La nuit n'existe pas, une orientation...
Il pleut du Temps comme s'égare l'ombre, abrupte. Défile l'Espace en un ressentiment, adverse. Partout la lumière, indifférente... Faisceaux affaissés et contraires. La nuit n'existe qu'à l'errement hostile. Infini est l'instant, sidérant, ce Cosmos.
Dédale courbe, ignorance limite, inquiétude crasse, ivresse intime, structure induite, os à l'oraison, calcinés parapets, tache à l'horizon, douleur lancinante, caméra fissile, balle élastique, épanchement de sens.
Ciel d'émeute nuit d'après
Agitation désordres
D'onde en errance gravitationnelles
Un pli de ce monde esquive
Cet ondoiement limite à l'abîme.
...dégénère encore, dégénère ainsi, dégénère même, merdre à la folie, dégénère après, dégénère ensuite, fors élan intime, dégénère hier, dégénère envi, lourde lente soir, dégénère foin, dégénère encan, à nulle ignorance, demain dégénère...
Jack l'Eventreur et Fantômas étaient, l'un comme l'autre, des figures d'avant-guerre . Leur univers renvoyait à une époque où les villes revêtaient encore certaines qualités poétiques. Il s'agissait de préserver un peu de fantaisie dans un climat qui laisser présager, déjà, l'imminence d'un conflit mondial. Ce contexte criblé de menaces de guerre et d'interventions militaires poussa Desnos et les surréalistes à défendre un monde révolu, sous forme de rites, de retour à des traditions perdues ou d'hommages à des personnages populaires, en passe de succomber à un nouveau pouvoir. Si la question du meurtre en série, et notamment du féminicide, avait déjà été traitée par les surréalistes dans le cadre de l'affaire du tueur Henri Désiré Landru, bientôt portée à l'écran par Charlie Chaplin, Desnos initia une nouvelle tradition au sein de l'avant-garde française: il ressuscita un mythe en allant jusqu'à imaginer un entretien entre l'Eventreur et un homme qui prétendait l'avoir connu. L'interview était illustrée par une image qui ressemblait beaucoup, soit dit en passant, à un portrait de Desnos lui-même.
Extrait de La Faction Cannibale, éditions Tusitala, p.259, Servando Rocha (traduction de l'espagnol: Tania Brimson & Carmela Chergui)
Rapid eye. Mouvement. Allées d'errance. Soir immobile. Vénus à l'instant cathartiques. Sang à la seconde achèvement. Style ignorance. Sexe émission. Lune ailleurs fin toxique. A nos nuits séraphiques. Après soudain moment encore. Fulgurance foudre à la pénombre. Je sais l'élan avec le doute. Obscurité.
La nuit incertaine... Capharnaüm, dit-elle... Voix éparses en vieilles traces... Point de cris hurlement quelque... Mots lâchés telle détresse... Violences octosyllabes... Avant un silence, hasards... Déchirement d'épreuve... De sort en aléa, au bout de ces lèvres, un soupir.
jaune
qu'on nomme
un jour à jouer
terre dans le cerveau
autres mains que les siennes
moi-même divulguée
extravagance qu'on
mal rapportées
erre qui ne tend
onze petites peaux
il pourrait payer
mes mains mal rapportées
un peu de cuivre et de verre
deux ou trois mots
et le sable
comme une fable
une Terre et même sur la terre
tous les corps qu'on nomme mêlés
.............
loisir
comme des crimes
usé
inconnu
Extrait de Ils seront in Archipel
Cf: Archipel plusieurs (Flammarion) p.330
A nos failles, laxistes & intimes, après l'univers ludique, un agrément oblique & friable, instance à l'oraison, faillite sublime pour un abandon, de lignes fuite en solennelles traces, une aliénation, supplique invalide & secrète, parmi les entrelacs, errements subtils & las, je sais ton entendement, bien après ces semonces.
