ombragée de feuilles et dans les mille et un détours des branches le dernier quel est-il la nuit aurait donc à faire avec la forêt et les arbres alors la masse s'enfuyait frondaison lente et lourde à l'invisible tronc c'est le miracle de la forêt en marche (sic) qu'il décrivait d'une bouche qui de son propre aveu s'endort sur les mots à peine lus s'effondre sans rémission dans un sommeil de plomb l'ombre est de zinc et de mica et tant végétal que roche pierre mousse sur un perron tout au fond d'un jardin un assemblage de vert et de titane une feuillée dont on ne voit pas les branches et l'arbre est très élevé mystérieux splendide c'est à dire plein de lumière imprévue c'est un naufrage tout coule quelle formule en un mouvement qu'on a pu ni deviner ni rompre un engloutissement la vie ronge la nuit ronge le sombre ronge l'érosion roulant sur tout les mondes connus bien qu'à peine pressentis cette page allait sauter blanc stellaire creusé autour de l'ombre des lignes du texte c'est la nuit une portée la musique la douceur froide des nocturnes note étirée de la lumière qui est une corde sur le portique de l'ombre la nuit balance et tape et croît je me souviens du début un bruissement de vagues et de branches en avancée l'eau coulait silhouette aveugle mais zézeillante dans le noir c'est passé et quand il me parlait j'étais de même embusquée chauffant mes muscles pour la suite la traque la proie la fin désirée de la séquence chute impossible la nuit tombe plus de bruit c'est la ronde de nuit musique inaudible imperceptible mais vibrante vivant l'ombre règne et s'éploie chouette cyclopéenne barrée de bleu c'est une grève robe fluctuante idée de l'océan il y aurait des forêts submergées plus peuplées et plus hautes dit-on que tout ce qu'on connaît la terre regorge de mystères que l'ombre à elle seule ne saurait révéler la nuit tente et tape et déploie charme froid tremble couvert d'écailles brillantes zinc et mica ou bien cuivre érodé par les pluies il fait beau c'est la nuit je ne sais plus ça redevient étrange scène improbable sans doute rêvée en tous cas de plus en plus difficilement convocable langue perdue oubliée de longtemps j'appelle toutes les voix du noir à la citer encore en une comparaison nouvelle qu'on en finisse il n'y a pas de raison pour que cela cesse ça n'aura pas de fin
N.U.I.T Lolita Bouillet pp16/17 Le Manuscrit
vendredi 26 avril 2019
jeudi 25 avril 2019
Fragmentation
Fragmentation d'errance(s) usages d'ignorance à l'origine blême fiction clandestine aubes incertaines consciences à l'appui d'une ère souveraine et finie. Stigmates en affront après les dires: je sais le temps par-delà la ville, ainsi que cette limite.
mardi 23 avril 2019
lundi 22 avril 2019
samedi 20 avril 2019
Sais...
Je sais ta nuit limite, je sais rien, encore l'année dernière, je sais l'errance mensongère, je sais ton antre, malheureux, je sais l'exigence lasse, je sais tes nuances, parmi les instances quitter le solide, je sais l'oubli ou l'animal, je sais ton soir et la journée qui suit, amène, je sais encore l'année prochaine, admirable...
vendredi 19 avril 2019
Parade.
Je me désarme. Je vous rends vos mots qui pourrissent ma bouche, ceux trop de fois entendus les mêmes, ceux qui spolient et désincarnent, devenus, jour après jour, cette bure qui m'étouffe.
A force de m'étrangler.
A force que tout devienne miteux, crachat, ou ce silence buté que j'escalade pour me laisser glisser à moitié sonné. Vous ! Coulées mortifères, gardiens des temples, fratricides !
Né colère, je suis entré dans mon nom en marchant sur une bille. Grand écart mais buste I bien droit. On n'aura dit longtemps que la première syllabe de mon prénom, le garçon, le fils, Il. Une abréviation finie alors que ce qui suit semblait rester dans l'indéterminé. Rapidement, j'ai donc remis à plus tard l'enjambée qui m'aurait conduit les pieds au mur, à cette torsion que j'aurais dû faire pour devenir entier. Reste qu'il est bien possible que j'aurais mieux marché sur mes mains, même si ma peau était sensible. Mes jambes auraient battu l'air. La tête en bas m'aurait moins amené à l'insulte tant j'aurais dû me concentrer pour tirer mes poumons vers le ventre.
Aujourd'hui, de retour des tombes, les tripes chamboulées, je pense femmes, filles grossières du quartier, armées de guirlandes de roses et battant du talon. Je pense à la blonde de l'autobus dont la tignasse me chatouillait le nez quand j'ai profité d'une accélération, m'approchant sans peine de ces quelques fils dorés qui flottaient et que j'ai fait miens, un instant, avant qu'elle ne glisse sur le trottoir m'obligeant à regarder la brune dont l'agressivité se percevait dans les narines blanches et ces rides d'expression sans âge qui lui barraient le visage. De la douceur, il y en avait cependant dans le grain de peau de ma voisine de gauche, un velouté sur lequel j'aurais bien caressé ma joue. De l'ardeur dans les phalanges de celle-ci qui empoignait la hampe. Un homme, les écouteurs sur les oreilles, tapait le rythme du pied.
