vendredi 31 décembre 2021

Mauvais an

 La nuit n'existe pas, une orientation... 

 

jeudi 30 décembre 2021

D'ombre encore

Les yeux liés à cet oeil unique
 
Apparemment 
Epreuve inverse 

Refrain de ton oeil réfractaire

Liste de bruits par la fenêtre et ailleurs 
Nuages noirs
Chopin 

 Sur la gorge une veine dont le battement
 
 Carquois 
 Flèches 

Ni tes mains sur ma tête
 
Et ce n'est pas t'avoir perdue 
Tes mains sont chaudes 

Ta joue vivante 

 Extrait de Au bord p.31,Lanskine 

mercredi 29 décembre 2021

Cosmos,

 Il pleut du Temps comme s'égare l'ombre, abrupte. Défile l'Espace en un ressentiment, adverse. Partout la lumière, indifférente...  Faisceaux affaissés et contraires. La nuit n'existe qu'à l'errement hostile. Infini est l'instant, sidérant, ce Cosmos. 

 

lundi 27 décembre 2021

Bankrobber

Bankrobber , Clash, merdre... Never hurt nobody, just love to live that way...  

jeudi 23 décembre 2021

Addict

Pour rien même addict 
A l'errance hémisphère addict 
Nuits énergumènes addict 
Ailleurs est encore là addict 
Souvenirs d'amnésie addict 
Champs d'immanence addict 
Dispersion d'ignorance addict 
Ton heure mon crépuscule...

samedi 18 décembre 2021

Entresol

Ta flexion, mon errance 
Ma hanche, ta cambrure 
seconde quelque encore 
découverte insolence 
diaspora d'hébétude 
après quête rocaille 
De l'essence à l'insu 
Dans la suite impassage 
percevoir la fragrance 
par-delà la licence.

jeudi 16 décembre 2021

Qu'autrefois, un voyageur...

Au vent, des flaques de clair 
en des taches, comme d'eau 
le long du bois, dont un arbre 
dans le champ marque ce champ --- 
Celui-ci forme une pointe. 

Fleurs les flaques, pas le clair 
marguerites sans repos 
en tiges selon cet arbre 
pour la vue, marquent ce champ--- 
Celui-ci forme une pointe. 

Marcher, aller dans ce clair 
ces fleurs, ce champ pour oiseaux 
qu'attire fortement l'arbre 
énorme, marquant le champ--- 
Sur celui-ci, une pointe. 

Que nous lisons, nous attire. 
Les moindres gestes, avons 
avec eux, maille à partir. 

Les moindres gestes, avons 
dont ceux tirés de la Lyre: 
les affirmer, nous devons. 

Que nous lisons, nous attire. 
Sans trop bouger, avançons 
selon des pages qui tirent. 

Sans trop bouger, avançons 
du moins du rêve, c'est dire. 
A l'affût, aussi, tenons. 

Que nous lisons, nous attire 
au moindre, à de ces chansons 
par lesquelles parler dire. 


Extrait de Viges 
pp 132/133 (Flammarion) 

vendredi 19 novembre 2021

Circonflexe.

 Dédale courbe, ignorance limite, inquiétude crasse, ivresse intime, structure induite, os à l'oraison, calcinés parapets, tache à l'horizon, douleur lancinante, caméra fissile, balle élastique, épanchement de sens.

Un univers

Ciel d'émeute nuit d'après
Agitation désordres
D'onde en errance gravitationnelles
Un pli de ce monde esquive
Cet ondoiement limite à l'abîme.





dégénère

 ...dégénère encore, dégénère ainsi, dégénère même, merdre à la folie, dégénère après, dégénère ensuite, fors élan intime, dégénère hier, dégénère envi, lourde lente soir, dégénère foin, dégénère encan, à nulle ignorance, demain dégénère... 

mardi 2 novembre 2021

lundi 1 novembre 2021

Despentes...

 



Création d'un corps révolutionnaire
16 octobre 2020  

dimanche 31 octobre 2021

Avant-garde...

 


  Jack l'Eventreur et Fantômas étaient, l'un comme l'autre, des figures d'avant-guerre . Leur univers renvoyait à une époque où les villes revêtaient encore certaines qualités poétiques.  Il s'agissait de préserver un peu de fantaisie dans un climat qui laisser présager, déjà, l'imminence d'un conflit mondial. Ce contexte criblé de menaces de guerre et d'interventions militaires poussa Desnos et les surréalistes à défendre un monde révolu, sous forme de rites, de retour à des traditions perdues ou d'hommages à des personnages populaires, en passe de succomber à un nouveau pouvoir. Si la question du meurtre en série, et notamment du féminicide, avait déjà été traitée par les surréalistes dans le cadre de l'affaire du tueur Henri Désiré Landru, bientôt portée à l'écran par Charlie Chaplin, Desnos initia une nouvelle tradition au sein de l'avant-garde française: il ressuscita un mythe en allant jusqu'à imaginer un entretien entre l'Eventreur et un homme qui prétendait l'avoir connu. L'interview était illustrée par une image qui ressemblait beaucoup, soit dit en passant, à un portrait de Desnos lui-même.

Extrait de La Faction Cannibale, éditions Tusitala, p.259, Servando Rocha (traduction de l'espagnol: Tania Brimson & Carmela Chergui)

samedi 30 octobre 2021

R.E.M.

