samedi 26 novembre 2016
(Vaste) Errance
La ville après la ville. Lumière du soir, intestine. De nuit, irréfragable noyau. Vaste errance rues désertes non. Fleuve incertain, ou souterrain voire... Encore toi parmi les précipices. Store merdre douleur intense clinique ignorance après l'an même. Fer en chair, vasque. Rires à cette insolence. Nier, crier, brouillard... Ailleurs est là en cet instant. A l'abandon malice. Distraction mirage, esprit las... Vivre marasme, rupture à la nuit, séismes innocences... Nuire encor, la nuit. Cris interstices. Voix scélérates. Jouir. Jouir. Encore toi à l'artifice hélas. Telle est l'heure fragile... Mordre, encore mordre. Mordre, encore mordre. Ombre ainsi parmi les formes.
vendredi 25 novembre 2016
Journal
Comme un homme qu'un sommeil indésirable gagne se cogne la tête, j'écris. Dans un accès de santé, ce matin, j'ai décidé d'écrire, et d'écrire un journal. Il ne s'agit pas, bien entendu, de journal, de toutes les besognes la plus injustifiable, mais d'un effort suivi. Justifier, expliquer, montrer, associer, situer et autres passe-temps littéraires, ne peuvent être ici d'aucune validité, d'aucun secours; j'ai - peut-être - une chance de trouver, de retrouver plutôt, un moyen de respirer, ou, pour mettre la raison du mauvais côté, de perdre cette qualité d'inertie. Et, s'il le faut, hygiène pour hygiène, j'irai jusqu'au quart d'heure obligatoire de culture physique chaque matin. Quitte à tout abandonner dans un grand rire à l'époque du retour à la paresse, à ma chère lâcheté.
Des faits, ceux de la santé du corps; les autres apparaîtront d'eux-mêmes à leur tour: la semaine passée, j'ai eu pendant la nuit une crise de delirium tremens, récompense de six ou sept années d'ivrognerie et d'une longue année de drogues; manifestations du D. T., telles qu'on les lit dans les manuels, à l'exception des serpents qui s'étaient abstenus, avec pour celle et intermittente conscience alors, la peur, la peur panique d'un homme qui se sent devenir fou.
J'ai eu peur. Je me soigne par peur. J'écris par peur. Nouvelle lâcheté. [...]
Des faits, ceux de la santé du corps; les autres apparaîtront d'eux-mêmes à leur tour: la semaine passée, j'ai eu pendant la nuit une crise de delirium tremens, récompense de six ou sept années d'ivrognerie et d'une longue année de drogues; manifestations du D. T., telles qu'on les lit dans les manuels, à l'exception des serpents qui s'étaient abstenus, avec pour celle et intermittente conscience alors, la peur, la peur panique d'un homme qui se sent devenir fou.
J'ai eu peur. Je me soigne par peur. J'écris par peur. Nouvelle lâcheté. [...]
par Man Ray...
Jacques Rigaut, Ecrits, Gallimard, p.48
jeudi 24 novembre 2016
samedi 19 novembre 2016
Volte (merdre)
A vos gueules
Vérole
Illusion d'errance
Métaphore
Ombre hier est lumière
Claquement de dents
Ici même, énergumène
Sans valence
Merdre
Tonnerre après l'éclair
Soit
Hécatombe
Hystérie intense à la vallée
& à l'errement
Encor cavalcade
Et ces gémissements
Inélégants
Merdre
Ruelle en cet instant
Parmi l'avalanche
Renoncement
Dévastation de lande
Persiennes innocentes
Entre plis des étoffes
Voir est cette déraison
Amène obreptice
Merdre
En les couloirs du temps
L'entorse est intestine
Et l'ennui prochain
Chimère(s)
Et battu par les flots
Le vaisseau
Se confronte à l'abîme
Volte abattue
Merdre
Vérole
Illusion d'errance
Métaphore
Ombre hier est lumière
Claquement de dents
Ici même, énergumène
Sans valence
Merdre
Tonnerre après l'éclair
Soit
Hécatombe
Hystérie intense à la vallée
& à l'errement
Encor cavalcade
Et ces gémissements
Inélégants
Merdre
Ruelle en cet instant
Parmi l'avalanche
Renoncement
Dévastation de lande
Persiennes innocentes
Entre plis des étoffes
Voir est cette déraison
Amène obreptice
Merdre
En les couloirs du temps
L'entorse est intestine
Et l'ennui prochain
Chimère(s)
Et battu par les flots
Le vaisseau
Se confronte à l'abîme
Volte abattue
Merdre
vendredi 18 novembre 2016
Toi, je...