Je ne sais quelle langue je parle, ni de quoi est fait ce texte que je deviens et auquel je ne tiens que d'un doigt.
S'en foutre. Evidemment faux. Parade.
A force de m'étrangler.
A force que tout devienne miteux, crachat, ou ce silence buté que j'escalade pour me laisser glisser à moitié sonné. Vous ! Coulées mortifères, gardiens des temples, fratricides !
Né colère, je suis entré dans mon nom en marchant sur une bille. Grand écart mais buste I bien droit. On n'aura dit longtemps que la première syllabe de mon prénom, le garçon, le fils, Il. Une abréviation finie alors que ce qui suit semblait rester dans l'indéterminé. Rapidement, j'ai donc remis à plus tard l'enjambée qui m'aurait conduit les pieds au mur, à cette torsion que j'aurais dû faire pour devenir entier. Reste qu'il est bien possible que j'aurais mieux marché sur mes mains, même si ma peau était sensible. Mes jambes auraient battu l'air. La tête en bas m'aurait moins amené à l'insulte tant j'aurais dû me concentrer pour tirer mes poumons vers le ventre.
Aujourd'hui, de retour des tombes, les tripes chamboulées, je pense femmes, filles grossières du quartier, armées de guirlandes de roses et battant du talon. Je pense à la blonde de l'autobus dont la tignasse me chatouillait le nez quand j'ai profité d'une accélération, m'approchant sans peine de ces quelques fils dorés qui flottaient et que j'ai fait miens, un instant, avant qu'elle ne glisse sur le trottoir m'obligeant à regarder la brune dont l'agressivité se percevait dans les narines blanches et ces rides d'expression sans âge qui lui barraient le visage. De la douceur, il y en avait cependant dans le grain de peau de ma voisine de gauche, un velouté sur lequel j'aurais bien caressé ma joue. De l'ardeur dans les phalanges de celle-ci qui empoignait la hampe. Un homme, les écouteurs sur les oreilles, tapait le rythme du pied.
Je ne sais quelle langue je parle, ni de quoi est fait ce texte que je deviens et auquel je ne tiens que d'un doigt.
S'en foutre. Evidemment faux. Parade.
extrait de "A vous tous, je rends la couronne" pp.14/15 Quidam éditeur Catherine Ysmal
samedi 13 avril 2019
One-eyed jack
Rien qu'une ligne au fond de l'oeil, une campagne mensongère larme détail, un mode visible qui s'écroule à peine; je te sais sincère & infidèle à ces limbes. J'errance encor à d'autres sens pour au moins quelques secondes... A quelques stimuli après l'effort. Flash blanc corner. Flash blanc toujours. Esclave des contingences, ou... Quelque clin d'oeil, à l'hémisphère. Encore présent après désordre..
lundi 8 avril 2019
jeudi 4 avril 2019
dimanche 31 mars 2019
Trois coups...
8
Nous buvions comme des trous. Soudain une grosse fille très instruite et végétarienne se mit en branle :
- Tout ça, c'est très joli, dit-elle en renversant du coude son pernod désalcoolisé (restaient le furfurol et les éthers supérieurs), c'est très joli, je ne doute nullement de vos expériences et les noms des éminents physiciens que vous citez m'inspirent confiance. Mais tout cela pour une mandoline cassée, c'est excessif. D'ailleurs vous avez fait semblant de faire ce dégât avec des paroles et non pas avec des sons musicaux déterminés. Les sons de la voix humaine n'ont pas la précision mathématique de ce que l'on peut tirer du monocorde...
- Pffssch... siffla Totochabo. Son sifflement nous fit comme le chatouillement d'une plume sous les narines. J'éternuai. Quinze paires d'yeux me regardèrent sévèrement. Le temps que je me dise: " c'est ça qu'on appelle des yeux en boules de loto, bien que le loto soit désormais un jeu archaïque comme le bésigue, l'oie, la migraine, le suivez-moi-jeune-homme, le nez de Cléopâtre... ", le temps que je laisse dégouliner mes guirlandes de mots familiers, tout le monde avait eu le temps de boire trois coups pour dissiper le malaise. Pour moi, c'est le gosier sec que je dus souffrir les explications qui suivirent.
in La Grande Beuverie, pp 25/26, L'Imaginaire/Gallimard, René Daumal
samedi 30 mars 2019
Aven
Absolue solitude une révolution
Au plus près de l'écore encore,
Et par effraction
Ta lèpre est ce plaisir, univers parallèle
Et pourtant un cosmos cet insolent
Dilue en ses ans l'imposture
A l'assaut de traces obscures
Egarées en le temps
Il est ce précipice
Que j'observe à l'élan.
Au plus près de l'écore encore,
Et par effraction
Ta lèpre est ce plaisir, univers parallèle
Et pourtant un cosmos cet insolent
Dilue en ses ans l'imposture
A l'assaut de traces obscures
Egarées en le temps
Il est ce précipice
Que j'observe à l'élan.
jeudi 28 mars 2019
mercredi 27 mars 2019
mardi 26 mars 2019
Je traverse...
