posent ma trace
profonde
avançant contre le vent
jamais envolée
mes jambes lestées de mon ventre surplombant
libre
je laisse respirer la chair qui s'échappe
de ma braguette ouverte
dans le train
on me laisse tranquille
j'écarte les jambes
je baille
sans ma main devant la bouche
on me pense gonflée
de toute ma baudruche
on me pense cruche
pleine de l'oxygène que je m'octroie
vilaine car posant ma viande à vue
présente
je pèse
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