J'irai nulle part, cracher sur vos trempes, l'ailleurs est ici, en un égarement bienveillant et hostile, lendemain de veille souvenir, ne rien voir figure, après l'écart avant l'excès, une image impossible, cette histoire on l'emmerdre comme à la nuit on devine une forme incertaine en ce ciel de lune pleine, silhouette lasse élégance morbide, après le monde encore le monde...
Cramer cigare froid
écrabouiller à blanc ce printemps louche
cracher à fond la séreuse fumée
nos doigts jaunissent à mort
ça rabougrit
comme charpie
cendre trahie
Rebut, extrait de Gnomon's Land (Ulysse fin de siècle/Virgile) p.58, Joël-Peter Shapiro, traduction française de François Dominique & l'auteur
La lâcheté est un défaut fort répandu, quand le courage est une qualité rare.
La pitié morte, le jour et la nuit confondus, le centre évanoui, et l'être même périssant; mais l'existence unique - UNIQUE n'est-ce pas ?
NON.
Tel éclat en sa glace distorsion visage. Rompre harmonie chimérique. Nuire à l'apparence vindicte. Avènement d'instants à la nuit phénomènes fuir. Aller par ailleurs venir ensuite. Continuer malgré... Contraindre le feu à l'élan. Ne pas ignorer l'amertume. S'élancer comme après le temps. Oublier l'ignorance. Figure encore à contenir.
Oublié de savoir l’incohérence est belle et lente la paranoïa déceptive émois lourds et constants souvenir en absence après l’ombre c’est l’ambre et sa réclusion culturelle perpétuité en abrasions inédites incertaine du spasme l’amertume à la nuit incartades puis soleil de front en chemins écarlates concevoir les affres savoir l’ennui après rien par-delà estacade Inaménas
Le sol griffé annonçait la reconquête, mais pour autant la victoire s'était fait attendre. Car les pousses demeuraient chétives et rares, comme l'espoir des rebelles. Le temps des forêts était désormais loin. Et plus loin encore le son divin au rossignol. Si l'on excepte la zébrure du couteau.
Et puis un jour il était devenu temps d'apprendre à ne plus aimer.
Ne plus aimer la musicalité du monde
(il n'en était plus capable),
la douceur du monde (il n'en était plus capable)
la beauté du monde (elle n'existait plus)
la confiance (on n'en était plus capables).
Bien sûr, il nous reste les images.
Bien sûr, il nous reste les enregistrements.
Bien sûr, il nous reste les certitudes, malgré tout.
En matière d'humanité le comble est certain, d'autant plus certain que c'est un sentiment de vide qui la fait agir.
Extrait de: Le poëte du futur Sophie Coiffier Lanskine p.39
Ne rien attendre de la nuit en chute aveugle précipices
Je non après l'onde gravitationnelle vacuoles d'éternité
Partout l'instant limite à l'illusion plurielle et définitive
Je ne sais la fin de l'ombre lasse mais pas son origine
Encore secondes quelque millième incertaine oraison
Je même à l'interstice après l'abîme instinctuelle sombre
Et de saisons en déraisons l'élan se dresse à l'horizon
Je sur un fil seul abandon ignore le chemin d'errance là.
Tout ça c'est dans ma tête. On ne me le dit pas Assez, par quelles courbes entrelacées réagir. Rien demain surface blême. Temps attendu en un système relatif. L'ignorance souvent. Tout ça c'est dans ma tête. Salves d'égards interdites. Inhérence limite. Concordances heures errements. Perception insane. Nuire inélégance coeur misère. Après l'élan en fuite lente pas plus. Lecture. Tout ça c'est dans ma tête. Parmi ces digues affres possessions. Au long cours souvenance. Traces délébiles. Lumières d'hier flashes d'aujourd'hui. Ebranlement amène. Indistinction lasse. La nuit d'après. Tout ça c'est dans ma tête.
La télé est devenue un bistrot videosurveillé on l'on ne boit pas.
Et le problème est là:
Au bistrot, on boit, et plus que de raison; sinon, on reste chez soi, et on boit, plus que de raison, mais sans acolyte.
Un bistrot où l'on ne boit pas est un bistrot mort...