 Rapid eye. Mouvement. Allées d'errance. Soir immobile. Vénus à l'instant cathartiques. Sang à la seconde  achèvement. Style ignorance. Sexe émission. Lune ailleurs fin toxique. A nos nuits séraphiques. Après soudain moment encore. Fulgurance foudre à la pénombre. Je sais l'élan avec le doute. Obscurité.  

vendredi 29 octobre 2021

Un soupir

 La nuit incertaine... Capharnaüm, dit-elle... Voix éparses en vieilles traces... Point de cris hurlement quelque... Mots lâchés telle détresse... Violences octosyllabes... Avant un silence, hasards... Déchirement d'épreuve... De sort en aléa, au bout de ces lèvres, un soupir.

mercredi 27 octobre 2021

Sable...

jaune
qu'on nomme
un jour à jouer
terre dans le cerveau
autres mains que les siennes

moi-même divulguée
extravagance qu'on
mal rapportées
erre qui ne tend
onze petites peaux
il pourrait payer

mes mains mal rapportées
un peu de cuivre et de verre
deux ou trois mots
et le sable
comme une fable
une Terre et même sur la terre
tous les corps qu'on nomme mêlés

.............

loisir
comme des crimes
usé
inconnu


Extrait de Ils seront in Archipel 

Cf: Archipel plusieurs (Flammarion) p.330 

Michel Vachey 

samedi 23 octobre 2021

Une aliénation

 A nos failles, laxistes & intimes, après l'univers ludique, un agrément oblique & friable, instance à l'oraison, faillite sublime pour un abandon, de lignes fuite en solennelles traces, une aliénation, supplique invalide & secrète, parmi les entrelacs, errements subtils & las, je sais ton entendement, bien après ces semonces. 

jeudi 21 octobre 2021

Encor le monde

 J'irai nulle part, cracher sur vos trempes, l'ailleurs est ici, en un égarement bienveillant et hostile, lendemain de veille souvenir, ne rien voir figure, après l'écart avant l'excès, une image impossible, cette histoire on l'emmerdre comme à la nuit on devine une forme incertaine en ce ciel de lune pleine, silhouette lasse élégance morbide, après le monde encore le monde... 

mercredi 20 octobre 2021

Nosferatu...




        Twixt, end titles, Coppola, Deacon & co 

dimanche 17 octobre 2021

Rebut

Cramer cigare froid

écrabouiller à blanc ce printemps louche

cracher à fond la séreuse fumée

       nos doigts jaunissent à mort

ça rabougrit

       comme charpie

       cendre trahie


Rebut, extrait de Gnomon's Land (Ulysse fin de siècle/Virgile) p.58, Joël-Peter Shapiro, traduction française de François Dominique & l'auteur 


samedi 9 octobre 2021

Flagrance - un aphorisme

 La lâcheté est un défaut fort répandu, quand le courage est une qualité rare. 

jeudi 30 septembre 2021

Et pas de chant

 La pitié morte, le jour et la nuit confondus, le centre évanoui, et l'être même périssant; mais l'existence unique - UNIQUE n'est-ce pas ?

NON.

QU'EST-CE QU'UN POETE ? MAIS QU'EST-QUE LA VIE ?
QU'EST-CE QU'UN CHANT? MAIS QU'EST-CE QUE
L'ETERNITE ? JE LA FABRIQUE. OUI, A CHAQUE TEMPS
QUE JE MARCHE, JE FABRIQUE L'ETERNITE. JE NE PARLE 
QUE DE CE QUE J'AI VU. ET J'AI VU DES HOMMES NAÎTRE.
MAIS JE N'AI PAS VU DIEU CREER NI L'HOMME, NI LA 
FEMME. MAIS J'AI VU MON CORPS ENTIER JOUIR DE
L'ÂME ET L'ÂME NE PAS EXISTER. CAR LA VOIX EST 
FEMME MAIS N'EXISTE PAS. LES PAPIERS,
LES ECRITURES, LES TRADITIONS - DISPARAISSENT,
PARCE QUE LA VOIX N'EXISTE PAS.
DIEU EST MORT, JE PROTESTE AU NOM DE LA FEMME.
QU'EST-CE QU'UNE SAISON AUPRES DE L'AMOUR ? MAIS
QU'EST-CE QUE L'AMOUR ? Ô LA MALADRESSE. MAIS
QU'EST-CE QUE LA NATURE AUPRES DE MOI ?
ET QU'EST-CE QUE DIEU ?

Extrait de Les débats du coeur in Le testament de la fille morte (Prairial) p.26, Colette Thomas



Phénomènes (Infinitive - 18)

 Tel éclat en sa glace distorsion visage. Rompre harmonie chimérique. Nuire à l'apparence vindicte. Avènement d'instants à la nuit phénomènes fuir.  Aller par ailleurs venir ensuite. Continuer malgré... Contraindre le feu à l'élan. Ne pas ignorer l'amertume. S'élancer comme après le temps. Oublier l'ignorance. Figure encore à contenir.

lundi 27 septembre 2021

Inaménas

 Oublié de savoir l’incohérence est belle et lente la paranoïa déceptive émois lourds et constants souvenir en absence après l’ombre c’est l’ambre et sa réclusion culturelle perpétuité en abrasions inédites incertaine du spasme l’amertume à la nuit incartades puis soleil de front en chemins écarlates concevoir les affres savoir l’ennui après rien par-delà estacade Inaménas 

vendredi 24 septembre 2021

Depuis le futur...