Je te vois mais non je te vois mais non paroles incertaines pas mienne ta conversation compassion éhontée ta manière de dire n'est point celle d'entendre chez moi. En boucle en ta bouche ces vibrations épargnent mon oreille interne. Ignorance que ton espace à l'air libre. Ton silence est une errance parmi des fluides encor. Si près d'hier une stance à l'origine incertaine répand son énergumène affront par-delà nos horizons. Savoir ta peine, concevoir en perspective une ombre parmi les ombres, merdre indifférence ores même alors...
mercredi 16 novembre 2016
mardi 15 novembre 2016
Contraste...
Voir. Sombre.Nuit passagère.
Disjoindre. Evénement. Solitude(s).
Rupture. Sérénité merdre. Violence.
Inélégance en plein. Intense.
Contraste las coupure amène.
Latence.
Incantation, rires, solstices.
Corps vestiges rocs capharnaüm.
Folie douce errance encor.
Par-delà cet abîme...
Disjoindre. Evénement. Solitude(s).
Rupture. Sérénité merdre. Violence.
Inélégance en plein. Intense.
Contraste las coupure amène.
Latence.
Incantation, rires, solstices.
Corps vestiges rocs capharnaüm.
Folie douce errance encor.
Par-delà cet abîme...
Parler seul
insensé voici l'homme aux crispations de cristal
à la rumeur de sable au passé de poupée
à la démarche creuse dans un lit de détresse
et cependant présent au passage du printemps
homme tant qu'il passe son arrêt est de mur
mur de lourdes épaules
et voilà que la lumière est noire
le soleil de sel
l'eau ne désaltère plus les regards des enfants
leurs paroles sont de bois
la voix ne se reconnaît plus
dans l'entrebâillement de leurs gosiers de ciel
et comme justice au fonds du puits se reflète la vraisemblance
l'or terni des fuites d'été
la franchise de leurs faims
chiens qui hurlez démesurées vacances
chiens qui tirez la langue
qui tirez sur la corde jusqu'à perdre l'allure pluvieuse
aux yeux de chanvre
perdus perdus dans une fourrure
chiens qui trompez la nuit
dans le puits de la justice véritable eau forgée
et perdez le fer aux pierres scintillantes des parois
come cela ne s'est encore jamais vu
horreurs détresses visages passés repassés trépassés
de terre de potasse de fumée vitreuse
boue boue à l'horizon
rien que boue où nous accostons
et îles de vertiges herbeux
les pavés sont déserts les amours malaisés
pourquoi aimer rien qu'avarice
et partout le vide la transparence risible du ravin
homme parmi les hommes et le fossé devant
le vent dessous et de chaque côté le silence
tu es entré vivant dans la demeure de la tendresse morte
et dans chaque pas
tu t'es reconnu comme réponse alléchante
le monde n'a pas changé pour toi de cendres
ni l'angoisse ne s'est crucifiée
un peu plus un peu moins c'est toujours le poids des vitres
qui pèse sur ton front obscur
mais tu es clair aux heures qui te ressemblent
marchant parmi tes pas que compte la balance
aux ans étoilés sur l'arbre des douleurs
enfermé dans l'horizon des voix
il n'y a pas de mur qui résiste à ta chaude mémoire
face à la voix rompue
les rats peuvent courir entre tes jambes
l'herbe fine n'a pas fini d'échapper à ton appel
avec un bruit invisible sur la bouche et les doigts
tu es sorti vivant
à la rumeur de sable au passé de poupée
à la démarche creuse dans un lit de détresse
et cependant présent au passage du printemps
homme tant qu'il passe son arrêt est de mur
mur de lourdes épaules
et voilà que la lumière est noire
le soleil de sel
l'eau ne désaltère plus les regards des enfants
leurs paroles sont de bois
la voix ne se reconnaît plus
dans l'entrebâillement de leurs gosiers de ciel
et comme justice au fonds du puits se reflète la vraisemblance
l'or terni des fuites d'été
la franchise de leurs faims
chiens qui hurlez démesurées vacances
chiens qui tirez la langue
qui tirez sur la corde jusqu'à perdre l'allure pluvieuse
aux yeux de chanvre