Télé cadavre.
D'ignorances en errances la nuit peut-être d'amantes en fragrances
Secondes même à l'insolence suspecte immanence
Détruire dires
Savoirs néantir
Bien après les routes, des chemins de terre, delà du temps, ombrer
Magnétique fuite, résonance lente, fibre à éprouver
Grand-Mère!... Grand-Mère!...
Arabesques déchirantes
de
l'Agonie
Spirales ombreuses
des
inexorables chutes
dans
le néant sans mesure
Les belles Iles fuyaient
dans le miroitement de la mer
sur le bleu figé
d'une implacable sérénité
Mirages tremblants
sur l'eau mouvante
Palmes trop lourdes
Poudre d'or envolée
dans
le dernier soleil
Une main cursive
sur des linceuls de neige
cherche
à la lisière d'un monde nouveau
la jeunesse éternelle
des
immortelles transparences
Grand-Mère !
extrait de La Nuit du Rose-Hôtel pp214/215 Maurice Fourré L'Imaginaire/Gallimard
- Extérieur nuit - Ignorances limites - Rien n'existe - Instant mensonger - Ephémère morgue - Opacité lasse - Quel entendement - Lune flaccide - Terre interdite - Icône maudite - Espaces vains - Foutu monolithe - Ratée réussite - J'y suis reste pas - Elégance vide - Miroir aveugle - Encor désespoir - Violence même - Après finitude - Scansions obscures -
Demander à personne le droit de merdre. Ignorer l'ignorance se perdre. Feindre l'espérance au gré des palimpsestes. Savoir l'ultimatum farce brève. Reculer presque, fuser encor' Nuire à l'obscurité. Connaître l'ennemi à l'aube. Vagabonder enfin à la pénombre.
Elan nouvel la nuit brève limite ainsi d'azote en chlore xénon la frontière lasse déraison complique sublime abandon incertain et sempiternel parmi les violences instinctuelles en l'obscurité indécente & sereine après l'orage incendie factice démence aléatoire pyrocumulus par-delà la défaite ironisme une vie pour un instant ailleurs intime oraison encore faim d'horizons partie d'errance épanchement soir sourdine encore un temps l'avis pour quelques millimètres indifférent flamme même ignorance connexions limites interstices malignité scansions de fuite en exclusion secondes quelques hier ainsi.
Dans la débauche, j'aime l'économie de moyens, la précision péremptoire des contours. Le train-train borderline dans le feu de l'action. Les élans imperturbables. Tout luxe est impensable. Rendez-vous page de la tentation de ton gouvernement. Rendez-vous page de la tentation de ton gouvernement. Département de nos sombres projets. Et je te parlerai de cet érotisme-là qui produit les images glacées et incompréhensibles d'un puzzle sans modèle. Et je te parlerai de cet érotisme-là.
Extrait de L'audace, p.70, NOUS, Pascale Petit
Paria: personne méprisée, écartée d'un groupe. (Robert)
Asocial: qui n'est pas adapté à la vie sociale, s'y oppose (Ibid.)
Réprouvé: rejeté par la société (ibid.)
Paumé: perdu, égaré (ibid.)
Maudit: dont on a sujet à se plaindre (ibid.)
Vagabond: qui mène une vie errante (ibid.)
Marginal: qui n'est pas central, principal (ibid.)
Exclu: refusé, renvoyé (ibid.)
Laissé-pour-compte: dont personne ne veut (ibid.)
Une vie, la vie...
Extime décadence ignorance limite la nuit n'existe pas à l'aune d'une absence soleil interdit parmi l'inélégance au savoir imminences une exception errances je sais ton agonie et de l'instant l'éternité...
Paso trouble, après machinisme oubli sens, massages axillaires une essence, lamentation violence, ignorance limite, flagrance intestine, tous les jours hier, attestation latence, rien encore trop, même après, lointain comme l'éclipse, présent comme la brèche, clandestine indiffère, à la nuit pas après l'ombre. Paso troble...
Menace lente distance langage violence à fuite persistance ligne quelque exhaustive volonté de rien par-delà l'apparence dans l'inachèvement d'un temps inélégance épuisements successifs désordre suffocation bien après ces images errances d'ondes parallèles contraires état d'un monde mensonger mouvements hémisphères tout pour l'esquive surprise aléas savoir la veille envahir les tables labyrinthe ne plus dormir maintenant.
Hier demain même souffle non errance anéantie indolence flux une diversion découverte du vide par-delà l'abîme une ignorance limite insane et persévérance rien après secondes incertaines & haletantes élan de loin... ailleurs.
Pour rien quelle instance si peu l'ignorance limite lente delà fréquence hostile et inhérente fin d'élan intrinsèque après l'hier errance d'exception épuisement entre goût et dégoût des traces qui s'effacent comme elles s'inscrivent ailleurs - bien après les secours. Une flagrance même...
Ivresse nuit, instant stalactite, savoir entropique, encore réminiscence, telle à l'hémisphère, errance rencontre, minute à la seconde, ignorance une honte, au soir une élégance, au crépuscule monstre, infamie familière, hérésie singulière, certes une atmosphère, incertaine... à l'envi nos élans, entre crasse, convulsions.
Truth ended. Yesterday.
Point besoin de traduction pour cet aphorisme qui dit tout de notre époque.
à Roger Deeley....
FromSang Bert
Landes de Gascogne, France.
thugbert@hotmail.fr
Profil
Post-situ abhorrant le travail aliéné, j'écris merdre & cherche l'emploi qui n'existe point.
Formation
Etudiant: énergumène & las
Lycéen: branleur & ailleurs
Collégien: timide & rêveur
Expérience professionnelle
Réassort pour une célèbre enseigne de distribution, entre bille & bande.
Participation aux conférences de rédaction d'un fameux quotidien régional, ivre, comme tout le monde.
Gardien des clés d'un coffre dont le monde se fout.
Langues
Français: lu, écrit, parlé, gueulé voire... J'en fais même des poëmes
Anglais: compris sauf parfois dans les chansons énervées
Espagnol: excellent accent (confer: jota) compréhension moindre
Italien: un patois de français selon Cavanna, adoncques...
Informatique
Je sais allumer n'importe quel ordi....
Je rédige mon oeuvre via microsoft office
Compétences
Boire trop
De poëtes obscurs, découverte
Quitter le solide
Centres d'intérêt
Lectures illisibles
Musiques inaudibles
Errances immobiles
Adoncques, la berlue, l'ignorance, la fragrance, la fin de tout et du reste, l'ailleurs encor', jusque là quand bien même, la nuit, l'évanescence, secondes vagabondes, heures sempiternelles, espace harmonie, après d'obscurités menace fissile, à l'attente solide, être enfin là, l'année dernière, entre amertume & abîme, par-delà toute errance ou volte-face... Susciter la transe, estimer l'ennui. Menace pour menace, entrevoir infra...
Le destin n'est pas notre destin , comment dissocier nous de notre destin comme si nous étions spectateurs étrangers au déroulement d'une somme dont nous serions aussi l'objet-sujet.
Nous n'avons pas de destin.
Nous sommes un destin.
Ce destin que nous sommes est baroque.
Comment le tirer:
Voir un destin: selon quels découpages ?
Le destin d'un homme: nous ne saurons jamais ce que de son destin passé il a gardé afin de vivre le destin qu'il vit selon sa mémoire, ses sentiments, son émotion, sa personnalité.
Ce qui se passe: à quels carrefours de flux visibles se trouve-t-il ?
Extrait de Le Baroque (cahier), Al Dante, p.99, Christophe Tarkos
Boston Bastad, Boston Bastad, Boston Bastad, c'était Boston Bastad, baston bon stade, c'était Boston Bastad, Boston Bastad, Boston Bastad, Boston Bastad, bastons bons stades, Boston Bastad, Boston Bastad, Boston Bastad, Boston Bastad; (R.G.) basta...
