samedi 29 avril 2017

Contemporaine...

J'aurais voulu savoir... merde là, contemporaine. Ainsi quelque instant détruit, telle est l'errance désunie, dédale indistinct parmi les ombres lasses. Ténèbre, connerie quelle, passagère même hématome, facteur fantôme, après l'ignorance essence gracile, interstice crasse, la nuit après la nuit, sentir vacuité intime, par-delà l'horizon, trahir même trahison, hybride à l'oraison, funèbre, scansion dernière, ou... distance mensongère. Encor...

Sens de la substance...

66

le temps long impitoyable la tête lasse
nuit noire sur les vêtements éparpillés
tiède moiteur respiration des dormeurs
l'aube naissante réveille le monde
soucieux impénitent de profession
dispo tu psalmodies tes craintes
les murs les livres les tables
transpirent l'imagination
la création entre tes mains
transmise par délicatesse de la nature
ardeur juvénile énergie insoupçonnée
délivré de la petitesse de la vie


67

les épisodes dépressifs majeurs
les troubles obsessionnels compulsifs
et les autres phobies sociales
psychose maniaco-dépressive
l'antidépresseur incite à la vie
on s'offusque de ceux que l'on installe
si peu nombreux à s'en formaliser
la multiplication des scandales
occulte le véritable scandale
de cette existence
agonie collective
l'argent l'argent l'argent

extrait de Stations des profondeurs, Gérard Berréby, Allia, pp.66/67

mercredi 26 avril 2017

Merdre !!!

Jusqu’au début du siècle XXIe, j’étais maigre, de chez maigre… puis en une douzaine d’années, avec patience, je suis devenu énaurme – sédentarité, tabac abandonné, alcool et chorizo, camarades – ensuite, en quelques mois, onze ou dix, je suis redevenu presque mince, avec une application pas si certaine, du reste … et depuis deux années, même si  je n’ai point repris encore tous les kilogrammes d’avant, je suis en très bonne voie… Merdre ! Le mauvais vin blanc me tuera, et il ne lui en sera tenu aucune rigueur… Mais ne sois point inquiet, camarade, si je me hais, c’est lentement… Je t’emmerde, ainsi que moi-même, en attendant…

See me change


mardi 25 avril 2017

Une frayeur...

Une frayeur. Sensation lente. Soudaine à l'errance. L'enfermement non à l'hémisphère. Respire est un halètement. Confondre une ultime scansion. De ce mur pour rien, regarder de biais. Hostile lumière, limite. Lointain, comme le sommeil, cet éclat en le geste... Liberté du mur, qui enserre... Une frayeur, parmi la grille et les instants. Geste en l'éclat incandescent, après lumières à l'année, encore... D'errements en affres, proroger l'élan malgré la flamme...

lundi 24 avril 2017

Pestilence(s)

Je ne suis qu'errance
Mentale
Incidence
Savoir nuit sentimentale
Sordide
Quelque élan cette suite
Indice d'une erreur
Par-delà l'hiatus
Nocturne
Indifférence lutte
Canaux spasmes
Utérine scansion
Encore pour un temps
Propagande turpide
Partout cet horizon
Putride hier tant.



samedi 22 avril 2017

Une ambition ?

Déchirer l'espace-temps

(entre matière sombre & énergie noire...)

mercredi 19 avril 2017

dimanche 16 avril 2017

samedi 15 avril 2017

Abandon

Fragmentation d'errance, nuits après la nuit, segment d'univers, latence, agglomérat d'ignorance merdre réflexion limite, encor un temps à dire, échos par-delà l'écho, essence du vide, une allée ce chemin, à l'abandon cartel, d'intimes fuites en lasse esquisse, désordre, aussi, abandons, parmi l'essence lente, éphémère...

mardi 11 avril 2017

Souvenirs

Je ne sais pas je ne sais pas et qui je suis je ne sais pas et cette ultime parole ne l'entends pas, ici ou ailleurs, merdre, protocole hémisphère un abandon après la transe incertaine une insolence à l'errement et d'échéances en frasques n'existe que la nuit, ou ce temps las, au soir ainsi failles pour failles, coûteuses traces souvenirs

Illuminations (Merdre)

Masturbation désinvolte
Errance lente
Clin d'oeil merdre
Amphétamines
Caféine limite
Morbide idiotisme
Hérésie
Encor quelque seconde
Dérive rare
Illuminations
Soudain abandon
Réfractaire
Ou immanent,
Selon le jour
Selon la nuit
Je te sais même
Par-delà morphine
Tel autre expédient
Codéine en
Désinvolte masturbation


samedi 8 avril 2017

Dialogue

 Il téléphone - paroles amour rendez-vous - allusion à un week-end adultérin pour lui. Le ton change et passe au : "chère amie" , pendant que la femme de chambre apporte une carte sur un plateau. Téléphone interrompu - "je t'embrasse où tu penses. - chut - J'entends la clef dans la porte. C'est Juliette. - Bien, Monsieur, je serai exact, quoique le rendez-vous, à la dernière minute n'est pas... enfin je vous souhaite autant de plaisir qu'à moi. A tout à l'heure."

confer: Ecrits, Jacques Rigaut, Gallimard, p.140, merdre.