Vivre
Comme l'aigue vive.
-
Fuir
défaire
le souci de soi.
-
Attendre
ce mouvement
qui naît dans l'absence de mouvement.
-
Le froid.
Souffle
de mort.
-
Entre le tumulte
et le silence
éboulis.
-
Où regarder ?
Tout est vaste
démoli.
-
Violente quête, tumulte, hache
Dureté.
-
Entrecoupées d'éclats
la fourmi
chaque seconde
la nuit.
-
Coulant
long
vivant
d'or et d'archal
mon cheval
de bataille.
-
Fêlure
sèche
devenue.
-
S'écrouler.
-
Sauvé
par le lilas.
-
Tout peut
s'arrêter.
-
Marion Collé, Être fil, pp 45/49, Editions Bruno Doucey
dimanche 24 mars 2019
samedi 23 mars 2019
cavalcades.
Epoque à l'errance cavalcades siècles d'or merdre arrière colère encor abandon à la nuit ruptures de ligaments et d'anévrisme apathies escarcelles déréliction atrabile balafres à l'espérance pulsations en écho balade après l'élan atomes crash ère infinie antédiluvienne le soir après le soir par-delà morsures murmures une évidence lente bien après les fragments d'espace et de musique, un éclair même, flagrance à l'hier comme au lendemain, après les différences deça l'incertitude secondes ainsi après, lasses.
lundi 18 mars 2019
Comme un écho...
Le soleil voudrait saigner sans arrêt
Il coupe mon corps de longues aiguilles
Mais l'aube naîtra d'ici partirai
Un jour n'est pas loin nous reconnaîtrons
Ta voix franchit en liberté mes grilles
Tes cheveux dansent encore tes chansons
Je voudrais tant dire et ne parle pas
Car la nuit est froide où sans fin tu brilles
Chut j'écoute en moi l'écho de tes pas
Albertine Sarrazin, Lettres & Poëmes, p.126, Livre de Poche, 1971
dimanche 17 mars 2019
Aporétique...
Lisa, admirable, entre pudeur & érotisme, invente une oeuvre singulière, à découvrir par-delà les remarquables autoportraits présentés ici... En son regard, les corps redeviennent uniques, lumineux, captivants... Sa bienveillance est cet heur, en une errance...
AtNite
Pourquoi préfères-tu la nuit ?
Pour son aberration, infiniment supérieure au jour, et son altération.
Pour son aberration, infiniment supérieure au jour, et son altération.
vendredi 15 mars 2019
jeudi 14 mars 2019
Anévrimse - Flash (ou le petit voyage)
Eclair pâle
Zone nord-nord-est
Encéphale
A la vue lasse
Attendre
Ce fracas
Attendre
La mort ou l'élan
Encore une illusion
Véritable
Eclair pâle
Menace pour menace
De miradors en synapses
Anodines
Comprendre
L'événement
Comprendre
La stase ou l'élan
Encore une vérité
Illusoire
Zone nord-nord-est
Encéphale
A la vue lasse
Attendre
Ce fracas
Attendre
La mort ou l'élan
Encore une illusion
Véritable
Eclair pâle
Menace pour menace
De miradors en synapses
Anodines
Comprendre
L'événement
Comprendre
La stase ou l'élan
Encore une vérité
Illusoire
samedi 9 mars 2019
L'après
Depuis l'aube certes décor, méformes, foncière incertitude, prélude à l'égard sens dessus dessous l'atome silence agnosticisme, feldspath encore après l'inélégance antique, qualité d'immanence merdre cohérence toute indivisible, à l'abois même enfin gravée à cette encre indélébile, telle menace instinctuelle... Ainsi avant je suis l'après.
jeudi 7 mars 2019
mercredi 6 mars 2019
Asymptote
Exercice contemporain nappé du signe lendemain après l'errance cavalcade citation au regard incertain étreindre à la nuit blême un instant las delà dérive énergumène instance puis oubli passager parmi l'aune rien n'existe qu'un contretemps fébrile à l'ultime élan... L'après ne cesse de se perdre à son abstraction.
jeudi 28 février 2019
mercredi 27 février 2019
... après le temps
Eructé silence/Soif écorchure/Quatorze heures à midi/Chaotique critique/Ignorances électriques/Instabilité constante/L'errance commence avec le monde/La nuit après la nuit/Instant quelque implosion même/Après des ans et des secondes/Danser en ce vide/Ecarter merdre ce moment/Par-delà cette ignorance blême/De vie unième élément.../Savoir ta misère après le temps
Extimités...
Interroger le(s) corps - antienne devenue creuse, en l'espace de quelques moments de l'art contemporain - retrouve ici quelque sens à la découverte de l'oeuvre d'Alice Odilon. A commencer par le sien, ainsi que ceux en son oeuvre exposés via son oeil singulier, pénétrant et étrange... Souffrance & errance, Eros & Thanatos, parmi les anges d'ombre... A l'abîme, extimités...
Sorrow
Absence
Séparation
Psychopompe
Storm
A trois personnages