Je sais plus qui sait. J'entends plus l'errement, ni la guitare... Je pisse encore. Je m'abstiens en pénombre. Je suçote des cailloux sur le chemin. Je n'attends rien, n'arrive pas. Chemins de croix, nuits fugaces, je me souviens calvaires. J'y suis ni reste. Comprends rien j'atteste. Compte-gouttes j'oscille. A l'infini j'arrête là.
Explore d'errances limites... Qu'est-ce donc que l'ultime frontière ? Ta peau, les confins de l'univers réel, tes pensées vagabondes, ou ce champ magnétique ? Sais-tu l'ignorance, & oublies-tu l'essence des espaces, infinis. Tout est là malgré la nuit qui n'existe pas. Ne cesse de cesser encor avec lenteur à la ligne dernière.
Elle est assise sur une chaise dure. Autrefois, elle s'arrachait les cheveux. Là, elle ne fait rien.
L'horloge sonne. Dans le noir, une petite cousine somnambule descend l'escalier.
La concierge pousse un cri. Au matin, elle ne se rappelle de rien.
Elle déchire des photos. Ses jambes se dérobent, elle ne peut plus marcher.
C'est de la prose diluée dans un verre à pied. Une histoire vraie. Un sourire de Joconde.
L'escalier ne grincera plus. Il faudra lui dire.
Exercices d'incendie, p.40, Sandra Moussempès, Fourbis
Rien vient même. Musique anachorète. Recherche errements. Conversion indiffère. Syndrome inadvertance. Confusion ignorance limite quelle à cet horizon infidèle. Abstraction délicate en cet univers fluide. Is sex, I dreamed I dream. Savoir la nuit, et ses rêves furieux. Encor quelque effort pour n'être rien. Continuer d'arrêter malgré. Détail une importance. Traverse le temps et l'espace inégal. Eclat bel d'élégance. Et parmi les hantises, un silence...
Je n'ai rien vu que la nuit souveraine pas même état de chute échéance lumière digne hémisphère scalaires scansions fantôme fièvre reste restrictions petit chose à l'infini résonne lourdes lentes émissions de photons réception dérisoire pour un instant d'oubli.
Attendre classes lutte comprendre papyrus ensuite nonchalance brute échéance lente parmi élans entendre incertitudes ignorer évidences continuer hier embrasser lendemain malgré l'incohérence intestines en finir mordre au travers distance cyprine monde édifier découverte branle encore soupçon quelque feindre.
asociabilité inaptitude une aptitude incarnat horizon blême & bascule avec étoiles incertaines tout est ligne blanche équinoxe enfouie prochain automne merdre inattendu inétendu une ignorance à l'envi errance large après la nuit traces vassales fantôme le long de là - galaxie comme terrasse, d'événements en distractions, outer space...
J'écris après la nuit quand le cerveau, en morceaux, branle. Brusquement victime, j'attends l'instant prodigieux. Prêcher le faux pour savoir le vrai, des pyramides à construire, pythonisse nocive, tout ici est infime, et même moins que cela... Aérolithe sexe inertie cognitive. Pupilles vides. L'espace avant l'état. Surgissement du plan, vague submersion. Violation de l'aide à la démence. Aux vents cohortes délivrances. Passage hâtif, déboire lent. Et quel éclair même...
Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l'autorité et n'ont aucun respect pour l'âge. A notre époque, les enfants sont des tyrans.
Socrate, il y a XXVI siècles...
Effréné effaré agité par le rêve dernier en. Sommeil se déverse sur le sol recouvre la nuit celle. Reprenant et. Assaut et rétine vibrante élargissement des pupilles. Ce qui se propulse s'externe se heurte à. Nuit en dehors. Inside maintenant. De la dévoration. Presque membres outside flesh est tremblée. S'inclinant vers. Se heurtant à. Lui souffle aspire expire. Lui s'excède lui vers. Elle retenue en pupille Elle battant son coeur lui hors-tout. Allonger la distance la bondir en tout point la rétracter déjà elle en lui comme hier. Dans l'en-dehors comme rotation externe de tête et amour retenue dans les paumes mains battant l'air elle.
