in Détours, p.45, Ombres
Condamnés à ne pas savoir si nous serons quelque jour délimités, caméléons de forme et de couleurs, lorsque certains reflets sur l'eau séduisent, parce qu'en dépit du désir que nous avons, nous ne parvenons pas à les fixer et parce que, malgré tout, nous avons décidé de les croire réels, pour justifier l'abus de pouvoir, nous essayons de fabriquer une vérité de l'insaisissable.
in Mon corps et moi, p.64, Ombres
Il s'étend, avale huit pastilles, croise les mains sur son manteau et laisse la nuit entrer dans ses os.
La nuit, le froid, la mort, la liberté.
Il se rappelle... un jour déjà, dans la solitude, dans le vide, en face d'un garçon au corps creux, ne demeurèrent que deux yeux...
in La mort difficile, p.150, Ombres
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire