New York, 1932, crédits: Bettmann
lundi 30 avril 2018
Incomplétude.
Mon ignorance tes atomes indifférence(s). Définir l'inachevé. En un instant subliminal. Continuer de creuser. Insomnies somptuaires / particules élémentaires. Horizon vain, d'ozone claustration. Obscurité lasse instinctuel itinéraire. Détruire, dire... Insoutenable effort d'être. Jadis maudire magnifier même. Quelque instant encor... Nuire toujours à ces défaites, désertions. Merdre à l'abandon.
samedi 28 avril 2018
Furie
Furie, essai de l'excellente Romy Alizée, à découvrir ici, là ou ailleurs
Quelques mots miens à son égard, jadis.
Réminiscences (En rire)
Il n'y a que la nuit parmi tes décombres. Une obscurité après l'hier. Une zone à l'intensité mensongère... Encore. Et encore... Suspendre ton catéchisme et ce spectacle d'ombres. En rire. Laisser à l'Autre l'échéance de ton destin. En rire. Savoir l'interstice entre les temps. En rire. Voir l'Histoire en ce théâtre d'ombres. En rire. Brûler de l'acide au rabais. En rire. Encore. Et encore... En cet orbe à l'infini. Doutes en cette énigme. Et à la nuit traces amères... Par-delà confusions, réminiscences...
vendredi 27 avril 2018
Errance...
Elle est là l'errance
Je la sais l'errance
Elle, encor trop,
Inhumaine ou
Mensongère
Clandestine aspire
à partir en fumée,
Par-delà l'élan, existe
Elle, malgré des éléments
Incohérence(s)
A l'hémisphère
Encor essor à captiver
Après l'écart
ignorance à l'envi
Feux croisés en étranges contrées
Ton enfer blême
Mon chaos inédit
Quelque seconde encor
L'errance intestine
L'errance sybilline
par delà ce décor (merdre)
Je la sais l'errance
Elle, encor trop,
Inhumaine ou
Mensongère
Clandestine aspire
à partir en fumée,
Par-delà l'élan, existe
Elle, malgré des éléments
Incohérence(s)
A l'hémisphère
Encor essor à captiver
Après l'écart
ignorance à l'envi
Feux croisés en étranges contrées
Ton enfer blême
Mon chaos inédit
Quelque seconde encor
L'errance intestine
L'errance sybilline
par delà ce décor (merdre)
jeudi 26 avril 2018
Nocuité
trou, tête future. Mot
manquant premier. Dont acte
& terreur d'écrire (ici même) comme
pierre qui rêve - sous soi de creuser. D'où:
visse l'antiracine. A pioche exaspérée.
source résiste. On dit que c'est le coeur. Pourtant
c'est inhumain. Comme: amas d'rien, contre-noeud. Les larmes
ne rejoignent pas la mer. Elles font une petite flaque
fermée. Les oiseaux (c'est une certitude) s'y noient toute l'année.
isoler: nombreusement. D'un geste d'enfant
(petit animal magique imaginaire), démissionner
de la partouze. On a bien lu: du massacre. Opiner du dos
comme un cancre qu'on passe à la vérification. Pardon,
les larmes (les larmes de vos mères, celles
de mon chien quand je pleure vos mères), même
un arbre ne peut pas les boire. Elles sont trop chargées
de sel, de cailloux malins, de toxicité. C'est
comme le lait des morts: on ne peut (pour la soif) rien en faire.
incipit de Par pensée du dos, extrait de Dessine-moi un enfer, in Un enfer, Cédric Demangeot, p.187/188, Flammarion.
manquant premier. Dont acte
& terreur d'écrire (ici même) comme
pierre qui rêve - sous soi de creuser. D'où:
visse l'antiracine. A pioche exaspérée.
source résiste. On dit que c'est le coeur. Pourtant
c'est inhumain. Comme: amas d'rien, contre-noeud. Les larmes
ne rejoignent pas la mer. Elles font une petite flaque
fermée. Les oiseaux (c'est une certitude) s'y noient toute l'année.
isoler: nombreusement. D'un geste d'enfant
(petit animal magique imaginaire), démissionner
de la partouze. On a bien lu: du massacre. Opiner du dos
comme un cancre qu'on passe à la vérification. Pardon,
les larmes (les larmes de vos mères, celles
de mon chien quand je pleure vos mères), même
un arbre ne peut pas les boire. Elles sont trop chargées
de sel, de cailloux malins, de toxicité. C'est
comme le lait des morts: on ne peut (pour la soif) rien en faire.
incipit de Par pensée du dos, extrait de Dessine-moi un enfer, in Un enfer, Cédric Demangeot, p.187/188, Flammarion.
lundi 23 avril 2018
vendredi 20 avril 2018
Locomotion...
Exister par la nuit tendre à l'errement merdre rien va critique, la vie ton éternité une errance nuire nuire encor' quelque instant impéritie(s) partout même après l'ombre ton heure mon oubli qui résiste après le temps ? D'un oeil neuf, découvrir ce monde ancien... et cet égarement d'ondes. Quelques secondes presque... Encor...
lundi 16 avril 2018
samedi 14 avril 2018
après la nuit
Poursuivre l'ombre après la nuit, anxieuse ténèbre, inédite. L'éclat terne d'instant ancien en bandoulière. Aveuglement(s) événement(s) ensuite. Point de lueur à la volée. Vaine errance à l'aube inélégante. Après l'heure hécatombe hier. L'obscurité inspire, ou... Parmi l'exode point de couleur. Mais à ce lendemain, une transe incertaine. Fragile, la limite. Encor'. La nuit après la nuit...
lundi 9 avril 2018
samedi 7 avril 2018
jeudi 5 avril 2018
initiales...
Déprenant l'un
il mit en scène sa propre mort
charge noire
hâtant le vol d'un sphinx, une compresse posée sur le front
il prit une arme à feu - le bras
seul face au feu, lequel observait son visage
il s'est dissout
le corps n'est pas son instrument
de formes comparables, se surprenant dans l'a-possession
roulé, le corps pousse sa fuite
qu'un jargon instrumente: initiales.
Marie De Quatrebarbes, Gommage de tête, Eric Pesty éditeur, p.53
il mit en scène sa propre mort
charge noire
hâtant le vol d'un sphinx, une compresse posée sur le front
il prit une arme à feu - le bras
seul face au feu, lequel observait son visage
il s'est dissout
le corps n'est pas son instrument
de formes comparables, se surprenant dans l'a-possession
roulé, le corps pousse sa fuite
qu'un jargon instrumente: initiales.
Marie De Quatrebarbes, Gommage de tête, Eric Pesty éditeur, p.53