lundi 31 octobre 2016
L'ennui
Au travers, mordre. Loin. Longtemps. Jouir. Atmosphère la nuit. Ton solstice mon équinoxe. Arrêt d'urgence, bande(s). Ne pas venir aller, telle errance immobile. Savoir au moins le soir. Avant ta nuit l'hémisphère s'égare. A l'infini, naguère. Encor aujourd'hui... Attendre une fin advenue déjà. A tout moment l'ennui...
dimanche 30 octobre 2016
samedi 29 octobre 2016
Zabriskie...
Sandra Moussempès par Andrès Donadio
VILe jeune homme aux yeux bleus et à la barbe noire s'étant rapproché de la dune, Daria (bis) tremble à l'idée de n'être plus nue hors cadre, hors script, hors champ
Pour envahir le paysage il aurait fallu que le jeune homme creuse un sillon de sable chaud à chaque séquence romanesque
Il a préféré arrêter Daria (bis) sur la route par le moyen des ailes et le réalisateur s'est lui-même ému de la ressemblance entre ces deux-là, le film s'est arrêté sur une mécanique explosive d'objets découpés dans le scénario, ces matières flottaient dans le ciel, ce décor avait coûté cher, ils avaient "tout foutu en l'air", après le flash-back tout était rentré dans l'ordre ensuite tout avait encore explosé dans la vraie vie mais dans le film c'était une pensée de rêve, le patron, sa femme, les invités et les domestiques avaient disparu avant de reprendre place dans le patio
Daria (bis) est devenue psychologue, s'intéresserait aux pratiques spirituelles, après un mariage raté avec réalisateur célèbre, Daria (bis) nous dit-on sur Wikipédia n'a pas continué le cinéma
Je n'ai jamais su qui était Daria (bis)
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Zabriskie Point, août 2012
extrait de Elément du récit épique, in Sunny Girls (Flammarion) pp 34/35, Sandra Moussempès
voire...
Scansion
Antichambre. Heure noire. Vol d'errance, cris merdre... Silence entrouve échéance unique... Bruits parmi l'élan. Cataclysme induit. Encor secondes après l'amère... scansion. Attendre non érection même. Entre touches tel interstice, sacrifice ainsi existe hier, mystères non. Transcendance d'ivresse obscure, abandon... Epouvante à capharnaüm, scansion. Trace d'instant en la foulée intestine. Exhibitions de nuits parmi les oraisons... D'ivresse en solitude, ténèbres, énigme après les ans...
mardi 25 octobre 2016
lundi 24 octobre 2016
Minotaure
Des dizaines d'errances, de caresses, en ce temps seul & incertain, insu de ce regard clandestin. Emotions feintes à ce désir Minotaure offrande l'épiderme la vie après la vie. Cul appartient au crépuscule, conventions merdre interstices. Anonyme l'effleure, le sent le tend delà d'ivresse. Plaire est déplaire à la nuit même, effluves subreptices & mensongères. Baisable. L'affaire. Nue l'obsession quête lancine merdre. Bander, branler, écorce encor... Détournement d'errements, d'évasion en trouble(s) scansion(s) encor une heure événement; savoir la fin en cet instant pour dix secondes, un millénaire, ou cent mille ans...
samedi 22 octobre 2016
Cannabis, merdre...
Cannabis, par Nino
Edit: Va donc découvrir, camarade, cette video sur Youtube, histoire de restriction d'âge #hébé
Merdre à l'arrière...
Les clopes se succèdent et finissent par terre, à brûler le lino, tâches brunes constellant le sol, respectant de la table le rectangle impeccable. Marlboro, marlboro. La fumée est partout en soirée, elle passe ma porte, dans le rai de lumière, enfouit tout l'espace de sa belle épaisseur. La brume dissimule le corps du père, le trouble, abrupt dans les volutes. Elle atténue la dureté des traits, adoucit la silhouette. Tout est tout blanc autour, une masse bleue, une lueur orange avant la toux, et voilà tout. Tout ce que je vois du père avant le dimanche, le soir, chaque soir, tous les soirs de sa vie de travail. Et j'entends, la toux, les rejets marmonnés, reflux de haines rentrées, rejetées, seul, après.
La bière, les bières, sortent une à une du frigo, puis directement du carton. Elles se posent toutes seules sur la table, par terre. Elles s'accumulent, menaçantes. Puis roulent, déglinguées, valsent, vertes, se brisent en émeraudes que je ramasserai, ma collection est belle, elle brille d'éclats.
