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Prisonnier de guerre.
Ma liberté dans une cage
aux barreaux espacés –
plus espacés que mon corps
moins larges que ma nostalgie errante -
cheval au galop qui revisite ma vie.
Nu - mon corps se vautrait dans la mer
et mon corps était aussi libre que la mer -
du moins c'était mon idée.
Mon front sourd écrase mes mots.
Les hommes ne peuvent plus parler.
Seuls chantent quelques sourires de copains
L'aventure n'ensemence plus les routes -
et la solitude ne fout plus le camp.
Extrait de Images de l'homme immobile, éditions Folle Avoine, p.23, Guy Lévis Mano
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