vendredi 30 novembre 2018
Je sais.
Errance en attente. Timbre lointain, longueur d'onde incertaine. Je sais. De façades en décors, portraits nébuleux & notoires. Espoir d'égarements vains. Arracher quelque seconde à l'Espace/Temps... Irruption d'immanence blême... Surgir à la pénombre, comme à contre-temps... Perdu le moment, la menace... Turbulences intestines, rares... Calque à ma folie ton indifférence.
jeudi 29 novembre 2018
Instructure échouée...
hi
sse roue
gigantomache ébréchée
poutrée ignifiable : mélosse s'insinue
en harmonios, vecteurs ricochent entr' clapots
reflet, interconnecte arachnéennes dolors
à volupté pose les pions de la difficulté, les animaux
sont guidés entre feux de bengale, catégorisant peurs
du plan autoengendre rythmes dans le temps, la structure émouvante
gymkhane aux délicatueux millilitres, intonation affaiblie
se désosse s'expresse sur la table nycte-flamboie à
rouages: ébauche sur mur pourtour d'ombre d'un
aimé l'encore vulnérabilité s'oriente vers l'échangeur
de veines contre instructure échouée
en chute et psychomaillage ambule
dans ampleur, un promeneur autophoto
s'évapore dans le petit jardin, l'ignoble mort
lui vole des minutes mais coruscante
tomatl l'emplit de sa couleur
recompose furor en ténue
roue en feu dévale nuit
affleure signifiable
extrait de Sangleil, Editions Grèges, p.105, Jean-René Lassalle #merdre
mercredi 28 novembre 2018
lundi 26 novembre 2018
vendredi 23 novembre 2018
Moleskine
Nuits moleskine traces d'errances fluides savants de corps en corps espace élan après l'intempérance la fuite fragile à l'angle interdit de souvenances en interstices encore je sais l'ignorance de ces instants subreptices ainsi que leurs finitudes factices quelque moment extime de la morgue à l'abîme en faux pas
mercredi 21 novembre 2018
vendredi 16 novembre 2018
mercredi 14 novembre 2018
Cet usage...
Ce n'est pas un savoir mais un souci
selon lequel désormais nous mesurons tout le reste.
Entendu ce à quoi la lenteur nécessaire des gestes appelle:
s'en détourner calme comme quel retrait de saison,
la main seulement donnée vers ce qui ne peut manquer de choir
et de rester là mûrissant. Quelque chose se taisait.
On pourrait dire cela n'est rien où demander quel corps a passé là.
Les espaces pourtant se recomposent mais on ne sait
où se rendre. De nos esprits distraits des figures dissemblables
l'usage a pensé le geste; la main, son reposé. Rendue à ses échanges,
demeurée d'aucun savoir la même mesure des choses.
selon lequel désormais nous mesurons tout le reste.
Entendu ce à quoi la lenteur nécessaire des gestes appelle:
s'en détourner calme comme quel retrait de saison,
la main seulement donnée vers ce qui ne peut manquer de choir
et de rester là mûrissant. Quelque chose se taisait.
On pourrait dire cela n'est rien où demander quel corps a passé là.
Les espaces pourtant se recomposent mais on ne sait
où se rendre. De nos esprits distraits des figures dissemblables
l'usage a pensé le geste; la main, son reposé. Rendue à ses échanges,
demeurée d'aucun savoir la même mesure des choses.
extrait de Méthode, p.31, Victoria Xardel, Eric Pesty Editeur
dimanche 11 novembre 2018
Transversale
Transversale, ignorances même, à l'échappée, nulle autre pareille... Savoir le temps et l'espace, irréfragables, élastiques pourtant... Mémoire d'errance. Nuits d'absences. Quelque instant avant l'antre, distance... Lacunes à la querelle. Après traces inconscience à la seconde encore... Ailleurs est ici, ailleurs.
vendredi 9 novembre 2018
Dead Man
L'histoire d'un homme qui n'arrive point à mourir.
Dead Man (1995) Jim Jarmusch
Score (sublime): Neil Young
avec un soupçon de ciel nocturne emprunté à La Nuit du Chasseur (1955) Charles Laughton
avec un soupçon de ciel nocturne emprunté à La Nuit du Chasseur (1955) Charles Laughton
samedi 3 novembre 2018
Egoïste
On écrit toujours égoïstement, sinon on fabrique des tracts, politiques ou publicitaires - pléonasme...- C'est le texte qui, une fois achevé, s'il présente quelque souffle, se libère seul de son carcan...
En quelques mots, ma réponse à l'admirable @chlorophylienne confer
Son univers, à découvrir ici ou là
En quelques mots, ma réponse à l'admirable @chlorophylienne confer
Son univers, à découvrir ici ou là
vendredi 2 novembre 2018
abîmes
solitude lasse à frôler la fêlure immédiate & hostile... rien après l'errement de distances en courses... la calanche attendra... incertaine amertume à la frontière ultime... escompter répit ignorance latente... quelque pas encor' misère calamité néant mensonge... plus rien moins abîmes... cela ne finit pas.