Le sol griffé annonçait la reconquête, mais pour autant la victoire s'était fait attendre. Car les pousses demeuraient chétives et rares, comme l'espoir des rebelles. Le temps des forêts était désormais loin. Et plus loin encore le son divin au rossignol. Si l'on excepte la zébrure du couteau.
Et puis un jour il était devenu temps d'apprendre à ne plus aimer.
Ne plus aimer la musicalité du monde
(il n'en était plus capable),
la douceur du monde (il n'en était plus capable)
la beauté du monde (elle n'existait plus)
la confiance (on n'en était plus capables).
Bien sûr, il nous reste les images.
Bien sûr, il nous reste les enregistrements.
Bien sûr, il nous reste les certitudes, malgré tout.
En matière d'humanité le comble est certain, d'autant plus certain que c'est un sentiment de vide qui la fait agir.


Extrait de: Le poëte du futur  Sophie Coiffier  Lanskine  p.39

jeudi 23 septembre 2021

Silhouette

Ne rien attendre de la nuit en chute aveugle précipices
Je non après l'onde gravitationnelle vacuoles d'éternité
Partout l'instant limite à l'illusion plurielle et définitive
Je ne sais la fin de l'ombre lasse mais pas son origine
Encore secondes quelque millième incertaine oraison
Je même à l'interstice après l'abîme instinctuelle sombre
Et de saisons en déraisons l'élan se dresse à l'horizon
Je sur un fil seul abandon ignore le chemin d'errance .

jeudi 16 septembre 2021

jeudi 9 septembre 2021

Dans ma tête.

 Tout ça c'est dans ma tête. On ne me le dit pas Assez, par quelles courbes entrelacées réagir. Rien demain surface blême. Temps attendu en un système relatif. L'ignorance souvent. Tout ça c'est dans ma tête. Salves d'égards interdites. Inhérence limite. Concordances heures errements. Perception insane. Nuire inélégance coeur misère. Après l'élan en fuite lente pas plus. Lecture. Tout ça c'est dans ma tête. Parmi ces  digues affres possessions. Au long cours souvenance. Traces délébiles. Lumières d'hier flashes d'aujourd'hui. Ebranlement amène. Indistinction lasse. La nuit d'après. Tout ça c'est dans ma tête. 

mercredi 1 septembre 2021

Télé cadavre

 La télé est devenue un bistrot videosurveillé on l'on ne boit pas.
 Et le problème est là: 
 Au bistrot, on boit, et plus que de raison; sinon, on reste chez soi, et on boit, plus que de raison, mais sans acolyte.
 Un bistrot où l'on ne boit pas est un bistrot mort...
 Télé cadavre.


mardi 31 août 2021

Silence is sexy


 I wish this would be your colour... 

Sabrina 




Remorque

 A little blood....

         Ici Ailleurs 

      Abîme

jeudi 26 août 2021

mardi 24 août 2021

Cbgb's souvenir


confer: Instagram

Starring
Richard Lloyd
Debbie Harry
Kristian Hoffman
Lance Loud
 Tina Weymouth
Dick Manitoba
Clem Burke
Sable Starr
Chris Frantz
Patti Smith
Lenny Kaye

aka
Blondie
Television
Talking Heads
 Mumps
The Dictators
The Patti Smith Band

and so on


Ombrer

D'ignorances en errances la nuit peut-être d'amantes en fragrances
Secondes même à l'insolence suspecte immanence 
Détruire dires
Savoirs néantir
Bien après les routes, des chemins de terre, delà du temps, ombrer
Magnétique fuite, résonance lente, fibre à éprouver

vendredi 20 août 2021

Mémorial

 Grand-Mère!... Grand-Mère!...
Arabesques déchirantes 
de
l'Agonie
Spirales ombreuses
des
inexorables chutes
dans
le néant sans mesure

Les belles Iles fuyaient
dans le miroitement de la mer
sur le bleu figé
d'une implacable sérénité

Mirages tremblants
sur l'eau mouvante
Palmes trop lourdes
Poudre d'or envolée
dans
le dernier soleil

Une main cursive
sur des linceuls de neige
cherche
à la lisière d'un monde nouveau
la jeunesse éternelle
des
immortelles transparences

Grand-Mère !


extrait de La Nuit du Rose-Hôtel pp214/215 Maurice Fourré L'Imaginaire/Gallimard

Nocturnes

- Extérieur nuit - Ignorances limites - Rien n'existe - Instant mensonger - Ephémère morgue - Opacité lasse - Quel entendement - Lune flaccide - Terre interdite - Icône maudite - Espaces vains - Foutu monolithe - Ratée réussite - J'y suis reste pas - Elégance vide - Miroir aveugle - Encor désespoir - Violence même - Après finitude - Scansions obscures - 

vendredi 13 août 2021

Pénombre (Infinitive - 17)

 Demander à personne le droit de merdre. Ignorer l'ignorance se perdre. Feindre l'espérance au gré des palimpsestes. Savoir l'ultimatum farce brève. Reculer presque, fuser encor' Nuire à l'obscurité. Connaître l'ennemi à l'aube. Vagabonder enfin à la pénombre. 

dimanche 8 août 2021

Vis

Continuer de finir,
Finir de continuer.

samedi 31 juillet 2021

Joue pour ton grand frère...


