samedi 25 avril 2009

de dos (remember stuart rosenberg)

de dos, le réel semble moins fade;
ses traces exsangues confinent à la menace,
et brassent des vies fanées à son doux horizon,
au passage d'obscurs témoins anéantis
égarés en chemin, perpétuels errants
et leur chimère est une évasion...

~~~ l'origine ~~~
~~~ fuir ~~~
~~~ sans éclats ~~~
~~~ en un détournement ~~~
~~~ sempiternel ~~~
~~~ et lent ~~~

de dos, le réel semble moins flou,
et sa limite ardente est mon arden lointain
éclatante lumière à peine aveuglante...
je vois la vie / derrière moi / une ombre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire