jeudi 31 mars 2022

Naufrage(s)

 Mourir d'hier sans fonds des puits aspirent & dynamitent le soleil à l'hiatus. Minéral, sommeil ondule. Coups de sang en vadrouilles ignorantes & lasses. Lumière en flasque délictuelle. Tumulte. Eternel à l'errance. Regards en perspective, vague renaissance. Naufrages. Naufrage. Voix pâles cet instant. Baïonnettes en vibrato. Silences à l'onde. Prison même à l'origine. Un oeil vers monde fol. Aux murs des  céphalées encore. Aux souvenirs, effluves volatils. Partout ailleurs évagations menace. A l'aube pendre, par-delà ce vide, évidenZ

lundi 28 mars 2022

Qui se puissent danser

  


"Des vérités faites pour nos pieds, des vérités qui se puissent danser"

Barbarism Begins At Home (Rien de plus vrai)

Studio version

The Smiths


samedi 26 mars 2022

Sirocco

Poussières d'étoiles êtes merdre après les océans nuages incertains. 
Bloc d'errance en la pierre vestale, fluctuations énergumènes, contre-courant. 
Brûlures de vents sur tous les fronts, alpages amers, et simoun même. 
Fumées ainsi, parmi les rues, parmi les âges, parmi les ans. 
Volonté d'hier, perspective blême, un horizon. 
Piste ignorance, flaque d'eau sale, enclume encore, et foudre pâle.

Détroit

tout sent la poudre 

tout le monde est dépassé 
il va falloir s'en sortir seul 

nous sommes une ville 
qui est prête à s'écrouler 
sur elle-même 

Motor City brûle 
Le grand D brûle 
des boules de feu tombent autour 
de moi 
cette chanson après les émeutes 
années 60 
comme si cette ville 
devait toujours prendre feu 
(elle fait oui elle répond oui
mais oui à quoi) 

tu sens tu sens cette odeur 

 Extrait de Notown in Moujik Moujik suivi de Notown, (pp.133/137), La Contre Allée, Sophie G Lucas

Göttigen

 


Barbara  une éternité de l'instant...

jeudi 24 mars 2022

Mur (dans le)

Bouche mes orifices 
Aplatit l'univers
Mes yeux volent en éclats 
Des pièces entières disparaissent
La lumière aspire corps et objets 
Ma figure se colle au plafond 
Sans tête 
Mon corps bouge 
Au-dessous 
Dans la grande 
Accalmie blanche 
Je suis 
Expulsée du présent 
Caillou tétanique 
Atome fêlé 
Décentrée 
Coquille du gouffre 
Le temps devient un point 
Je suis le point du temps 
Fille du déraillement 
Fille du néant 
Fille du plafond 
Fille du mur 
Caillou de galaxie morte 
Symptôme de tout ce qui menace 
Je n'ai dans les doigts que le mur 
J'allonge ma tête dans le mur 
Je vais et viens dans le mur 

extrait de Koma Kapital, p.89, Presses du réel/Al Dante, A.C. Hello 

mercredi 23 mars 2022

Station

 Il n'entend rien au siècle. Pas même après l'ennui. A sa main vagabonde, des failles & interstices. Géographie intime & désinvolte. Corps en jachère parmi l'écorce. L'attente encore, après coups. D'abandons à la nuit subreptice, élan(s). & des cicatrices amères, des irrésolutions blêmes. En ses veines station, fêlures & effractions sont au monde. 

mardi 22 mars 2022

Forever Thug...


No reform tour, End, Angers, 2008. 

dimanche 20 mars 2022

Ian C. par Kevin C.

 



         

 

Je n'ai jamais réalisé de portrait de Ian Curtis souriant. Kevin Cummins

jeudi 17 mars 2022

Tablette hier, R.D.


"Et de toute façon je serai pendu"

 

Once we were Queens...

 


confer: De la zone 51 au Divin Marquis (29 Mars 2011)

mercredi 16 mars 2022

Non - je

 Je non peut-être hasard quelque après scansion langage merdre d'exhortations en soliloques encore erreur à la pénombre inouïe icelle en temps de lames flux incessant passagère âme nuque roide électrique prunelle horizon las aurore inquiète nitescence interdite à peine syncopé souffle en faille amère non.

mardi 15 mars 2022

Fracture

Girations éruptives 
Errance scansion 
Allure critique 
Cohérence en abscisse 
Aventure en ordonnée 
De fuir cette encre même 
A continué fracture 
Désir à l'ennui 
Alerte à la seconde 
Selon élan adverse.

Stop.

 Je sais ta lèvre et la distance amère. Je conçois l'inélégance de la chute. Je crois aux forces de l'esprit - criminel. Je connais l'homme au crépuscule. J'attends l'errance préalable. J'entends mes rêves furieux. Je remarque au sol quelque trace. Je perçois l'impénétrable. J'embrasse encore cette atmosphère. Je démêle l'ambigu du grotesque. J'inclus les cris des innocents. Je discerne au palais l'hémisphère.  Je mords au travers avant l'aube. J'aspire à la limite. Je feins d'organiser le malaise. Je sais ta lèvre et l'illusoire abîme. 

Du doux dans le doute...

  Elle apprend à défendre son plaisir. Avec les hommes qu'elle rencontre, elle dit désormais quand elle aime, quand elle n'aime pas. C'est nouveau. Avec les amis amants, ils se donnent du sexe sans rien promettre, ils se réconfortent, se donne du doux dans le doute.

  Elle déteste ceux qui parlent de lui faire l'amour, comme s'ils étaient les seuls à agir et elle une étoile de mer. Elle a parfois l'impression que l'autre se mesure, teste sa capacité à faire jouir une femme, passe un examen avec lui-même. Ca sent le sacrifice, l'injonction à jouir, le sexe scolaire. Elle aimerait que leurs générosités et leurs égoïsmes se rejoignent quelque part.

  Oui, elle sait demander. Mieux encore, elle se l'offre. Plutôt que d'attendre la caresse bien placée, elle se la donne, puisqu(e qu)'elle sait, puisque qu'elle sent. Certains hommes sont gênés, malmenés dans leur ego. Ils voudraient la révéler à elle-même, tel des Indiana Jones du sexe. C'est à eux de caresser son corps, sinon à quoi servent-ils ?

  (...)

Extrait de "à mains nues" Points/Seuil, p.91, Amandine Dhée 

samedi 5 mars 2022

Italique

 Rien d'hier après, italique, harmonie d'agonie, d'errances d'ombre en discordance limites, réification air libre, à se tordre delà l'ailleurs même, douleur point cruelle, le temps parmi l'instant, l'espace aux confins, parcelle d'horizon fragment frontière, encore oraisons à l'impasse, fractales convulsions à l'ennui, de guerre lasse déséquilibre.

mercredi 2 mars 2022

Adoncques.

 D'où parle-t-on ?

Légitime interrogation

#Merdre