                                      Spectrale rencontre
                                            Duel ultime 

vendredi 30 juillet 2021

Ironisme

 Elan nouvel la nuit brève limite ainsi d'azote en chlore xénon la frontière lasse déraison complique sublime abandon incertain et sempiternel parmi les violences instinctuelles en l'obscurité indécente & sereine après l'orage incendie factice démence aléatoire pyrocumulus par-delà la défaite ironisme une vie pour un instant ailleurs intime oraison encore faim d'horizons partie d'errance épanchement soir sourdine encore un temps l'avis pour quelques millimètres indifférent flamme même ignorance connexions limites interstices malignité scansions de fuite en exclusion secondes quelques hier ainsi. 

dimanche 25 juillet 2021

Un cadavre

 


Il ne faut plus que mort cet homme fasse de la poussière.

Merdre

samedi 24 juillet 2021

Nuit(s)

Rien la nuit
Encor' la nuit 
Toujours la nuit 
Déshérence 
Parfois la nuit 
Jamais la nuit 
Ainsi la nuit
Défiance
Odeur la nuit 
Vision la nuit
Oüie la nuit
Sapience
Nuits câlines
Nuits métisses
Nuits errances
Fulgurance(s)

dimanche 18 juillet 2021

vendredi 16 juillet 2021

Mais lucide...

Rhapsodiquement ce menton 
j'aimais en poquets pâle oignon 
tentant t'empoignais paquets blonds 
de crin dessous peau deux doux bols 
en granit crissent si j'y si 
rote oh oh ta beauté ça ju 
bile tes bassinages ri 
golards m'ont frais tenu puis je
repiquai en trompe entrai tard 
tué dans les noeuds fades pendant 
à la vigne ancestrale enra 
ciné : deux trois grossesses avant 
le froid des pieds de potirons 
vite aigre paix de l'édredon ! 
Te souvient-il de cette amie 
tendre compagne à mon avis 
non (ne fait pas bon lit de terre 
avec du pissenlit dedans 
aussi gare à la scorsonère 
si s'oubliant montait en fleurs)

extrait de Configures, p.71, Lurlure, Typhaine Garnier 

mardi 13 juillet 2021

Praise you

 


Fatboy Slim, par Spike Jonze. 

Et je te parlerai de cet érotisme-là

 Dans la débauche, j'aime l'économie de moyens, la précision péremptoire des contours. Le train-train borderline dans le feu de l'action. Les élans imperturbables. Tout luxe est impensable. Rendez-vous page de la tentation de ton gouvernement. Rendez-vous page de la tentation de ton gouvernement. Département de nos sombres projets. Et je te parlerai de cet érotisme-là qui produit les images glacées et incompréhensibles d'un puzzle sans modèle. Et je te parlerai de cet érotisme-là. 

Extrait de L'audace, p.70, NOUS, Pascale Petit 

lundi 12 juillet 2021

Sarabande

Par-delà l'image, entrevoir l'errance 
Au-delà du son, percevoir la transe
Demain est hier abandon
Humaine griffe/gratitude animale
Après les centres frontières improbables
Seconde encore remarquable
Entre vibrations & stridences
Un champ rompu à la démence.

mardi 6 juillet 2021

samedi 3 juillet 2021

Cinquante années

(I touched her thigh 
  & death smiled)

in An American Prayer 

            Jim

mercredi 30 juin 2021

... et elle aura tes yeux


 Dali, Les yeux de Gala, volée à Eluard (poëme d'icelui)

Paria...

Paria: personne méprisée, écartée d'un groupe. (Robert)

Asocial: qui n'est pas adapté à la vie sociale, s'y oppose (Ibid.)

Réprouvé: rejeté par la société (ibid.)

Paumé: perdu, égaré (ibid.)

Maudit: dont on a sujet à se plaindre (ibid.)

Vagabond: qui mène une vie errante (ibid.)

Marginal: qui n'est pas central, principal (ibid.)

Exclu: refusé, renvoyé (ibid.)

Laissé-pour-compte: dont personne ne veut (ibid.)

Une vie, la vie... 

mardi 29 juin 2021

lundi 28 juin 2021

Years after, merdre...

 ' 

             Goin' home 

            10 years after

Florence L. par Myriam R.

                                                                   

             

                                             





                                                                                    

                                   L'admirable Florence Loiret-Caille, 

                                         dans l'oeil de l'excellente 

                                               Myriam Roehri

                                                      

vendredi 25 juin 2021

Voilà

 Je ne suis pas fou, mais à la recherche de l'errance immobile.

Un épilogue

 Après leur départ je réalise que nous n'avons pas évoqué l'enjeu de mes blessures: le collier. 
 Je le tourne entre mes mains. Il est lourd et rigide. Une forte odeur de cuir. Cet anneau fixé à l'avant... J'imaginais Bruno y passer deux doigts pour conduire ma bouche à sa queue. Ca pourrait être une corde ou même une chaîne. 
 Je le ferme autour de mon cou. 
 C'est froid. L'anneau repose sur mon sternum. 
 Je me sens puissante. 

 Excipit de Vacances en soumission, Camille Sorel, Les nouveaux interdits

Extime...

 Extime décadence ignorance limite la nuit n'existe pas à l'aune d'une absence soleil interdit parmi l'inélégance au savoir imminences une exception errances je sais ton agonie et de l'instant l'éternité... 

jeudi 10 juin 2021

Paso Troble

 Paso trouble, après machinisme oubli sens, massages axillaires une essence, lamentation violence, ignorance limite, flagrance intestine, tous les jours hier, attestation latence, rien encore trop, même après, lointain comme l'éclipse, présent comme la brèche, clandestine indiffère, à la nuit pas après l'ombre. Paso troble... 

samedi 5 juin 2021

Mal barré

 Poëte alcoolique obèse énergumène

lundi 31 mai 2021

Furtive...