Le temps est à l'orage, de mon lit, je me prépare à l'entendre gronder, à voir frapper la foudre et je sens la pression, l'électricité dans l'air, qui force sur les murs, qui veut s'arracher du sol en un éclaire de rage, libérant les affronts. Les vitres ne font pas les fières, elles trinquent à la peur de trinquer et se dissimulent derrière les nuées de fumée. On palpe l'atmosphère, grasse mer d'huile tendue reflétant les orages qui claquent au loin.
Je sais, il faut que ça éclate, pour qu'il puisse subir, encore subir demain. Pour qu'il puisse y aller, y retourner pour nous. Afin que tout recommence encore, qu'il ne tombe pas, qu'il ne lâche pas l'affaire, que l'eau du bain ne m'emporte pas comme du bois flotté par le Rhône à grands flots et sans panier d'osier pour être sauvé plus bas, je n'ai plus de bouée, maman est morte déjà. Il faut que ça lâche, que ça craque de toute part, éclate en éclairs, que la violence s'abatte et déchire le sombre, qu'il vide sa hargne et ce qu'il a subi, encaissé aujourd'hui, encore, le beau diable.
Je sais qu'il faut que les coups pleuvent, pleuvent bien sur quelqu'un.
Et qu'il n'y a que moi, ce soir, comme tous les soirs, pour prendre la radée.
C'est la loi du travail, la vie qui travaille.
La bière, les bières, sortent une à une du frigo, puis directement du carton. Elles se posent toutes seules sur la table, par terre. Elles s'accumulent, menaçantes. Puis roulent, déglinguées, valsent, vertes, se brisent en émeraudes que je ramasserai, ma collection est belle, elle brille d'éclats.
Le temps est à l'orage, de mon lit, je me prépare à l'entendre gronder, à voir frapper la foudre et je sens la pression, l'électricité dans l'air, qui force sur les murs, qui veut s'arracher du sol en un éclaire de rage, libérant les affronts. Les vitres ne font pas les fières, elles trinquent à la peur de trinquer et se dissimulent derrière les nuées de fumée. On palpe l'atmosphère, grasse mer d'huile tendue reflétant les orages qui claquent au loin.
Je sais, il faut que ça éclate, pour qu'il puisse subir, encore subir demain. Pour qu'il puisse y aller, y retourner pour nous. Afin que tout recommence encore, qu'il ne tombe pas, qu'il ne lâche pas l'affaire, que l'eau du bain ne m'emporte pas comme du bois flotté par le Rhône à grands flots et sans panier d'osier pour être sauvé plus bas, je n'ai plus de bouée, maman est morte déjà. Il faut que ça lâche, que ça craque de toute part, éclate en éclairs, que la violence s'abatte et déchire le sombre, qu'il vide sa hargne et ce qu'il a subi, encaissé aujourd'hui, encore, le beau diable.
Je sais qu'il faut que les coups pleuvent, pleuvent bien sur quelqu'un.
Et qu'il n'y a que moi, ce soir, comme tous les soirs, pour prendre la radée.
C'est la loi du travail, la vie qui travaille.
extrait de Sombre Aux Abords (Quidam) Julien D'Abrigeon pp103/105
adverse.
te boire à l'ivresse
iode torture jusqu'à la lie
ta nuit mon aventure
une aberration
sueurs magnétiques
encor substances
latence(s) interstice(s)
caresses que ton corps
à ce soir différent
je sais cette indolence
et notre rébellion...
adverse.
iode torture jusqu'à la lie
ta nuit mon aventure
une aberration
sueurs magnétiques
encor substances
latence(s) interstice(s)
caresses que ton corps
à ce soir différent
je sais cette indolence
et notre rébellion...
adverse.
mercredi 19 octobre 2016
Captation...
