mercredi 31 janvier 2018

At nite, m...

Je n'ai pas su la fin, j'ai envisagé l'ombre, après sombre destin errance d'espace lente quelque instant incertain à nos nuits indolentes, est-ce ainsi cet impair, au milieu las d'égarements sincères. Je te vois & ne te reconnais point errance escalade à la lumière basse... & encor un moment, merdre, à cette nuit même...

Quartier nord

Je vais répandre un secret
qui est défendu par l'inutilité et l'inattention,
un secret sans mystère ni serment,
un secret né de l'indifférence seule;
il persiste dans les habitudes des hommes et des couchants,
préservé par l'oubli, mode le plus pauvre du mystère.

Il y eut un jour où ce quartier fut une amitié,
un argument d'aversions et de prédilections, comme les autres choses d'amour;
foi qui subsiste à peine
dans quelques traits dispersés et menacés:
dans l'ancienne chanson qui se souvient des Cinq Rues,
dans le patio, rose ferme sur les murs croissants,
dans l'enseigne décolorée qui dit encore "La Fleur Du Nord".
dans les hommes d'almacén, de guitare et de truco,
dans la mémoire arrêtée de l'aveugle.

Cet amour épars est notre secret découragé.

Une chose invisible est en train de s'étranger du monde,
un amour pas plus large qu'une musique.

Le quartier nous échappe,
les petits balustres de marbre trapu ne nous confrontent plus avec le ciel.
Notre amour pâlit sous de chagrines lâchetés,
l'étoile d'air des Cinq Rues est autre.

Mais sans bruit, mais toujours,
dans des choses isolées, perdues, comme le sont toujours les choses,
dans le gommier au sombre ciel veiné,
dans le plat à barbe qui reçoit le premier soleil et le dernier,
persiste ce fait animal et dévoué,
cette loyauté obscure que divulgue ma voix:
le quartier.

Borgès Quartier Nord pp.77/78 in Oeuvre poëtique 1925-1965 (Poësie/Gallimard) mise en vers français par Nestor Ibarra

mardi 30 janvier 2018

Ressouvenance

Une nuit, à l'errance, hypothèses métastases. Partout l'émoi sur la lande... A mauvais sang tempête longue. Il était là, et n'était plus. Étaient-ils présents, eux-mêmes ? Nocturne, ressouvenance. Le temps n'est rien qu'une ignorance. Demain. Finir en humain exécré, ainsi... Et vivre, par delà l'exaspérance.

lundi 29 janvier 2018

Disparaître.

La ville s'éclipse, mirage d'ondes singulières. Savoir son nom, futile. Zones pavillonnaires vs friches industrielles. Errances solubles en le vide. La nuit peut-être américaine ou pire... Irrévérence que ce désir d'obscurité en attente d'étincelle. N'existe pas la vie des autres. A l'ivresse censément. Retenir l'ailleurs quand l'ici flanche, ou. Disparaître. Disparaître même. Quelques secondes encor. Ainsi. Rejeter les prolégomènes. Ignorer l'invective. Etre ailleurs même là. Même las. Souffrance merdre.

samedi 20 janvier 2018

Une vie, la vie...

J'errance lasse un temps encore aussi loin que souvenance rien n'existe qu'une menace perpétuelle trouble ainsi parmi les âges certains & les regards fragiles être par-delà l'invective est une flagrance ardente savoir ainsi est...

On en est là


Thiéfaine. Les dingues & les paumés

mardi 16 janvier 2018

contre la nuit #12

Les jours se ressemblent quand les nuits s'évanouissent...

mercredi 10 janvier 2018

Nuire à...

Nuire nuire nuire à l'inhérence subtile une éloquence limite après les âges incertains encor un accord hier rien émettre hurler peut-être savoir avant la fin la peine, l'abandon, la crevaison, parler pour ne dire rien que barrières à l'entrave merdre une errance infinie pour au moins quelques secondes ou même une vie...