Varda, Bonnaire, Sans toit ni loi (1985)
à Nathalie Sarraute...

vendredi 28 mai 2021

Delirium

 Menace lente distance langage violence à fuite persistance ligne quelque exhaustive volonté de rien par-delà l'apparence dans l'inachèvement d'un temps inélégance épuisements successifs désordre suffocation bien après ces images errances d'ondes parallèles contraires état d'un monde mensonger mouvements hémisphères tout pour l'esquive surprise aléas savoir la veille envahir les tables labyrinthe ne plus dormir maintenant.

dimanche 23 mai 2021

Tremens

 Laissez passer les fantômes

Qu'en vos esprits ils n'existent.


vendredi 21 mai 2021

Une révision...

On ne connaît rien d'Hélène à part sa voix 
Etranges étincelles brillantes 
N'allumant aucun feu sinon ce qui est rééchoïsé 
Réaccordé, déposé sur la mer glacée. 

 Toute l'histoire est unique, tout comme le pôle Nord est unique 
Magnétique, musique à jouer, glace 
Qui a eu à faire avec la vision 
Et chacun de nous, nu. 
Partenaires. Nus. 

 extrait de Hélène, une révision, in Elégies imaginaires,  p.304, Vies Parallèles, Jack Spicer traduction Eric Suchère

Blockpnée

 Hier demain même souffle non errance anéantie indolence flux une diversion découverte du vide par-delà l'abîme une ignorance limite insane et persévérance rien après secondes incertaines & haletantes élan de loin... ailleurs

Une flagrance

 Pour rien quelle instance si peu l'ignorance limite lente delà fréquence hostile et inhérente fin d'élan intrinsèque après l'hier errance d'exception épuisement entre goût et dégoût des traces qui s'effacent comme elles s'inscrivent ailleurs - bien après les secours. Une flagrance même... 

jeudi 13 mai 2021

incertaine...

 Ivresse nuit, instant stalactite, savoir entropique, encore réminiscence, telle à l'hémisphère, errance rencontre, minute à la seconde, ignorance une honte, au soir une élégance, au crépuscule monstre, infamie familière,  hérésie singulière, certes une atmosphère, incertaine...  à l'envi nos élans, entre crasse, convulsions. 

samedi 8 mai 2021

La vérité - un aphorisme

 Truth ended. Yesterday.

Point besoin de traduction pour cet aphorisme qui dit tout de notre époque.

à Roger Deeley.... 



vendredi 7 mai 2021

Mon CV, 2021

 FromSang Bert

    Landes de Gascogne, France.

    thugbert@hotmail.fr 


Profil

                Post-situ abhorrant le travail aliéné, j'écris merdre & cherche l'emploi qui n'existe point. 


Formation

Etudiant: énergumène & las

Lycéen: branleur & ailleurs

Collégien: timide & rêveur 


Expérience professionnelle

Réassort pour une célèbre enseigne de distribution, entre bille & bande.

Participation aux conférences de rédaction d'un fameux quotidien régional, ivre, comme tout le monde.

Gardien des clés d'un coffre dont le monde se fout.


Langues 

Français: lu, écrit, parlé, gueulé voire... J'en fais même des poëmes

Anglais: compris sauf parfois dans les chansons énervées

Espagnol: excellent accent (confer: jota) compréhension moindre

Italien: un patois de français selon Cavanna, adoncques...


Informatique

Je sais allumer n'importe quel ordi.... 

Je rédige mon oeuvre via microsoft office


Compétences

Boire trop

De poëtes obscurs, découverte

Quitter le solide


Centres d'intérêt  

Lectures illisibles

Musiques inaudibles

Errances immobiles



jeudi 6 mai 2021

mardi 4 mai 2021

Au-delà/En-deçà

Après la mort ? 
Mais comme avant la vie, 
Camarade; 
Et rien de plus que cela.

mercredi 28 avril 2021

Mai Paris Mai

 


"Est-ce nous qui dansons, ou la terre qui tremble ?"

Nougaro, 1968

mardi 27 avril 2021

Merdre (refus)

  Ce fut cela, ma révolte modeste: refuser d'en être. 

Latitude - un aphorisme

 Gâcher la seule vie que le hasard nous offre est l'ultime latitude. 

samedi 24 avril 2021

Infra

 Adoncques, la berlue, l'ignorance, la fragrance, la fin de tout et du reste, l'ailleurs encor', jusque là quand bien même, la nuit, l'évanescence, secondes vagabondes, heures sempiternelles, espace harmonie, après d'obscurités menace fissile, à l'attente solide, être enfin là, l'année dernière, entre amertume & abîme, par-delà toute errance ou volte-face... Susciter la transe, estimer l'ennui. Menace pour menace, entrevoir  infra... 

Le destin

 Le destin n'est pas notre destin , comment dissocier nous de notre destin comme si nous étions spectateurs étrangers au déroulement d'une somme dont nous serions aussi l'objet-sujet.

 Nous n'avons pas de destin.

 Nous sommes un destin.

 Ce destin que nous sommes est baroque.

 Comment le tirer: 

 Voir un destin: selon quels découpages ?