perdus perdus dans une fourrure
chiens qui trompez la nuit
dans le puits de la justice véritable eau forgée
et perdez le fer aux pierres scintillantes des parois
come cela ne s'est encore jamais vu
horreurs détresses visages passés repassés trépassés
de terre de potasse de fumée vitreuse
boue boue à l'horizon
rien que boue où nous accostons
et îles de vertiges herbeux
les pavés sont déserts les amours malaisés
pourquoi aimer rien qu'avarice
et partout le vide la transparence risible du ravin
homme parmi les hommes et le fossé devant
le vent dessous et de chaque côté le silence
tu es entré vivant dans la demeure de la tendresse morte
et dans chaque pas
tu t'es reconnu comme réponse alléchante
le monde n'a pas changé pour toi de cendres
ni l'angoisse ne s'est crucifiée
un peu plus un peu moins c'est toujours le poids des vitres
qui pèse sur ton front obscur
mais tu es clair aux heures qui te ressemblent
marchant parmi tes pas que compte la balance
aux ans étoilés sur l'arbre des douleurs
enfermé dans l'horizon des voix
il n'y a pas de mur qui résiste à ta chaude mémoire
face à la voix rompue
les rats peuvent courir entre tes jambes
l'herbe fine n'a pas fini d'échapper à ton appel
avec un bruit invisible sur la bouche et les doigts
tu es sorti vivant
Tzara, vers 1920, photographe inconnu
confer: Parler Seul extrait de Parler Seul, in Poësies complètes, pp 1308/1309 (Mille & une pages/Flammarion) Tristan Tzara
lundi 14 novembre 2016
Néant
Prière merdre tu n'es rien même après-demain. Pion pieu exècrent horizon. Ta canule et ma bouteille rien n'est vrai. Ni l'effluve en dehors ni l'horreur en dedans. Ta peau oubliée même. Etre partout ailleurs voire non. Sucer la glace, omettre l'abandon. Ton mur une oraison funèbre ordure variation. Rien faire l'insistance. Ton trou ma dose, désespérances. Pal(l)ier pour rien, mordre à la nuit, comique tragédie... Ventre à terre éloquence induite ou. Bitume billes ronds dans l'éther. Lits défaits pénombre. Escaliers silence mensonger. Oublie rien souviens mal, étrange mélodie. Enivrement nomade, immobile scansion... Néant.
dimanche 13 novembre 2016
Désunion - à ton ombre
*
*
*
*
Je te rejoins donc là, remonte à ta surface,
t'atteins par paliers successifs,
conformément à ce que je déforme en toi
d'axe au ralenti et en devenir, tu dis non
du regard, tu m'encaisses et j'ai
du mal à t'encaisser. Plus qu'une simple désunion
à ton ombre, tu glisses autre chose
que ta langue dans autre chose que ma
bouche, désenclenches d'intarissables récits
de mort et de combat, fais s'abreuver
le reflet d'animaux dans le corps d'animaux
réels, laisses vide la place de leur nom,
accoles leurs lèvres au double monde
fais qu'ils relèvent sensuellement
la tête en direction d'un univers plus vaste
qu'avant d'y avoir bu, désassembles
le sens des mots, j'en profite pour te
dire que je ne te vois plus ou continue
avec ta main, histoire de commenter la ruine exacte
qui les gagne, l'erreur qui les contamine,
éprouver dans ma voix leur degré d'atomisation,
les dire en gros plan, hors d'échelle
et référent perdu, tu les comprends
néanmoins, et sourd, les exécutes, sourd,
me renvoyant dans les yeux la preuve amoureuse
de ton courtisan désaccord, du conflit libre et
aguichant que tu mènes, tu rends, tu
augmentes en masse et en désir, me retournes
sur le ventre et je serais de toi l'ombre
de toi portée si aussitôt tu ne me recouvrais
pas d'une autre eau, ne dévastais/revisitais mon
déluge, ne frappais mon épître de chair
d'une tout autre hécatombe, d'un tout autre
effondrement de langage, en cinq lettres
cette fois-ci, je suis ta squaw, pourrais-je dire,
je ne le dis pas, je fais moins que le dire,
plus que le penser, directement je te mords,
c'est à ton poignet à qui j'arrache le silence
de mon plaisir que sans verbe et sans nom
ça a lieu.
