vendredi 27 juillet 2018

Adiaphorie

Dans l'ombre lente sang noir bloc élan étanchéité lasse à l'arrière interstice térébrante atmosphère nuit saline océan métaphore à l'errement feint savoir encor l'amnésie partielle courbe d'espace/temps en cet instant calorifère ensuite l'an énième turbulence captive à la sorgue indiffère après l'échappée longue & l'abandon délit... Et cette morgue et cet essor... Crépuscule savoir adiaphorie malgré...

jeudi 26 juillet 2018

Valence.

Valence ignore latence humidité de soirs atmosphères scabreuses pas chassés en la nuit mensongère codéine limite héroïne lente ainsi quelque errance zéro: Savoir la fin avant la frise entrave libératrice seconde encore; visage quel qu'il soit à l'origine d'ombre, intense même. Heure de moins sans cet élan merdre...

samedi 21 juillet 2018

vendredi 20 juillet 2018

Là où le ferme erre à l'écoute des formes.

I

L'icône des investisseurs intoxique l'intimité impersonnelle. Invention mi-instrumentale, mi-idéologique que nous nous infligeons pour toute indemnité, tant nous sommes insensibilisés par son impérialisme sur notre intimité, l'icône des investisseurs inféode tout individu à son impératif: investir pour s'incorporer illico les inépuisables inepties d'industrieux imbéciles. Ici-bas, elle impose infatigablement son influence avec l'illimitation de l'income, irriguant l'implantation d'institutions interbancaires, ou l'icône des investisseurs n'est plus une illusion instrumentale mais l'instance identificatoire.

extrait de Urbi & Orbi / Alphabet tautogrammatique (p.25)

(...)

La nuit atteint le blanc, là où les trottoirs se démoulent du ciment, là où le ferme erre à l'écoute des formes, là où l'habit et l'accroc s'étoffent, quand le régulier et le particulier se déposent et que l'eau s'écoule en remontant. Là la dépouillée dit: "Mon nom commence. Toc, debout dans la viande ! Je suis un sapin, une rose, des yeux d'oiseaux, je suis un lapin, un étang, une vague, je suis six fillettes et ma langue est un vase déformant qui tout comprend. Au centre, la rive où ça boue fort. Des oiseaux picorent un manteau traversé de piques mais il n'y a pas de sang car cette nuit est un rapprochement. Ainsi mon pied de langue s'allonge, les mots lui sortent par les pores, il avance sa main et étire sa chair en un bec lisse; alors il tient l'épine à écrire et sur ma peau entière, au rythme du sang, il commence à danser mon nom."

extrait de Le Baiser de la fillette et de son rêve / Combinatoire (p.138)


in Ici là voir ailleurs (Nous) Isabelle Sbrissa

dimanche 15 juillet 2018

Because of love

(...) Alors dis-moi oui toi désormais à qui me secret à qui me chuchoter à qui me Because of love qui est cette fille qui danse le soir dis-moi dis-moi oui toi à qui sont ces cheveux rouges à qui est ce corps à qui est cette mort à qui sont ces yeux à qui sont ces larmes pourquoi n'as-tu pas part à mes larmes pourquoi n'as-tu pas part à mes larmes je ne suis qu'une petite chose butant au fond d'un vase Because of love alors dis-moi dis-moi  oui toi désormais à qui me lier à qui me confier à qui me donner à qui m'abandonner dis-moi à qui appartenir Because of love je suis une amoureuse morte je suis le rythme je cherche ta peau M.A.M.A.E. (...)
(Elle sort de scène)

Extrait de M.A.M.A.E & autres textes (Al Dante) p.19 Nadège Prugnard

samedi 14 juillet 2018

Glyptique.

Je n'attends rien du monde, pas même cette errance instinctuelle à laquelle être pressé de céder est un must. Ersatz de vie en la pénombre. Haïr pour une heure. Abandon comprendre après la nuit. Savoir l'autre telle innocence. Selon certains, une indécence. S'attaquer à l'horizon des événements avec constance. Déconstruire cette empreinte d'éternité,... Parmi les heures, minutes lentes. Traces à travers traces, enfouies, pour encore quelque instant... J'ai connu ta nuit et ce mensonge. Au-delà corridor, shock incertain. Après ce reflet, langue suspecte... Un simulacre, en écho.

mercredi 11 juillet 2018

Flux/reflux

veine cave insane délétère à l'indécence être tenu après quelque parole
captieuse où, écoulement du temps, pour seconde cette encor', l'oubli est éphémère...