 Le destin d'un homme: nous ne saurons jamais ce que de son destin passé il a gardé afin de vivre le destin qu'il vit selon sa mémoire, ses sentiments, son émotion, sa personnalité.

 Ce qui se passe: à quels carrefours de flux visibles se trouve-t-il ?


 Extrait de Le Baroque (cahier) Al Dante, p.99, Christophe Tarkos 

1985 (souvenir)

  Boston Bastad, Boston Bastad, Boston Bastad, c'était Boston Bastad, baston bon stade, c'était Boston Bastad, Boston Bastad, Boston Bastad, Boston Bastad, bastons bons stades, Boston Bastad, Boston Bastad, Boston Bastad, Boston Bastad; (R.G.) basta...

dimanche 18 avril 2021

M,

 Je sais plus qui sait. J'entends plus l'errement, ni la guitare... Je pisse encore. Je m'abstiens en pénombre. Je suçote des cailloux sur le chemin. Je n'attends rien, n'arrive pas. Chemins de croix, nuits fugaces, je me souviens calvaires. J'y suis ni reste. Comprends rien j'atteste. Compte-gouttes j'oscille. A l'infini j'arrête là.

samedi 17 avril 2021

Frontière

 Explore d'errances limites... Qu'est-ce donc que l'ultime frontière ? Ta peau, les confins de l'univers réel, tes pensées vagabondes, ou ce champ magnétique ? Sais-tu l'ignorance, & oublies-tu l'essence des espaces, infinis. Tout est là malgré la nuit qui n'existe pas. Ne cesse de cesser encor avec lenteur à la ligne dernière.

At nite

Silver gelatin print, from a paper inter-negative, on Kodak Eklature

Edward Dimsdale



Trou de mémoire

Elle est assise sur une chaise dure.  Autrefois, elle s'arrachait les cheveux.  Là, elle ne fait rien.

L'horloge sonne. Dans le noir, une petite cousine somnambule descend l'escalier.

La concierge pousse un cri. Au matin,  elle ne se rappelle de rien.

Elle déchire des photos. Ses jambes se dérobent, elle ne peut plus marcher.

C'est de la prose diluée dans un verre à pied. Une histoire vraie. Un sourire de Joconde.

L'escalier ne grincera plus. Il faudra lui dire.


Exercices d'incendie, p.40, Sandra Moussempès, Fourbis


Spectral

 Rien vient même. Musique anachorète. Recherche errements. Conversion indiffère. Syndrome inadvertance. Confusion ignorance limite quelle à cet horizon infidèle. Abstraction délicate en cet univers fluide. Is sex, I dreamed I dream. Savoir la nuit, et ses rêves furieux. Encor quelque effort pour n'être rien. Continuer d'arrêter malgré. Détail une importance. Traverse le temps et l'espace inégal. Eclat bel d'élégance. Et parmi les hantises, un silence... 

vendredi 9 avril 2021

d'oubli

 Je n'ai rien vu que la nuit souveraine pas même état de chute échéance lumière digne hémisphère scalaires scansions fantôme fièvre reste restrictions petit chose à l'infini résonne lourdes lentes émissions de photons réception dérisoire pour un instant d'oubli.

dimanche 4 avril 2021

Branle (Infinitive - 16)

 Attendre classes lutte comprendre papyrus ensuite nonchalance brute échéance lente parmi élans entendre incertitudes ignorer évidences continuer hier embrasser lendemain malgré l'incohérence intestines en finir  mordre au travers distance cyprine monde édifier découverte branle encore soupçon quelque feindre.

mercredi 31 mars 2021

Brut

Souvent seul, rarement poëte, toujours ivre, mort pas même... 

lundi 29 mars 2021

Delta Charlie Delta

Louise Michel DCD Isidore Ducasse DCD Danielle Collobert DCD Georges Darien DCD Agnès Rouzier DCD Olivier Dassault DCD Marguerite Duras DCD Gilles Bertin DCD Delphine Seyrig DCD Nino Ferrer DCD Frida Khalo DCD Omar khayyam DCD Rosa Luxembourg DCD Douglas James Morrison DCD Kathy Acker DCD Andreï Tarkovski DCD Francesca Woodman DCD Akira Kurozawa DCD Margareth Thatcher DCD Edgar Allan Poe DCD Olympes de Gouges DCD Georges Franju DCD Alice Guy DCD Pierre Guyotat DCD Joyce Mansour DCD Pierre Molinier DCD Rosy Varte DCD Jean-Jacques Mora DCD Albertine Sarrazin DCD François Villon DCD Chantal Akerman DCD Jeffrey Lee Pierce DCD Sophie Podolski DCD Sergueï Eisenstein DCD Nina Simone DCD Mark Sandman DCD Christa Päffgen DCD Ronald Reagan DCD Virginia Woolf DCD Jeff Buckley DCD & Louise Labé, Aimé Césaire, Lee Miller, Christophe Tarkos, Anne-Marie Albiach, Jean-Pierre Martinet, Renée Falconetti, Miles davis, Clarice Lispector, Brian Jones, Carson Mc Cullers, Franz Kafka, Joséphine Baker, Jean-Patrick Manchette, Pauline Lafont, Artaud Rimbur, Joëlle Mogensen, Cédric Demangeot... La mort, c'est pas si terrible, adoncques...

vendredi 26 mars 2021

Cosmos (outer space...)