*
*
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Je te rejoins donc là, remonte à ta surface,
t'atteins par paliers successifs,
conformément à ce que je déforme en toi
d'axe au ralenti et en devenir, tu dis non
du regard, tu m'encaisses et j'ai
du mal à t'encaisser. Plus qu'une simple désunion
à ton ombre, tu glisses autre chose
que ta langue dans autre chose que ma
bouche, désenclenches d'intarissables récits
de mort et de combat, fais s'abreuver
le reflet d'animaux dans le corps d'animaux
réels, laisses vide la place de leur nom,
accoles leurs lèvres au double monde
fais qu'ils relèvent sensuellement
la tête en direction d'un univers plus vaste
qu'avant d'y avoir bu, désassembles
le sens des mots, j'en profite pour te
dire que je ne te vois plus ou continue
avec ta main, histoire de commenter la ruine exacte
qui les gagne, l'erreur qui les contamine,
éprouver dans ma voix leur degré d'atomisation,
les dire en gros plan, hors d'échelle
et référent perdu, tu les comprends
néanmoins, et sourd, les exécutes, sourd,
me renvoyant dans les yeux la preuve amoureuse
de ton courtisan désaccord, du conflit libre et
aguichant que tu mènes, tu rends, tu
augmentes en masse et en désir, me retournes
sur le ventre et je serais de toi l'ombre
de toi portée si aussitôt tu ne me recouvrais
pas d'une autre eau, ne dévastais/revisitais mon
déluge, ne frappais mon épître de chair
d'une tout autre hécatombe, d'un tout autre
effondrement de langage, en cinq lettres
cette fois-ci, je suis ta squaw, pourrais-je dire,
je ne le dis pas, je fais moins que le dire,
plus que le penser, directement je te mords,
c'est à ton poignet à qui j'arrache le silence
de mon plaisir que sans verbe et sans nom
ça a lieu.
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extrait de IV. Rose Activité Mortelle in Rose Activité Mortelle (Flammarion) pp. 194/195 Cécile Mainardi
Mainardi par Roxane Petitier, 13 Mars 2015, Nice
samedi 12 novembre 2016
Résistance
Ton mystère non. Le morceau de fer en le morceau de chair encor. Substance corps ailleurs ainsi. Racines interstices, surface virale analogue, scansion. Aria parmi les résonances. Liaisons. Influence. Cruauté (dire ou vie). Apparaissent aussi à nos vies rhizomes... Désir désordre égarement intime, ou. Divagations denses. Dansent effarements parmi les spectres. Merdre. Corps rythme/hymne même. Intimité du signe. Résistance.