Extrait de Anatomique comme, 3, II, Amandine André, Presse du réel/Al dante
J'oublie. Mercenaires confus. Lutte lente, tardigrades, un monde. A nos nuits météore. Intime Luna Park après l'errance d'orbes. Dès le fil immanence. J'oublie. Deuil fossile. Profils liminaires, ailleurs, cet instant. Météore moments, à nos. Et scenic railways à la fin d'imminence. Encore cette obscurité. J'oublie.
Tout le monde parle, personne n'entend.
Seul, je parle, sépulcral, au monde, je me tais.
Parfois delà, je suis la Vie, minute extime, musique lasse, pour une éternité de l'instant, or un moment perpétuel, j'avance angoisse sempiternelle, parmi l'ennui & le limon, je suis la Vie, limite à reconnaître, appert rien, certes, après tant d'incidences, qu'est-ce donc qu'une fuite de ligne, je tâche encor, je suis la Vie, pour au moins quelque seconde, en une lointaine innocence ici comme en l'outre-monde, une ronde macabre et des éléments quelques, ruines incertaines, affres souterraines, je suis la Vie, et déjà mort.
Sol en sang foutre esquive équivoque instant lès intime sérums & fluides insolence de l'épiderme la chute encor' avec outrance point non limite évasion plis de l'aine flanc violet en robe bleue lèvres nomades veine entrelace paupières de lutte lècheries visages éperon passage sueurs chancelance écorche conchiée après la nuit l'aisselle trace d'elle ou d'ailleurs aux confins fissures Vénus voilée de vapeurs intestines la sorgue ainsi comme à l'absence.
Enfermé suis longtemps décadence héliophobe tropisme à mal encore un élan vain décor instance une ignorance élément d'errance avant l'hier subliminale stance attendre pour au moins quelques secondes affres aux interstices bruines aux limites qu'importe la mesure pourvu que l'errement...
Catastrophe intime. Ignorance menace. Encor après la nuit, Merdre. Existent errements. Caresses lointaines. Intestines espérances. Terrains vagues. Aléa(s). Et puis les spirales. Amertumes limpides. Densité limite. S'enfouir. Brouillards. A certains égards, Merdre. De ruptures en latences, substance(s)...
Leonard Cohen, 2008
Cf: Emmanuel d'Astier de La Vigerie/Anna Marly
Merdre...
Extérieur nuit: brûle reflet cuprique. En tous sens une fuite. Cavalcades. Jeunesse perdue, phénomène, événement machine. En l'ombre lisières... Brouillard intime, lice infime... Ignorance de signes. De frontières aux confins, limite... De murmures en intentions, prisme. Ivresse en bandoulière. En l'espace incertain, quelque instant lointain... Mon ravin ton infini. Ta grâce ma musardise. Excès.
là où aucune logique ne sauve de l'ennui le temps manque et l'espace s'est beaucoup rétréci, elle oublie l'heure et la distance entre un lieu puis le suivant, elle oublie la différence entre elle et un modeste animal des champs, un secret mal gardé mais une bonne entente avec ce qu'elle cache, son fantôme préféré si bien embusqué. Qui revient quand il le faut, on doit négliger les folies d'un jour pour faire place à celles du lendemain ou de l'année d'après, une absence devenue le vague souvenir de tous, une histoire d'épouvante collective, on ne se souvient de rien ni des rêves ni des non rêves ni de cette capacité à s'étirer de long en large jusqu'au vertige et à l'oubli. (...)
extrait de Meta donna, Suzanne Doppelt, P.O.L., pagination inexistante, vers la fin...
Soleil même l'ennui, éclat bel à l'hiatus, souvenir extime delà de l'ombre, l'onde lente & ces rhizomes, oeil bouffi comme l'ode, de litanies en désordres, écho inédit plus encore, le multivers prendre forme, endorphines et friandises, parmi les contre-allées, font ignorance limite, ainsi la fuite ciel égard à quelle(s) dimension(s) ?