Obnubilante ma capitulée penche pour qu'on la pille. Ayant considéré je la défalque. Elle ineptie imparfaite. Elle dans sa flaque. S'inquiète et je la déguenille. Elle m'inverse dans sa conque. Elle m'héberge en son écluse et m'obscurcit dans son vin. Elle m'avale et je me vide ou redurci la réinvente. Et me rêve naissant. Dans l'aube de sa pâte. Dans l'aile de son épaisseur. Elle tumulte moi magma d'elle montagne moi coulée de le lave. Elle s'invite à boire au cou tranché du cygne - et j'ose -du bout de l'os - aboutir en l'oeil unique du cyclone qu'elle d'elle qui enlève tout le reste. Or - par plein ciel - je plombe. Elle cabre et m'encorde au retard de sa grâce. Elle arme et je rampe. Elle plonge vers le pic. Je vide son cratère. Elle aspire l'aspic. Elle avoue je dévoue - la nuit flambe et tombe sur nos mots. Dur parjure au sol. Reste nous seul - et nous seuls. Sauf l'instant d'abîme: un rien. Dehors l'exténué dégorge. On sue dans cette mer fermée soudain par le critère. Aussi les neiges ont fondu. Sa langue me lave.
Degré Noir (11) extrait de Degré Noir in Une Inquiétude p.270 Flammarion, Cédric Demangeot
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