C.E.S. 3.Cour
Selon que vous êtes au-dessus ou en dessous, vous ne voyez pas la même chose des plis de la robe ou du dessus de la robe que vous connaissez bien, qu'elle parte droite, plissée, ou trapézoïdale, parachute, vous avez le temps de vous perdre dans les couleurs, ours bruns, sapins renversés, fleurettes. Une grande aventure se déroule en dessous selon l'angle du soleil d'attaque, des taches papillonnent partout sauf dans votre oeil, c'est alors que je me penche et vois le bas de la robe, ce qui était a disparu, a glissé en arrière, je ne saurai donc pas de ce point de vue ce que ça donne. La glace rectangulaire d'une poche quelconque sort, si de dos elle arrive et que l'astre du jour dit soleil du côté opposé en plein dans la figure projette, parlant avec des copines une main un peu au-dessus du front, pendant ce temps protégé par l'ombre, et sans qu'un angle du rectangle accroche à la chaussette, la bride d'une chaussure, le bas de la jupe s'envolant au vent pourvu qu'il y ait du vent, plus délicatement qu'une carte bleue, c'est en bas qu'alors on pointe ce qui se passe en haut, cependant que l'autre derrière imagine ce que lui d'en haut voit du bas, alors que je parle à ce moment, elle se retourne mais je ne vois rien, qu'elle se retourne et se penche ou qu'elle se tourne et droite tourne au soleil le dos, elle ne sent rien, devant, deux s'éloignent en marchant, ce qu'il y a du dessous ne se voit trop serré, c'est à l'élastique ou à la corde, que selon un angle jamais plat excédant rarement 90 degrés, on apprend ce qu'est la perpendiculaire, ce qu'est la parallèle, ou deux jambes sont toujours fixées comme un compas tandis qu'en haut le soleil tourne, c'est là qu'il n'y arien à voir car il ne tourne pas assez vite pour qu'on ait la patience de l'attendre tourner, or en bas simultanée elle suit ce qu'elle suit toujours un même point, la chose même sans se départir de son calme et de son circuit tout tracé, jamais elle ne bouge on est sûr de la trouver là de la voir là se refléter, la chose la plus sans surprise qui soit.
extrait de Début (P.O.L.) pp 46/47 Nathalie Quintane
jeudi 10 novembre 2016
Trois coups (les)
On sait qu'il s'agit d'une errance. D'ailleurs, elle semble uniforme. Il n'en est rien. Elle s'étale comme l'ombre, mensongère. Sa force est son existence quasi liquide. Toujours trois coups.
A gauche, âme vagabonde à terre, herbe familière. Vents & frissons richesse dernière, l'être élan parmi telles, résonances... Froide comme l'imposture, la grâce. Sonnent encor trois coups.
Au près, cette pierre intestine, élégance lente, assise clandestine, poignée moderne fer forgé vie passe furtive, crasse météore ; cloche, incise, latente: trois coups.
Ailleurs, un homme, la plupart non. De loin même. Tremble cette illusion offerte au feu de sa main même. N'oublier point; savoir envi quand bruissent, trois coups.
A gauche, âme vagabonde à terre, herbe familière. Vents & frissons richesse dernière, l'être élan parmi telles, résonances... Froide comme l'imposture, la grâce. Sonnent encor trois coups.
Au près, cette pierre intestine, élégance lente, assise clandestine, poignée moderne fer forgé vie passe furtive, crasse météore ; cloche, incise, latente: trois coups.
Ailleurs, un homme, la plupart non. De loin même. Tremble cette illusion offerte au feu de sa main même. N'oublier point; savoir envi quand bruissent, trois coups.
lundi 7 novembre 2016
samedi 5 novembre 2016
Hallali
Seul, errance lente au travers, connerie laxe syntaxe passagère, noir d'azur merdre, chute des temps kermesse, guirlandes à l'anus, enivré carnet, à l'adresse libre, infinitive...Ta paix cet horizon pénultième ignorance. Quand l'affaire latence s'étale à l'oeil de tous. La nuit indifférence est un petit matin. Du monde rien à attendre, encor en vain l'élan par-delà l'hémisphère. Passe le temps comme les nationales. Inertes exceptions parmi bien des tourmentes. Vivre est un tourbillon, vertige une oraison; et la veille lointaine, tant esclave si proche. Schizo peut-être ambiance qu'importe mammifère. Morne des normes, banalité... Savoir la course, et toutes ces voix mortes. A la merde miction de la réalité ou... Heures comptées parmi les ombres, des céphalées à l'atmosphère, parmi les bombes, encor des bombes, parmi l'époque billevesées & entorses ignobles, tuer le temps et le sommeil certain. Rien n'existe que la fin, et cette insane illusion... Nous la savons cette, parmi les avalanches et les ouragans, à l'aube chuchotements, au crépuscule hallali...