 asociabilité inaptitude une aptitude incarnat horizon blême & bascule avec étoiles incertaines tout est ligne blanche équinoxe enfouie prochain automne merdre inattendu inétendu une ignorance à l'envi errance large après la nuit traces vassales fantôme le long de là - galaxie comme terrasse, d'événements en distractions, outer space... 

samedi 20 mars 2021

Lettre à tou(t) les mondes

 






Sophie Podolski, Le pays où tout est permis, Transedition, 1979, édition non paginée, extraits 








mercredi 17 mars 2021

Nox

 Je peux pas, j'ai suicide

jeudi 11 mars 2021

(V)ivre

 J'écris après la nuit quand le cerveau, en morceaux, branle. Brusquement victime, j'attends l'instant prodigieux. Prêcher le faux pour savoir le vrai, des pyramides à construire, pythonisse nocive, tout ici est infime, et même moins que cela... Aérolithe sexe inertie cognitive. Pupilles vides. L'espace avant l'état. Surgissement du plan, vague submersion. Violation de l'aide à la démence. Aux vents cohortes délivrances. Passage hâtif, déboire lent. Et quel éclair même...  

lundi 8 mars 2021

Le péril jeune

 Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l'autorité et n'ont aucun respect pour l'âge. A notre époque, les enfants sont des tyrans.

Socrate, il y a XXVI siècles...


Ignorance

Difficiles mais belles 
Des contrées ignorance 
Une vie pour une autre 
Revoir destins aveugles 
Par-delà l'immanence
Des poings après les mains 
De stances en errance(s) 
Un écheveau succinct 
En cette itinérance 
Interdite pas même.

samedi 6 mars 2021

Rage

  Effréné effaré agité par le rêve dernier en. Sommeil se déverse sur le sol recouvre la nuit celle. Reprenant et. Assaut et rétine vibrante élargissement des pupilles. Ce qui se propulse s'externe se heurte à. Nuit en dehors. Inside maintenant. De la dévoration. Presque membres outside flesh est tremblée. S'inclinant vers. Se heurtant à. Lui souffle aspire expire. Lui s'excède lui vers. Elle retenue en pupille Elle battant son coeur lui hors-tout. Allonger la distance la bondir en tout point la rétracter déjà elle en lui comme hier. Dans l'en-dehors comme rotation externe de tête et amour retenue dans les paumes mains battant l'air elle.


 Extrait de Anatomique comme, 3, II, Amandine André, Presse du réel/Al dante

mardi 2 mars 2021

Je sors (1974/2021)

passe-moi la peste mon amour. 
passe-moi la perte.
puisqu'il paraît que c'est 
une porte ouverte, donne-moi 
ta main coupée: je sors

Extrait D'un désarroi: lambeaux in Un enfer, p.121, Cédric Demangeot, Flammarion


A Cédric Demangeot, éditeur crâne et poëte admirable, retourné au néant il y a semaines quelques... 

dimanche 28 février 2021

Encor & toujours...

 "Moi j'aurais dit vraie cochonnerie humaine."




 

samedi 27 février 2021

Météore (J'oublie)

 J'oublie. Mercenaires confus. Lutte lente, tardigrades, un monde. A nos nuits météore. Intime Luna Park  après l'errance d'orbes. Dès le fil immanence. J'oublie. Deuil fossile. Profils liminaires, ailleurs, cet instant. Météore moments, à nos. Et scenic railways à la fin d'imminence. Encore cette obscurité. J'oublie. 

mardi 23 février 2021

Mézigue (en 6 mots)

 Comme un Barrett sans le Floyd... 

dimanche 21 février 2021

Lamaline (Divagations)

Libanais rouge  
Mercalm 

Di-antalvic 
Visite surprise 

Lamaline 
D'étoiles poussières 

Endorphines limite 
Ensuite nifluril 

Et d'errances 
En morphines 

Existent qui? 
Rien même. 

Secondes quelques 
Divagations

jeudi 18 février 2021

When slums got so much soul...

 


Dead Kennedys, Holiday in Cambodia #Merdre 

mercredi 17 février 2021

Vie de...

il le monde désaiguisé suffit 
d'entrer dans les locutions carreau d'un froid 
parle d'un sans soupçons la buanderie 
des pages tombées dans un lavoir tombe 
poursuivre ce qui amenuisé reçoit 
du rond d'en haut 
aveugle d'avance un peu calme tient 
ce qu'il un peu partout il 
disperse pour l'encore mesuré devient 
à force de ne pas entendre qu'il le devient

le monde désaigu, Jacques Roubaud, in Octogone (Gallimard) p.128

Sépulcral...

 Tout le monde parle, personne n'entend.

    Seul, je parle, sépulcral, au monde, je me tais.


vendredi 12 février 2021

Déjà mort

 Parfois delà, je suis la Vie, minute extime, musique lasse, pour une éternité de l'instant, or un moment perpétuel, j'avance angoisse sempiternelle, parmi l'ennui & le limon, je suis la Vie, limite à reconnaître, appert rien, certes, après tant d'incidences, qu'est-ce donc qu'une fuite de ligne, je tâche encor, je suis la Vie, pour au moins quelque seconde, en une lointaine innocence ici comme en l'outre-monde, une ronde macabre et des éléments quelques, ruines incertaines, affres souterraines, je suis la Vie, et déjà mort.