Figer cette errance en un instant flou & perpétuel / Savoir l'ombre qui s'étend en notre espace instinctuel / Tu sais mon nom je sais ton antre, pareil au même / Moment merdre en cette nuit, mensongère / Nos rêves furieux ne sont que des actes piètres, donc / Souffles sur les nuques indolences couperets incertains / à la lumière blême convulsion frontière élan(s) exhalaison(s) pour quelques mètres encore scansion(s) parallèle(s) / Frissons anciens singulières absences voire / Imprudence intrinsèque nos cauchemars s'étirent / En instant merdre une nuit parallèle, cette / Encor ainsi, nous savons nos remuements, et leurs liens à l'étreinte / L'obscurité est origine, bien avant cet éclair / Sclérose de moment(s), éternité d'errance, être hier, demain...
lundi 17 octobre 2016
samedi 15 octobre 2016
(Plus jamais) La nuit
Maintenant rien
Extérieur nuit
Sculptures/avalanches/sature
Horizon même
Comme
L'onde murmure
Spasme/errements/vibrato virulent/fluides ou
Reflet, nous, regard mouvement
Et
Nue ivresse
Après la mer
Caresse lasse en son oubli
Simulacre de vie
Patience amène
Et
Fleurs/distance/étendue lasse
Lèvres peintes iodées
Son ombre est lumière
Jeu de lune mensongère
Elégie muette d'un sourire
Extérieur nuit
Sculptures/avalanches/sature
Horizon même
Comme
L'onde murmure
Spasme/errements/vibrato virulent/fluides ou
Reflet, nous, regard mouvement
Et
Nue ivresse
Après la mer
Caresse lasse en son oubli
Simulacre de vie
Patience amène
Et
Fleurs/distance/étendue lasse
Lèvres peintes iodées
Son ombre est lumière
Jeu de lune mensongère
Elégie muette d'un sourire
Rafales (la nuit)
Errance à cette heure, interdite. Soleil noir nuages lents au hasard. Malaise à l'essence illusoire, vivre fatigue, bien après cette eau trouble, transe voire...
Ta douleur à l'instant, effondrement d'état(s) après capharnaüm aux rafales la nuit et la confusion reconnaissantes...
L'espace d'un instant la beauté est un oeil à la paupière de jupe incandescente, douceur en ce cloaque, remontée jusque là, assis les quelques autres...
La détresse imparable, après le jour, après la nuit, lambeaux de coeur battements, torture idoine & intestine, passage en cet espace vide, puis...
Misère du sol, larmes fratricides, rage insolente en le creux d'un espace autre, incertain et refroidi, parmi la purulence de ce monde fétide
Eclairs, reflet(s) de l'aube, crépuscule livide, après le temps vient la scansion, à l'ignorance lasse, partout la frasque, à l'unique érosion.
Ta douleur à l'instant, effondrement d'état(s) après capharnaüm aux rafales la nuit et la confusion reconnaissantes...
L'espace d'un instant la beauté est un oeil à la paupière de jupe incandescente, douceur en ce cloaque, remontée jusque là, assis les quelques autres...
La détresse imparable, après le jour, après la nuit, lambeaux de coeur battements, torture idoine & intestine, passage en cet espace vide, puis...
Misère du sol, larmes fratricides, rage insolente en le creux d'un espace autre, incertain et refroidi, parmi la purulence de ce monde fétide
Eclairs, reflet(s) de l'aube, crépuscule livide, après le temps vient la scansion, à l'ignorance lasse, partout la frasque, à l'unique érosion.
jeudi 13 octobre 2016
mercredi 12 octobre 2016
Limites...
Cet instant n'aura jamais été le mien... Distance infinitésimale, violence esquive en un miroir sans tain. A la mesure du pouls l'aventure bredouille. Vouloir non même l'abîme. Evénement fulgurance merdre. Attendre absence de lien, nuit irradie persistance lente après tourmente. Tonnerre de sort ou... Etre le néant est ce fait prochain. Précipice en l'élan nulle pensée magique. Seulement du temps, qui creuse l'espace, et caresse l'essence... Enfin las, à jamais, ou pire... Et je saurai toujours l'écart, même au-delà des fuites... Limites.
samedi 8 octobre 2016
Baise
Baise. Rien d'autre baise... Véhémence. Baise, sens l'errance la liesse. Baise, à la nuit comme dernière. Baise encor au petit matin blême... Baise après les jours, en l'imminence du presque, limite merdre... Baise même catastrophe. Baise ainsi en cet espace hélas, baise aussi en ce temps incertain... Baise partout, avec tendresse, fougue ou aridité. Baise encor demain comme la veille... Baise comme on songe, ou cauchemarde. Baise à la fin ou au début, et même entre, baise. Baise démence et prends le cul, baise... A la fin de l'ennui, baise. Aux confins, baise, par-delà cette ligne, qui n'existe pas, baise. Même en ce matin crasse, baise. Toujours après la vie, ou avant, voire, baise...