Eden même

 Sol en sang foutre esquive équivoque instant lès intime sérums & fluides insolence de l'épiderme la chute encor' avec outrance point non limite évasion plis de l'aine flanc violet en robe bleue lèvres nomades veine entrelace paupières de lutte lècheries visages éperon passage sueurs chancelance écorche conchiée après la nuit l'aisselle trace d'elle ou d'ailleurs aux confins fissures Vénus voilée de vapeurs intestines la sorgue  ainsi comme à l'absence.

vendredi 5 février 2021

Crasse

  Enfermé suis longtemps décadence héliophobe tropisme à mal encore un élan vain décor instance une ignorance élément d'errance avant l'hier subliminale stance attendre pour au moins quelques secondes  affres aux interstices bruines aux limites qu'importe la mesure pourvu que l'errement...  

samedi 30 janvier 2021

Aléa(s).

 Catastrophe intime. Ignorance menace. Encor après la nuit, Merdre. Existent errements. Caresses lointaines. Intestines espérances. Terrains vagues. Aléa(s). Et puis les spirales. Amertumes limpides. Densité limite. S'enfouir. Brouillards. A certains égards, Merdre. De ruptures en latences, substance(s)... 

La complainte du Partisan.

 


Leonard Cohen, 2008

Cf: Emmanuel d'Astier de La Vigerie/Anna Marly 

Merdre... 

vendredi 29 janvier 2021

Juste une journée...

Mode de transport unique et essentiel avec système de climatisation et fume-cigare électrique. 
Tout trajet, pour le Héros, est ponctué de stations et d'inscriptions.

Cheveux crantés, JEFF se cale sur son siège en cuir.
Discret, blasé, solitaire.
Conduite souple sur route déserte.
Envié, convoité, tel est Mr H. aux yeux des piétons.
Pied sur l'accélérateur: mouvement d'arbres et lumière vive.

Aveuglé, JEFF sait qu'on le regarde.
Il dessine lui-même la ligne d'horizon en fonction de la vitesse.
Virages, pancartes, reflets sur le cadran de sa montre.
Manches de chemises roulées jusqu'au coude.
Après une bouffée d'air, route à nouveau dégagée.

Généralement, les héros n'ont pas conscience de leur liberté.

(p.32)


Des années sont nécessaires pour découvrir la personne derrière le comportement.
La peur, comme le reste, le Héros l'éprouve sans la contrôler.
Au centre ville ou sur l'autoroute, par un événement accidentel. Le soupçon dure une minute, puis l'existence bascule vers une chose brutale.

Un éclat de verre précipita JEFF hors du véhicule.
Il roula dans la poussière et perdit son austère élégance.
Corps mou, plaqué, inerte dans une flaque noirâtre.

L'héroïne intervient en criant.

Les amants se débattront entre une minute de silence et la fin nostalgique.

L'accident peut aussi avoir la douceur d'un amour reconquis.

(p.69)

Extraits de Héros (Al Dante/Niok) Véronique Pittolo 

jeudi 28 janvier 2021

Rolleicord

 Entre Francesca Woodman  & Denis Roche, une révélation...



















Angélique Boissière

Admirable photographe à découvrir, par-delà son envoûtant N&B et ses autoportraits...


jeudi 21 janvier 2021

Excès

 Extérieur nuit: brûle reflet cuprique. En tous sens une fuite. Cavalcades. Jeunesse perdue, phénomène, événement machine. En l'ombre lisières... Brouillard intime, lice infime... Ignorance de signes. De frontières aux confins, limite... De murmures en intentions, prisme.  Ivresse en bandoulière. En l'espace incertain, quelque instant lointain... Mon ravin ton infini. Ta grâce ma musardise. Excès

Sergio & Don


 Impitoyable, Clint Eastwood (1992), ultime plan... 

mercredi 20 janvier 2021

Alive, The Clash...

 


Capitol Theatre (Paissac, New Jersey) 8 Mars 1980

De convulsion, théâtre...

 là où aucune logique ne sauve de l'ennui le temps manque et l'espace s'est beaucoup rétréci, elle oublie l'heure et la distance entre un lieu puis le suivant, elle oublie la différence entre elle et un modeste animal des champs, un secret mal gardé mais une bonne entente avec ce qu'elle cache, son fantôme préféré si bien embusqué. Qui revient quand il le faut, on doit négliger les folies d'un jour pour faire place à celles du lendemain ou de l'année d'après, une absence devenue le vague souvenir de tous, une histoire d'épouvante collective, on ne se souvient de rien ni des rêves ni des non rêves ni de cette capacité à s'étirer de long en large jusqu'au vertige et à l'oubli. (...)

 extrait de Meta donna, Suzanne Doppelt, P.O.L., pagination inexistante, vers la fin...

mardi 19 janvier 2021

Ma jetée (une image d'enfance)

Os au travers à se tordre 
Morte amoureuse irrévérence 
Lacustre encombre même
Songe enfance / souvenir
Sur le champ ici jadis
Des tas d'étants partout
Lisa & moi à l'arrière
Quelle est en plein jour
Cette pénombre qu'on devine ?
Un suicide.

samedi 16 janvier 2021

Tel...

 Ni maudit, ni poëte, humain, trop humain.  

mercredi 13 janvier 2021

L'hiatus

 Soleil même l'ennui, éclat bel à l'hiatus, souvenir extime delà de l'ombre, l'onde lente & ces rhizomes, oeil bouffi comme l'ode, de litanies en désordres, écho inédit plus encore, le multivers prendre forme, endorphines et friandises, parmi les contre-allées, font ignorance limite, ainsi la fuite ciel égard à quelle(s) dimension(s) ?